Deux mastères japonaises au village de Duong Lâm, à Hanoi

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Deux mastères japonaises au village de Duong Lâm, à Hanoi

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(Le Courrier du Vietnam) - Inoue Aiko - jolie et intelligente - née dans la trépidante Tokyo. Yamaguchi Yoriko - sage et franche - née dans la lointaine Hokkaido. Toutes les deux sont devenues "citoyennes" de l'ancien village de Duong Lâm, à Hanoi.

Peu de personnes devineraient que Yamaguchi Yoriko, une fille ouverte et amicale, vient d'une île au Nord du Japon. Elle parle un vietnamien parfait : "Je viens d'Hokkaido où le thermomètre descend parfois en dessous de -20°C en hiver. Alors ici, il y a des jours qui sont très chauds. Après une année de vie à Duong Lâm, j'aime cette terre, le climat et les jours chauds ne sont plus un problème".

Après avoir soutenu son mémoire de master en préservation des patrimoines à l'Université Tsukuba Tokyo, elle a travaillé à l'Institut d'études des patrimoines culturels à Tokyo avant de décider de choisir le Vietnam pour augmenter ses expériences de vie professionnelle. Yoriko est arrivée à Hanoi dans le cadre du Service des volontaires japonais pour la coopération à l'étranger (JOCV) de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

L'ancien village de Duong Lâm (district de Son Tây, Hanoi) est à 60 km du centre de la capitale. Yoriko y vit depuis deux années. Ici, on peut voir les banians, les quais fluviaux, les portes villageoises, les anciennes maisons avec des toits couverts de mousse. À Duong Lâm, les impasses, les allées sont pavées de briques rouges ; les murs sont en latérite ; le village est entouré de rizières verdoyantes. Aux yeux de cette Japonaise, Duong Lâm est un "musée vivant".

Chaque jour, Yoriko se rend à vélo dans les anciennes maisons pour les étudier. Dans ce village, reconnu vestige architectural et artistique national, la volontaire s'occupe des assistances techniques pour la préservation et la restauration des anciens ouvrages architecturaux. Elle persuade les villageois de protéger les valeurs culturelles et architecturales. Elle vient de terminer son premier ouvrage, après avoir reçu son mastère, en tant que consultant technique et superviseuse pour la restauration de la pagode On.

Faire du tourisme avec les villageois

Après trois ans de travail comme gestionnaire du Centre UNESCO à Bangkok, Inoue Aiko, mastère en gestion des patrimoines culturels à Tokyo, est arrivée au Vietnam. Au village de Duong Lâm, qui attire de plus en plus de touristes étrangers, cette volontaire du JICA aide les habitants locaux à développer le tourisme.

Cette fille qui vient de Tokyo, une ville moderne et développée, a vécu ses premières journées à Duong Lâm dans l'obscurité des coupures d'électricité éventuelles. Avec le temps, Aiko s'est adaptée. Elle participe même à la récolte dans les champs.

Aiko et Yoriko font visiter les ruelles sinueuses et les anciennes maisons aux touristes. Il y a nombre de personnes qui se sont perdues dans le village mais ces deux jeunes filles connaissent les chemins comme si elles avaient grandies ici.

Actuellement, Duong Lâm compte près de 1.000 maisons anciennes dont une trentaine a plus de 200 ans. Chaque fois qu'un groupe de touristes japonais arrive, Aiko se porte volontaire pour faire le guide. Cette Japonaise, née en 1979, prépare aussi pour des touristes des repas avec du riz, poulet et nem, accompagnés de thé vert, qui sont des plats typiques de Duong Lâm.

Hà Nguyên Huyên, patron d'une maison ancienne construite en 1848, juge que les experts japonais comme Aiko et Yoriko ont aidé les villageois à mieux comprendre la valeur de leur maison. Ces experts ont participé non seulement à la préservation des maisons mais aussi au développement du secteur touristique.

(source : Le Courrier du Vietnam)

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