Vietnam, l’éveil du luxe

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Passée de pays en développement à pays émergent, la République socialiste du Vietnam affiche une croissance parmi les plus élevées de la planète. Le pays, réputé pour la beauté de ses paysages, est jeune, avide de consommer, et le luxe participe de cet essor prodigieux. État des lieux, de Saigon à Hanoi via Danang.

Engagée par le pouvoir vietnamien en 1986 pour relever l'économie de la nation et empêcher une grave crise politico-sociale, la politique du Doi Moi (le « renouveau »), aboutira, entre autres réformes de fond, à accorder le droit à la propriété privée. En 1992, tout l'appareil administratif s'intègre au marché économique mondial : enrichissement de la population, hausse du niveau de vie et, à l'extrême, des disparités sociales notables. République socialiste contrôlant de près la presse, la télévision et Internet, même si le wi-fi est gratuit partout, le Vietnam a largement ouvert ses portes aux « Viêt kièu », ces Vietnamiens d'outre-mer, occidentalisés, partis vivre ou étudier aux États-Unis, en France, en Australie au début de la guerre, et jamais revenus. Porteurs de capitaux, ils sont encouragés par le pouvoir à investir dans le pays, avec une préférence appuyée pour la finance et l'immobilier. Aujourd'hui, le Vietnam exporte poivre, café, riz, thé, latex, minéraux, textile et mobilier. La plupart des firmes danoises y sont implantées, à l'instar des fabricants français Roche Bobois, Sentou ou du fabricant de luminaires Forestier.


Le Press Club (ci-contre), institution de Hanoi consacrée à l'écriture reprise par le groupe Openasia, abrite un bistrot décoré de laques et de symboles. Le chef étoilé Alain Dutournier y a ouvert une table gastronomique.

Saigon, l'ancienne perle de l'Extrême-Orient, nommée Hô Chi Minh-Ville après la guerre, et capitale économique du pays, est devenue une métropole frénétique où le commerce, le spectacle, les distractions, la mode se consomment avec ferveur. Les codes visibles de la réussite vont du clinquant au kitsch. Un numéro de téléphone portable ou une plaque d'immatriculation peuvent être payés 1 million de dollars (912 000 euros) à condition que n'y figurent que des huit, le chiffre de la chance. Chaque samedi après-midi, à l'heure du « high tea », le Park Hyatt Saigon est le théâtre de la plus haute concentration au monde de sacs Hermès en croco Himalaya. Ici, le luxe venu d'Europe et de France est une valeur étalon. Il permet de se démarquer de l'imitation de ce qui vient de la Corée du Sud : films, chansons, modes, coiffures, maquillages... Plus austère - encore sous le coup d'un couvre-feu récemment passé de minuit à 1 heure du matin -, moins peuplée, Hanoi est la capitale officielle du Vietnam, comme elle fut celle de l'Indochine française, le fief centralisé du pouvoir et des grandes fortunes cachées. Une ville préservée, contre toute attente, où la tradition côtoie la modernité et où la population est considérée plus intello qu'à Saigon la frivole. La rivalité entre les deux villes, distantes de 1 500 kilomètres, n'est pas une légende. Les Vietnamiens du Nord rêvent d'aller vivre dans le Sud, où la vie semble plus facile et où l'on fait fortune plus vite. L'inverse n'est pas valable, quoique, depuis peu, artistes, écrivains, réalisateurs, acteurs originaires du Nord qui ont réussi dans l'industrie du spectacle à Saigon amorcent un retour à Hanoi. Leurs idées, projets et ambitions y échappent à la médiocrité adulescente du Sud pour renouer avec l'intellect, la maturité et une reconnaissance internationale.

« Eldorado inouï »

La mode, premier luxe accessible, est une question vitale pour les Vietnamiennes. Un peu moins pour ces messieurs, quand bien même une génération de trentenaires ne jure que par Prada, Gucci et Etro. À Saigon, Dior, Chanel, Louis Vuitton sont au pinacle tandis que Hermès est tenu pour la référence absolue. Si toutes les marques occidentales sont présentes à Saigon, leur entrée à Hanoi est plus pondérée : le Trang Tien Plaza, vaste « luxury mall » construit dans un style Art déco douteux, abrite Louis Vuitton, Salvatore Ferragamo, Dior, Bvlgari, Ermenegildo Zegna, Rolex, Cartier... Quant à la Metropole Gallery, contiguë au Sofitel Legend Metropole, elle accueille Chopard, Vertu, Breguet, Richard Mille, Montblanc, Lalique, Bottega Veneta, le fleuriste Métaphores. Rayon joaillerie, les Vietnamiennes ne vivent que pour les diamants - le jade, c'est pour les touristes. Les pierres sont achetées dans le cadre de circuits verrouillés et montées par des officines quasi secrètes. À Saigon, l'adresse impérative pour s'en couvrir est Madame Thérèse, une rare joaillière qui a pignon sur rue.


