Egalité des sexes : le Vietnam s’engage

Vous êtes ici : Actualité » Egalité des sexes : le Vietnam s’engage

Société

Egalité des sexes : le Vietnam s’engage

Egalité des sexes : le Vietnam s’engage
Agrandir le texte
Réduire le texte
Imprimer
Envoyer à un ami

(seronet.info) - Le Bureau vietnamien de lutte contre le sida a cherché à savoir combien de femmes étaient concernées par le VIH/sida dans le pays… Un élément important qui a conduit le pays à intensifier son engagement sur l’égalité des sexes dans le cadre de la lutte contre le VIH. Un sujet dont l’ONUSIDA a parlé fin mars.

En 2010, les femmes représentaient jusqu’à 30 % du total des infections au VIH enregistrées au Vietnam, rappelait récemment l’ONUSIDA. Un chiffre d’autant plus marquant qu’il n’atteignait pas 15 % avant 2005. Selon les données officielles, l’épidémie vietnamienne de VIH/sida "continue de se concentrer sur les consommateurs de drogues injectables", pour autant, les cas de VIH récemment signalés, semblent indiquer "une augmentation des transmissions du VIH [de la part des] hommes [vers] leur épouse ou partenaire sexuelle régulière".

"Le gouvernement vietnamien a pris de fermes engagements en faveur de l’élaboration d’une riposte complète au VIH", indique l’ONUSIDA dans un communiqué (24 mars). Il mise notamment sur l’égalité des sexes dans le cadre de sa stratégie nationale de développement social et économique. Pour cela, les autorités vietnamiennes ont réuni des organisations non gouvernementales et des personnes vivant avec le VIH. Tous ensemble, ils ont discuté des moyens et méthodes pour renforcer l’égalité des sexes dans la stratégie national de lutte contre le VIH/sida dont le dernier plan court tout de même jusqu’en 2020 !

"Nous devons intégrer les questions liées à l’égalité entre les sexes dans chacun des trois volets de notre prochaine Stratégie, lesquels incluent la prévention, les traitements et les soins anti-VIH, et l’atténuation des incidences", a expliqué le chef du Bureau vietnamien de lutte contre le sida. Sans trop entrer dans les détails, un gros travail a été fait pour "mieux répondre aux besoins des personnes les plus exposées à l’infection". Il s’agit notamment des consommateurs de drogues injectables, des professionnels du sexe et des femmes dont le partenaire sexuel "adopte un comportement à haut risque".

Un effort particulier doit être déployé pour "le renforcement rapide de la thérapie de maintien à la méthadone (…) qui pourrait permettre de mieux protéger les partenaires sexuels séronégatifs des consommateurs de drogues injectables."Il s’agit donc bien de protéger les femmes ayant des partenaires masculins consommateurs par injection. Par exemple, le Plan national envisage de créer "des services de prévention contre la transmission sexuelle du VIH pour les personnes suivant un traitement à la méthadone.

(source: seronet.info)
 

Nouveau Envoyer à un ami