Selon les statistiques vietnamiennes, il y aurait environ  75,000 étrangers représentant un peu plus de 60 nationalités (58% asiatiques, 28,5% occidentaux et 13,5 % divers...) vivant et travaillant sur place.

Avec une qualité de vie pour un  coût inférieur à leur pays d’origine, des opportunités d’affaires ou  d’emplois, le Vietnam attire de plus en plus d’expatriés.
 
Noël, Professeur d’Anglais Irlandais : « J'aime le mode de vie et la nourriture. De plus, les vietnamiens sont en général très amicaux  et  j’ai désormais de très bons contacts. Bien sûr, il y a quelques aspects parfois décourageants, par exemple, les visas et les permis de travail qui sont chers et difficiles à obtenir. Le bruit incessant également … Quelquefois il est aussi difficile d'obtenir une réponse claire de ses interlocuteurs qu’ils soient  employeurs ou dans l’administration"

Jeffreyson Liu, expatrié de Chine et dirigeant une agence de voyages : « je trouve que les vietnamiens sont des bosseurs et que le côté gastronomique est attrayant. Il n’y a pas de problème de communication et on peut facilement s’exprimer et échanger en Anglais ou même en d’autres langues. Il s’agit d’une économie émergeante  et le marché potentiel reste très prometteur. Habiter au Vietnam est relativement sûr, sans grand danger. Mais les procédures administratives sont compliquées et pas très explicites : Cela peut parfois ralentir les affaires et il faut être patient. »

Beaucoup s’investissent également dans des activités sociales ou humanitaires, tel  James Rhodes : « Je m’investis et  j'aime travailler avec le Village de l'Amitié pour aider les victimes de la Dioxine, dite   "agent Orange ", déversée sur le Vietnam durant la guerre. Les vietnamiens sont   en général très sentimentaux. Je découvre et j'aime leur culture, leur tradition qui sont très différentes des miennes »

Mais que cela soit  Noël ou James, tous deux partagent le même constat : « Les vietnamiens ne disent  pas directement les choses et leurs réponses sont parfois évasives. Ils ne montrent pas  leurs vrais sentiments : tout le contraire des occidentaux. Ils sont polis mais se méfient encore des étrangers... Parfois, ils  sont  hésitants  et ne prennent pas de décision de peur de fâcher quelqu'un dans leur hiérarchie… »

Mais ne serait ce pas là plutôt la « prudence, la réserve asiatique ou une marque de respect » ? La différence de culture certainement...
Il faut rester quelques années au Vietnam pour bien comprendre les vietnamiens.

(D'après la presse vietnamienne : VOV, DAN TRI et autres)