Bienvenue au Vietnam, attachez votre ceinture !

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À la croisée des cultures, s’intégrer au Vietnam, une belle expérience pour les étrangers.

Voyager au Vietnam est une aventure hallucinante. Mais s’y intégrer n’est pas toujours facile. Entre une nouvelle culture et une langue à maîtriser, l’adaptation est souvent un casse-tête pour les étrangers.

Pays touristique, aux habitants chaleureux. Le Vietnam offre à tout étranger qui s’y rend son hospitalité légendaire déroulée à la manière d’un tapis rouge. À Hanoi, Hô Chi Minh-Ville, Dà Lat, Dà Nang ou Huê, partout où l’on débarque, la première impression est positive.

 D’emblée, les beaux paysages, les nombreux sites touristiques et historiques captivent en même temps qu’ils fascinent. On se dit heureux à l’idée de faire un voyage excitant (c’est le moins que l’on puisse dire). Très vite, les idées erronées sur le pays tombent les unes après les autres au contact de la réalité séduisante.

Après la fascination, place à l’épreuve

Après la fascination, le plus dur commence : réussir son intégration dans un environnement où rien n’est donné à l’avance n’est pas chose aisée - tout étant fonction de la capacité à s’adapter - et chaque instant devenant important.

Dans un pays où la culture et surtout la langue sont aux antipodes de leur milieu d’origine, nombreux sont les expatriés qui doivent surmonter ces premières barrières à leur intégration. Voilà tout le sens de l’aventure à laquelle ils s’embarquent. C’est justement pour découvrir qu'on voyage, dit-on.

Socle de l’intégration

Qui ne risque rien n’a rien. Voilà qui doit vraiment inspirer lorsque l’on tient à réussir son intégration. Pour y parvenir, quelques clefs : tout d’abord, du courage, et alors beaucoup de courage parce que la réalité à laquelle on devrait se frotter peut vite décourager. Dodovi Allagbe Fulbert, un jeune béninois vivant au Sud du Vietnam, témoigne : «Lorsque j’ai débarqué à Hô Chi Minh-Ville, j’avais l’impression d’être un chasseur perdu dans une immense forêt. Tout était nouveau à mes yeux. Mais avec beaucoup de courage, j’ai pu m’en sortir».


Pour s’intégrer au Vietnam, Maxim (gauche), étudiant français, mise sur ses amis vietnamiens, dont Dung.
 

Et oui, il faut être courageux lorsqu’on vit dans un pays dont on ne maîtrise pas la langue, respire une autre culture, mange autrement… bref on change d’habitudes de vie.

À lui seul le courage ne suffit pas, il convient d’y associer une bonne dose de curiosité. Si voyager, c’est découvrir, être curieux c’est voyager deux fois. Par conséquent, seuls les intrépides ne sont pas découragés.

Claude Mpunga, étudiant camerounais à l’Université des sciences naturelles de Hô Chi Minh-Ville, raconte : «Depuis que je vis au Vietnam, chaque jour qui passe est pour moi l’occasion d’apprendre encore plus sur le pays. Chaque soir je coche dans mon carnet, un nouveau mot appris, un nouveau plat goûté. Au fil de l’évolution, je me réjouis».

Enfin, la flexibilité sera déterminante pour s’en sortir. Cela veut dire être capable de se surpasser devant toutes les situations, aussi délicates que minimes qu’elles puissent être. «Mon premier réflexe a toujours été de faire comme tout le monde ici. Au Vietnam, je me considère comme un glacier qui doit fondre dans un océan», confie Kurt, un Autrichien vivant depuis trois mois à Hanoi.

Alors Messieurs, Dames, vous l’avez sans doute compris, les clés de l’intégration au Vietnam sont à votre portée, un bon usage vous permettra d’ouvrir les portes du labyrinthe. À vous de jouer.

Texte et photos : Freddy MULUMBA/CVN

(Source media: Le Courrier du Vietnam)

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