Les marchés émergents du Moyen-orient et d’Asie tirent la confiance dans le commerce mondial, selon l’enquête HSBC

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Les marchés émergents du Moyen-orient et d’Asie tirent la confiance dans le commerce mondial, selon l’enquête HSBC

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Les entreprises du commerce international des Émirats Arabes Unis, d’Inde et du Vietnam sont les plus confiantes dans le dynamisme des échanges mondiaux et dans leur développement au cours des six prochains mois, révèle le nouvel indice de confiance HSBC pour le commerce.

L’indice de confiance HSBC pour le commerce mondial recouvre un total de 17 marchés, dont des économies clés de la région Asie-Pacifique, du Moyen-Orient, d’Amérique latine, des Etats-Unis et du Canada, et de l’Europe.

Pour cette enquête d’opinion, la première du secteur de ce type, 5 120 PME du commerce international ont été interrogées sur leurs perspectives à six mois concernant : les volumes d’échange, les risques acheteurs et fournisseurs, les besoins de financements commerciaux, l’accès aux financements commerciaux et l’impact des variations monétaires et des réglementations sur leur activité.

Les résultats permettent de calculer un indice de confiance sur une échelle de 0 à 200, 0 correspondant au niveau le plus bas, 200 au niveau le plus élevé et 100 à un niveau neutre (les résultats de l’enquête sont présentés en détail dans les diapositives en attachement).

Indice de confiance HSBC pour le commerce – Résultat global

Les Émirats Arabes Unis (EAU), l’Inde et le Vietnam enregistrent des scores de 134, 133 et 132, respectivement ; les autres marchés affichent des perspectives positives, à l’exception de la France, où l’indice s’établit à 95.

Dans l’ensemble, la confiance dans les échanges se maintient fermement en territoire positif depuis la création de l’indice au premier semestre 2009.

Lawrence Webb, Directeur Trade & Supply Chain pour le groupe HSBC, a déclaré : « Le commerce joue un rôle clé dans la reprise économique mondiale. Le renforcement de la confiance des entreprises du commerce international au cours des douze derniers mois, en dépit du redressement ralenti des économies occidentales et de la récente crise au Moyen-Orient, est la preuve de l’importance des échanges.

La dynamique du commerce évolue clairement en direction des marchés émergents, où la reprise des échanges, alimentée par le commerce intrarégional, continue de stimuler le redressement de l’économie mondiale. Toutefois, les économies développées – et les Etats-Unis notamment – qui capitalisent sur les opportunités des marchés émergents, devraient également en bénéficier. »

La majorité des entreprises du commerce international d’Amérique latine (64 %), du Moyen-Orient (63 %), de la Grande Chine (63 %) et de l’Inde (61 %) tablent sur une hausse des volumes d’échanges au cours des six prochains mois. Au niveau mondial, plus de la moitié des entreprises interrogées (56 %), y compris celles du Royaume-Uni, des Etats-Unis, du Canada et d’Allemagne anticipent des perspectives favorables pour les volumes d’échanges.

 M. Webb a déclaré : « Notre enquête HSBC indique que les perspectives favorables des échanges sont durables, car les entreprises tablent sur un accroissement des volumes. Les importateurs et exportateurs d’Asie – et de l’Inde et d’Asie du Sud-Est en particulier – sont les plus confiants quant à leur capacité à obtenir les financements dont ils auront besoin pour faire face aux nouvelles commandes. La reprise étant désormais pleinement à l’œuvre en Asie, les contraintes de liquidité et de financement sont moins problématiques. Les entreprises du commerce international sont en outre moins préoccupées par les risques de défaillance des acheteurs et de non-livraison des marchandises par les fournisseurs, et déploient des stratégies pour atténuer et gérer ces risques. »

L’enquête révèle toutefois que les entreprises du commerce international s’inquiètent des variations de taux de change et de l’évolution de la réglementation des échanges. Les entreprises de la Grande Chine semblent les moins préoccupées par l’impact de la réglementation commerciale sur leur activité, mais elles sont aussi les plus inquiètes quant aux fluctuations monétaires.

Parmi les entreprises exportatrices et importatrices de la Grande Chine, 8 % seulement estiment que la réglementation commerciale aurait un impact défavorable sur leur activité, alors que 34 % redoutent que l’évolution des parités de change leur soit néfaste. Un tiers (33%) des entreprises du commerce international des Etats-Unis et du Canada sont pessimistes quant à l’impact des taux de change sur leur activité au cours des six prochains mois.

M. Webb a constaté : « Depuis la création de l’indice, il y a plus d’un an, les entreprises du commerce international nous disent qu’elles sont préoccupées par les taux de change. Pourtant, nous observons une hausse continue de leur confiance, ce qui permet de penser que si les taux de change sont l’un des nombreux risques que les entreprises internationales doivent gérer en permanence pour réussir, ils ne constituent pas nécessairement une entrave à leur développement. Seule une poignée de groupes de services financiers triés sur le volet sont en mesure d’aider à atténuer ces risques complexes à l’échelle mondiale. »

L’enquête indique en outre que le commerce intrarégional devrait continuer de soutenir les échanges mondiaux à un horizon de six mois. Les échanges des entreprises du commerce international de Hong Kong et de la Chine continentale devraient continuer de privilégier la Grande Chine, y compris Macao et Taiwan. Les Etats-Unis et le Canada commerceront principalement entre eux, les entreprises latino-américaines avec l’Amérique latine et les entreprises européennes avec l’Europe.

Toutefois, l’enquête montre que les économies émergentes sont de plus en plus attrayantes pour les entreprises exportatrices. Le pourcentage des entreprises du commerce international de la Chine continentale qui considèrent l’Asie du Sud-Est comme la région la plus prometteuse du point de vue du commerce a, par exemple, doublé depuis la création de la zone de libre-échange Chine-ASEAN, passant de 10 % à 20 % en l’espace de six mois. Les entreprises du commerce international des Etats-Unis sont aussi presque deux fois plus nombreuses (27 % contre 14 % il y a six mois) à compter sur l’Amérique latine pour leur expansion.

M. Webb a indiqué : « Tandis que les échanges intrarégionaux demeurent prioritaires, le développement de la consommation intérieure des marchés émergents constitue une opportunité pour l’émergence de nouveaux couloirs commerciaux qui profiteront à la fois aux économies développées et aux économies émergentes. »

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