Ouvert dans les murs d'un ex-comptoir de la soie, à Hanoi, le nouveau magasin Hanoia (ci-dessous à gauche) vend l'intégralité des collections d'objets en laque avec variations autour du « bleu Hanoi » - DR

À Hanoi, sobriété oblige, on mise sur d'autres parures, plus contemporaines et arty. « Les riches Hanoïennes ont les mêmes exigences que leurs consoeurs de Saigon, mais elles aspirent à plus de retenue. Au-delà d'un certain âge, elles consacrent leur fortune à la charité. Elles y investissent des sommes colossales et beaucoup de leur temps. Redonner aux autres quand on a beaucoup gagné est une vertu indispensable. Ce qui peut expliquer pourquoi la culture du luxe au Vietnam reste si différente », observe le décorateur Luc Lejeune, installé à Saigon où il a fondé l'agence de design d'intérieur Noor, active de Danang à Oman via les Émirats, Chypre et la Sardaigne. Frais émoulu de Sciences Po, oeuvrant pour l'ONU, Lejeune a débarqué à Hanoi en 1991. « C'était la Corée du Nord, raconte-t-il. On n'y croisait que des diplomates russes et cubains, des politiques venus de toutes les républiques soeurs. J'ai vu le pays bouger, s'ouvrir, exploser, surtout quand, en 1994, l'embargo des États-Unis a été levé. Cette période du Doi Moi a été incroyable. Saigon, qui était fermée, figée depuis 1975, est devenue une ville en folie, un eldorado inouï pour les financiers de Hong Kong et de Singapour, suivis de près par les Japonais, les Français et les Australiens qui tiennent le Vietnam pour leur terrain de jeu. » Associé à l'architecte et décorateur anglais David Hodkinson, accessoirement chargé des magasins Goyard, Luc Lejeune a réalisé les décors de nombreux hôtels et restaurants de luxe au Vietnam dont le nouveau Four Seasons de Hoi An, « une petite ville côtière jadis connue sous le nom de Faifo, dit-il. C'est une ville historique, fief de la soie, et peut-être la destination la plus chic du Vietnam, si tant est que le mot chic convienne au Vietnam ».

L'hôtellerie de luxe est un enjeu vital au Vietnam, en ville comme en villégiature. À Saigon, voisinant avec les Park Hyatt, Nikko, Renaissance et Lotte, The Reverie, propriété chinoise, est le seul des Leading Hotels of the World référencé. Avec son piano en malachite, ses horloges en or, ses 286 chambres et ses suites à 15 000 dollars la nuit, le palace est un délire décoratif absolu, un Las Vegas miniature « décoré par des Italiens dont nul ne voudrait en Europe ». À l'inverse, le guide de Mr & Mrs Smith recommande l'An Lam Saigon River, l'unique adresse de charme dont le luxe échappe aux standards locaux. À Hanoi, le ton est plus mesuré. L'hôtellerie de luxe est dominée par le Sofitel Legend Metropole, bientôt concurrencé par le projet Park Hyatt et par un Four Seasons de 80 chambres à venir, dressé en bordure du lac Hoan Kiem. Ce dernier sera le voisin de l'Apricot, un rutilant palace inauguré voilà peu par les propriétaires de la galerie d'art contemporain du même nom, l'une des plus importantes au Vietnam. Ce changement de paysage est ouvertement encouragé par Nguyen Duc Chung, le maire de Hanoi, élu en 2016. « La ville est au seuil d'un profond bouleversement et présente tous les signaux d'un potentiel prodigieux concernant notamment les produits et entreprises de luxe français », explique Bertrand Lortholary, l'ambassadeur de France au Vietnam, en poste depuis septembre 2016. Passé par Washington, New York, la Chine, l'Indonésie, M. Lortholary est unanimement apprécié à Hanoi, qu'il voit comme « la vitrine des relations franco-vietnamiennes », au-delà des liens historiques et patrimoniaux.

