De droite à gauche, debout, My Hao (l'interprète), Antoine Lassale (membre de l'équipe Un mo d'où), un représentant de la Croix Rouge à l'origine du choix de la famille pour l'attribution de la maison, Florian Février, Guillaume Rozier, Lisa Colleville, Julien Le Méhauté et une partie de la famille à qui va revenir la maison.

Julien Le Méhauté et ses copains sont à Can Giuoc depuis lundi dernier. Ils y construisent une maison avec l'association Un mo d'où.

Depuis quelques mois, le Pléguinais (Cötes-d'Armor) Julien Le Méhauté préparait, avec quatre de ses camarades étudiants à Caen, un séjour humanitaire au Vietnam.

Avec l'association Un mo d'où, ils prévoient notamment d'y construire, en trois semaines, une maison en briques de 70 m², grâce aux 2 000 € récoltés au fil des actions.

Des échanges très chaleureux

Depuis lundi dernier, ils sont à Can Giuoc, près d'Ho Chi Minh Ville, au sud du Vietnam. « Nous avons d'abord rencontré la famille à qui nous offrons la maison, ce fut un moment riche en émotions », témoigne le jeune homme.

Le chantier a commencé mardi, dans des conditions éprouvantes, « par 35 °C avec 80 % d'humidité dans l'air. Petit à petit, nous nous adaptons au rythme malgré deux malades dans l'équipe (en bon Breton, je tiens bon !) »

De 7 h à 16 h 30, les étudiants apprécient l'ambiance du chantier. « Grâce à une interprète, les échanges avec les ouvriers sont très chaleureux et enrichissants. » Les bénévoles sont logés dans un orphelinat, que l'association Un mo d'où ouvrira en septembre. En échange, ils participent à l'installation des meubles et des chambres pour préparer l'arrivée des enfants. « Les journées sont donc bien chargées ! »

Ravis de l'accueil qui leur est réservé, ils découvrent la cuisine vietnamienne. « Nous mangeons beaucoup de riz avec les baguettes, des sauces, du poulet, du porc ou du poisson. Au menu également, des bouillons avec de la farine de riz, des légumes et de la viande. Le midi, nous déjeunons chez la famille à qui nous offrons la maison, la cuisine est très bonne. Et le soir, nous mangeons face à l'orphelinat. »

(Source info: jactiv.ouest-france.fr)