Un si bel ambassadeur du Vietnam

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Un si bel ambassadeur du Vietnam

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(www.ledauphine.com - GAP, Hautes-Alpes) - Le Vietnam, le cinéaste l'aime tellement qu'il y habite six mois par an et cela depuis longtemps déjà: « je loue à Hanoï, une ville créative et intello, j'aime son charme, même si le bruit est rebutant, et qu'elle soit moins dynamique que Saïgon. Cela me permet de voyager facilement et d'aller à la rencontre des minorités. Il y a un champ d'action énorme pour faire des films, des photos, des textes que je ne retrouve pas dans le sud. »

Patrick Moreau va faire partager son amour pour ce pays des « dix mille printemps » et promet d'étonner ses hôtes, les spectateurs du cinéma Le Centre. « Au début, je leur ferai découvrir le nord du pays, sur les traces d'un jeune peintre, Pha Huy Thong. Ce qui permettra de voir comment se fabrique le papier traditionnel, le Do, et comment se récolte le Son Mai, la résine obtenue en saignant les arbres à laque ». Il permettra également le travail des feuilles d'or dans la région de Khieu Ky et de faire connaissance avec les orpailleurs H'mong de la province de Ha Giang.

Rencontre avec Henri de Monfreid

Le cinéaste-conférencier conviera ensuite le public dans une rencontre plus intimiste avec les Vietnamiens. « J'ai voulu montrer ce qui m'intéresse, aussi bien les rites et pratiques religieuses, comme j'ai la chance de vivre avec eux dans leur pays ».

Son coup de foudre pour l'Asie du Sud-Est date d'une trentaine d'années. Aussitôt après le bac, il s'est lancé, à Rennes, dans l'étude des langues orientales: le Kurde, l'Arabe et le Russe. Bien décidé à voyager, lui qui, élève de première, avait remporté le Trophée de la Fondation Zellida, bourse étudiante pour son projet sur la pêche à l'éponge dans le canal de Djerba. Une récompense qui lui a permis alors de faire la connaissance de l'idole de son enfance, Henri de Montfreid!

Nomades du fleuve Indus

Il fait alors, à l'Institut des langues orientales, la connaissance du cinéaste Emmanuel Braquet qui, préparant un film sur le Kurdistan, l'embauche comme assistant. Puis avec ce même ami, il co-réalise quelques temps plus tard, un film sur l'Afghanistan en guerre.

Il intègre ensuite la famille “Connaissance du Monde” avec un long métrage sur l'Indus: « j'y ai rencontré les Mohana, ces nomades Pakistanais qui vivent dans leurs bateaux à voiles rectangulaires et qui n'ont jamais mis le pied à terre ».

Viendra ensuite “Indochine, au fil du Mékong”, puis un film sur le Vietnam, un autre encore sur Québec et le Saint-Laurent.

Il sera donc à Gap demain mercredi avec un second film sur le Vietnam et promet d'y revenir bientôt avec cette fois, un film sur le Laos: « je suis actuellement en repérage, je cherche en fait, mon fil conducteur »!

par Agnès BRAISAZ le 09/11/2010

(source: www.ledauphine.com)

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