TOURCOING / SOLIDARITÉ : Deux étudiants oeuvrent auprès des enfants du Vietnam

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TOURCOING / SOLIDARITÉ : Deux étudiants oeuvrent auprès des enfants du Vietnam

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Elle vient de revenir du Vietnam. Au mois de juin, accompagnée d'un camarade de classe, Chloé Thuin est partie à Hô Chi Minh Ville pour aider les enfants de la rue. L'expérience a été concluante.

Elle n'est pas prête d'oublier son séjour humanitaire. Chloé Thuin est revenue littéralement enthousiaste de son travail au Vietnam. Elle a des souvenirs pleins la tête, des anecdotes à n'en plus finir, et surtout... elle a lié des contacts inoubliables. « C'était extraordinaire et  très enrichissant. On a vraiment pu plonger dans la culture authentique du pays », confie la jeune fille.

 Nous l'avions rencontrée en janvier dernier. Dans le cadre d'un projet scolaire, elle venait de créer, avec trois autres camarades, l'association Vivons le Vietnam pour récolter les fonds nécessaires à une action sur place en faveur des enfants défavorisés. La structure  Poussières de vie, qui agit in situ à longueur d'année, devait les accueillir.
 
Et, même si elle n'a pas réussi à réunir l'argent suffisant, Chloé Thuin ne s'est pas découragée. Elle n'a pas changé la nature de son projet. « On ne pouvait pas abandonner après tout le travail entrepris », explique-t-elle. L'association s'est divisée sur la destination de cette première expérience humanitaire. Certains ont préféré oeuvrer en Grèce, tandis qu'avec Yohan, ils ont tenu bon. Ils ont puisé dans leurs économies pour régler les billets d'avion, se gardant d'écorner les 650 E de budget, recueillis pour l'action proprement dite.

 Achat de fournitures et cours de français

Ils sont restés à pied d'oeuvre une vingtaine de jours, au mois de juin. Chloé se souvient : « Nous sommes arrivés de nuit à Hô Chi Minh Ville. La permière impression que l'on a eue c'est la chaleur, mais une chaleur très agréable ». Puis, sans attendre, le travail a

commencé. Suivant leur principe de réaliser des achats locaux, les deux étudiants ont écumé les magasins du coin à la recherche de toutes sortes de fournitures, des crayons, des pots de peinture, de la colle... « Avec tout ce qu'on a trouvé, nos protégés sont parés pour un moment » , assure Chloé.

 Durant le temps du séjour, les jeunes ont organisé des cours de français avec les enfants. Les plus petits avaient 10 ans, les plus âgés 20 ans. Par l'intermédiaire de jeux, ils leur ont appris le b.a.-ba. Chloé Thuin commente : « Faire prononcer le français, c'est tout une aventure. Ils ont beaucoup de mal avec les R, S, ou F, par exemple ».

À d'autres occasions, il y a eu des échanges sur les particularités culturelles respectives.. « On avait amené plein de documents pour faire découvrir la France. Ils étaient vraiment intéressés et impressionnés par les photos de Versailles ». Eux, en retour, leur ont  décrypté la signification de quelques attitudes du cru. « Croiser les bras ou mettre les mains dans les poches », par exemple, est un signe d'intérêt lors d'une conversation.

 La mission était, par tous moyens appropriés, de valoriser de jeunes Vietnamiens défavorisés, de les mettre en avant afin qu'ils parviennent à prendre confiance en eux. Alors, les étudiants les mettaient aussi souvent que possible devant le tableau, les filmaient et les prenaient en photo.

 La dernière matinée fut consacrée à une séance « Crêpes à la bière », pour se régaler d'une spécialité typiquement régionale. Chloé Thuin conclut : « Notre visite a été bénéfique. Ils auraient aimé que l'on reste plus longtemps ».

Le climat d'aventure et d'enrichissement réciproque qui a entouré cette première mission, lui donne envie de continuer dans l'humanitaire. En attendant, elle espère que les étudiants, qui la suivront dans son cursus, continueront le projet entamé au Vietnam...w

MATHILDE ESCAMILLA

(source: www.nordeclair.fr)

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