Etudier au Vietnam : le témoignage d’Arthur (ESG Management School)

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Etudier au Vietnam : le témoignage d’Arthur (ESG Management School)

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Arthur Delbosco est étudiant à l’ESG Management School. Il est parti faire sa 3ème année de Bachelor à RMIT University Vietnam. Bien loin de la vie parisienne, il a du faire preuve d’adaptation. Ce qu’il en retient : « Ce sont les différences qui nous enrichissent tout au long de notre séjour ».

Qu’est ce qui t’a motivé à partir étudier à l’étranger ?

« Dans le cursus post-bac proposé par l’ESG MS, il est obligatoire de partir à l’étranger en 3ème année. C’est d’ailleurs ce qui m’a séduit dans cette école. Aujourd’hui s’ouvrir à l’international devient plus qu’une nécessité ! Face à la mondialisation économique et culturelle, il est très utile de voir et de comprendre ce qui se passe ailleurs. C’est aussi et surtout un enrichissement personnel. Rencontrer de nouvelles personnes, baigner dans une nouvelle culture, parler une nouvelle langue… Ce sont les différences qui nous enrichissent tout au long de notre séjour. »

Pourquoi avoir choisi le Vietnam comme destination ?

« Le Vietnam est en pleine évolution. Le pays connait une croissance économique spectaculaire accompagnée d’une évolution rapide des mentalités. Je voulais voir ça de mes propres yeux. Et je voulais surtout me confronter à la différence car les modèles asiatiques sont loin de nos modèles occidentaux. C’était un vrai challenge d’aller passer une année dans un pays où je ne connaissais personne et dans une nouvelle université où j’allais devoir rapidement m’adapter. Mais heureusement pour moi, le Vietnam est un pays dans lequel on se sent très bien et très vite. »

Comment s’est passée ton intégration ?

« L’accueil était formidable. Dès notre arrivée, les étudiants vietnamiens étaient ravis de nous rencontrer et c’était bien évidemment réciproque. Ils étaient très curieux, parfois même trop ! Ils nous posaient des questions sur un tas de sujets : nos origines, notre façon de vivre, pourquoi on avait choisir de venir au Vietnam. Bref, on a très vite été intégré, et dès les premières semaines, nous avons fait une vidéo ensemble (réalisé par RMIT). »
 
Le système d’enseignement vietnamien est-il très différent de celui en France ?

« L’université RMIT est une université australienne implantée au Vietnam depuis 2004. Le modèle des cours est donc calqué sur le modèle australien et dispensé en anglais. Nous sommes libres de choisir nos cours et les étudiants peuvent adhérer à des associations. Au Vietnam, la vie extrascolaire est tout aussi importante que nos études. Par rapport au modèle français classique, il y a moins d’heures de cours (14 heures de cours par semaine) mais les recherches demandées sont plus poussées. En fait nous travaillions plus par nous-mêmes et de façon très indépendante. »

Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées ?

« Du fait que tout soit différent il y a bien évidemment quelques difficultés d’adaptation. La langue peut être une barrière car les Vietnamiens ne parlent pas forcément très bien anglais, surtout lorsqu’on s’éloigne des quartiers touristiques. Mais au final la barrière est maigre car les signes et les sourires remplacent vite la parole. Nous avons trouvé un logement assez facilement, en une dizaine de jours. Le climat demande également un temps d’adaptation car il fait très chaud et il y a de fortes pluies pendant la saison humide, de fin avril à début novembre. Malgré ces petits inconvénients, si l’opportunité de repartir se présente je dirai oui sans hésiter. »

Quel bilan tires-tu de ton séjour ?

« Cette expérience m’a beaucoup apportée sur le plan personnel. Ainsi j’ai pu voyager, rencontrer des gens merveilleux qui m’ont beaucoup appris, même des choses très simples parfois. On se remet davantage en question après une telle expérience et on profite sûrement davantage. Sur le plan des compétences, j’ai également beaucoup appris car étudier avec des gens qui ne pensent pas comme soi demande de savoir s’adapter, surtout pour les travaux en groupes. Il faut toujours essayer de comprendre la culture de l’autre pour mieux travailler ensemble. »

Propos recueillis par Julie Bernichan

Source:
http://www.studyrama.com/international/etudier-a-l-etranger/etudier-au-vietnam/etudier-au-vietnam-le-temoignage-d-arthur-esg-92304

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