Retour heureux en Poitou des “ naufragés de Hanoï ”

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Retour heureux en Poitou des “ naufragés de Hanoï ”

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(la Nouvelle République - 22/04/2010) - Leur voyage en Asie aura duré quatre jours de plus. 54 membres d'un groupe de l'université de Poitiers ont fait leur retour hier. D'autres rentrent aussi.

Le bus estampillé Fram est arrivé hier à la technopole du Futuroscope avec quatre jours de retard sur le programme du séjour. A son bord, 54 Poitevins qui s'étaient embarqués pour deux semaines en Asie avec le comité d'action social Inter-Cas de l'université de Poitiers. Quinze jours au Cambodge et au Laos qui en auront finalement duré dix-neuf, avec un séjour supplémentaire et forcé au Vietnam. « Finalement, on a pu profiter d'un pays de plus », sourit Pierre Bonnin, le responsable du groupe, à la descente du bus.

 “ Un dimanche de plus dans la baie d'Along ”

Le vol du retour qu'il devait emprunter à l'aéroport vietnamien samedi dernier n'a finalement décollé que mardi à minuit, pour une arrivée à Poitiers hier à 15 h. Le sort de ces touristes-là a été pris entièrement en charge par la compagnie aérienne (Vietnam Airlines) et leur tour-opérateur (Mozaïc Voyages, basée à Migné-Auxances). « Vous pouvez les citer dans votre article, ils ont été formidables, souligne Pierre Bonnin. Ils nous ont dégoté gratuitement le gîte et le couvert dans un hôtel de Hanoï. Et le tour-opérateur a même organisé des sorties supplémentaires pour nous faire passer le temps. »

Le groupe a ainsi passé la journée de dimanche du côté de la mythique baie d'Along, « un détour qui n'était pas prévu ». Une promenade en jonque qui a fait oublier la galère passagère. Même si quelques inquiétudes se sont fait jour au sein du groupe. « On ne savait vraiment pas dans quels délais on allait pouvoir rentrer, raconte Pierre Bonnin. Il a fallu s'organiser, par exemple, pour trouver des médicaments qui allaient faire défaut. On en a obtenu auprès de l'hôpital français de Hanoï et de certains pharmaciens pas trop regardants. »

Les Poitevins ont aussi été en contact avec l'ambassade de France, « où une conférence de presse était organisée chaque jour », mais sans avoir réellement besoin de ses services, chouchoutés qu'ils étaient par leurs interlocuteurs sur place. « Écrivez que nous sommes quand même des naufragés heureux », conclut Pierre Bonnin.

Philippe Bonnet

la Nouvelle République

http://www.lanouvellerepublique.fr/

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