Les aventures d'Agathe au Vietnam

Vous êtes ici : Actualité » Les aventures d'Agathe au Vietnam

Société

Les aventures d'Agathe au Vietnam

Les aventures d'Agathe au Vietnam
Agrandir le texte
Réduire le texte
Imprimer
Envoyer à un ami

Une étudiante en école de commerce a fait un stage à Ho Chi Min ville.

«Le plus difficile, c'est peut-être la circulation. Tout le monde circule en scooter, c'est très pollué. Il faut un temps d'adaptation pour traverser la rue. Il n'y a pas de Code de la route, de feux, de passage pour piétons. Et, comme j'y suis allée pendant la saison des pluies, parfois en rentrant chez moi, j'avais de l'eau jusqu'aux genoux. » La personne qui trace, se parle, c'est Agathe Gaillard, jeune femme de 23 ans de retour de stage.

Agathe n'est pas partie n'importe où. Pour sa troisième année en école de commerce, l'Inseec, elle est allée proposer ses compétences au Vietnam, dans le bureau local du transporteur TNT. « J'ai trouvé ce stage par le biais d'une camarade de promotion. Mon travail consistait à déterminer pourquoi les filiales d'Hong Kong et du Japon perdaient de l'argent.

Ambiance cosmopolite
 
« Le 12 juin, Agathe s'est embarquée pour l'Orient lointain, avec pour seul contact, un mail expédié par TNT pour connaître sa date d'arrivée. « J'ai été très bien accueillie. Le responsable de l'agence située à Ho Chi Min ville m'a présentée à tout le personnel », explique-t-elle.

Là-bas, elle se retrouve avec d'autres stagiaires, un Allemand, là depuis trois mois et un Hindou, depuis un an. Et, dans cette ambiance cosmopolite, la seule langue de communication, c'est l'anglais. Même si ce n'est pas toujours évident, avec les différences d'accent.

Agathe partage son appartement avec deux autres colocataires français, « Laura une infirmière en stage à l'hôpital d'Ho Chi Min ville et Vincent en licence de management ». Les jeunes gens s'organisent facilement pour la nourriture. « Il y a de nombreux bouis-bouis dans les marchés où l'on peut manger des plats de riz avec des légumes et de la viande pour moins d'un euro. Pour l'eau, on ne prenait que de l'eau en bouteille. On avait le marché à côté pour acheter les légumes et cuisiner. Il faut tout marchander. Hormis dans les marchés touristiques, personne ne parle anglais. On communique par signe. Le marchand tape le prix sur sa calculette et nous, on tape dessus notre proposition. » Un vrai stage de commerce.

Martial Maury

(source: www.sudouest.fr)
 

Nouveau Envoyer à un ami