Jérémy est parti découvrir l'agriculture du Vietnam en stage

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Jérémy est parti découvrir l'agriculture du Vietnam en stage

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Jérémy Chevillard. Les étudiants disposent de parcelles de terre de l'université, de 5 m de long sur 1 m de large, où les étudiants cultivaient, amélioraient ou créaient les variétés de plantes.

Jérémy Chevillard, 19 ans, est fils d'exploitant agricole en production laitière à Pluméliau (Morbihan). Étudiant en BTS Analyse, conduite et stratégie d'entreprise, il a choisi l'Asie pour son stage.

Pourquoi ce choix de l'Asie ?

J'aime toucher à tout et j'ai déjà effectué plusieurs stages dans différents domaines. En première année, à partir d'avril, nous devons effectuer un stage à l'étranger de 4 à 6 mois. Les destinations de ce stage sont multiples. Le CFTA de Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), où j'étudie, n'a eu aucun élève à partir en Asie depuis 12 ans.

Est-ce compliqué de partir en stage au Vietnam ?

J'ai toujours aimé voyager, mais je n'avais jamais quitté l'Europe. J'aspirais à vivre quelque chose de complètement différent, et j'ai donc décidé de partir découvrir l'agriculture en Asie, et notamment au Vietnam. J'ai été mis en relation avec une Vietnamienne de Lorient qui a diffusé mon CV. Le 13 avril, je partais pour Ho Chi Minh City, la capitale économique.

Comment s'est passé le stage ?

Je devais travailler chez des maraîchers ou des cultivateurs de fleurs traditionnelles aux alentours de Dalat, dans le centre de Vietnam. Mais l'hébergement n'était pas facile à trouver. Les loyers étaient élevés et j'ai finalement obtenu un stage à l'université d'horticulture de Ho Chi Minh. Je logeais dans une guest house de l'université. J'étais sous la responsabilité de Duong, un étudiant de 21 ans. Chaque étudiant avait en charge une parcelle de terre de 5 m de long sur 1 m de large.

Comment se déroulait le travail agricole ?

Nous devions désherber les terrains laissés à l'abandon pendant les vacances et les travailler avec des pelles, des bêches et des binettes, car au Vietnam, il n'y a aucune mécanisation. Une fois le terrain prêt, on nous confiait des graines pour faire des croisements. Avec Duong nous avons croisé des graines de périlla. Nous avons semé et entretenu les graines pour obtenir des plants. Une fois à maturité, je les ai apportées au laboratoire de l'université pour vérifier leur qualité. J'ai beaucoup apprécié de travailler la plante de « A à Z ».

Quel est le bilan de cette expérience ?

Cela m'a beaucoup apporté sur le plan personnel. J'ai rencontré des gens accueillants qui m'ont beaucoup appris, même des choses très simples parfois. Malgré le travail difficile, les Vietnamiens restent toujours polis, aimables et prennent toujours le temps d'expliquer les choses. J'ai également appris à être beaucoup plus autonome et à travailler sans mécanisation. Après une telle expérience, on voit la vie différemment.

(Source info: jactiv.ouest-france.fr)

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