« Prestige à la française »

« L'approche du luxe au Vietnam est un sujet complexe », prévient l'architecte Michel Deterpigny. Fort actif au Vietnam où il a souvent séjourné en qualité de consultant et collaborateur pour les lignes d'objets « lifestyle » en laque pour un groupe de luxe français, il s'est vu confier voilà peu, par des investisseuses vietnamiennes privées, la direction artistique d'un futur complexe hôtelier et résidentiel, situé à 500 kilomètres au sud de Hanoi, au bord de la mer de Chine. « Entre Saigon et Hanoi, le décalage est frappant, bien que Hanoi bouge vite et beaucoup depuis peu de temps, raconte l'architecte. À Saigon, le bling-bling est plus assumé, plus joyeux, plus moderne, plus végasien. À Hanoi, on reste austère, on tourne autour des références françaises en matière de style : les riches veulent des maisons Napoléon III, des manoirs du xixe siècle. » Louis XIV est d'ailleurs à l'origine de D'.Palais, un fastueux programme immobilier développé par le groupe vietnamien Tan Hoang Minh, dans une tour de 27 étages, érigée non loin du lac de l'Ouest. « La volonté de prestige à la française mêlée à un syncrétisme adoptant et assimilant dans le désordre tout ce qui fait sens ailleurs, est une ­expression du luxe vietnamien, analyse Michel Deterpigny. Il s'agit de rattraper le temps perdu en brûlant les étapes sans aucune phase de transition. Le plus étonnant est que cela fonctionne. » Quant à décorer ces intérieurs où il arrive qu'on gare sa Fat Boy Harley-Davidson, sa Ferrari, voire sa Rolls Royce à calandre dorée dans le salon, les grandes tendances et goûts se portent sur le contemporain haut de gamme (on débute avec Armani / Casa avant de passer à Promemoria), les antiquités chinoises et françaises, l'art contemporain, sur les couleurs rouge et argent - la fortune, la chance -, nonobstant l'incontournable feng shui, indispensable dans le privé pour honorer la mémoire des anciens.

Michel Deterpigny a aussi réalisé à Hanoi, en bordure du très huppé lac de l'Ouest, la résidence de Nguyen Thi Nhung, cofondatrice avec Christian de Ruty et Doan Viet Dai Tu du groupe Openasia. Établi à Hanoi depuis 1994, opérant à Saigon et à Hong Kong, Openasia est un groupe entrepreneurial d'investissements privés. Ses principales activités portent sur le développement de l'eau minérale naturelle Alba, servie sur les meilleures tables du pays. S'y ajoutent les hôtels thermes et spas Alba dont celui de Thanh Tan, à Hué, réputé pour ses sources d'eau chaude, en cours de rénovation sous la menée de l'architecte japonais Yo Ikegami (réouverture annoncée pour la fin 2017). Openasia pilote également l'introduction et le développement « retail » des marques et maisons de luxe européennes au Vietnam. En tête : Hermès, dont le nouveau magasin de Hanoi a été inauguré en octobre 2016 dans les murs du Metropole, mais aussi Kenzo, Emilio Pucci, Chopard, Saint Laurent Paris, Bang & Olufsen ou Bottega Veneta. Openasia est aussi à l'initiative de Hanoia, première marque de luxe 100 % vietnamienne ressuscitant l'artisanat séculaire de la laque, traitée sur un mode haut de gamme et créatif. Voilà quelques saisons, Openasia a repris le vénérable Press Club, institution hanoïenne voisine du Metropole. Consacrée à l'écriture, l'adresse - point de rencontre des élites intellectuelles de la ville - abrite le bistrot-terrasse panoramique Plume et la Table du Chef, de l'étoilé Alain Dutournier. Un événement venu renforcer la présence des chefs français en ville, dont le Breton Didier Corlou, ex-Metropole, désormais à la tête d'un petit empire gastronomique local avec les restaurants Porte d'Annam, DC, Madame Hien, La Verticale...

Quant à Pierre Gagnaire, très présent en Asie, il opère à La Maison 1888, le restaurant gastronomique du nouveau complexe cinq-étoiles InterContinental ouvert à Danang et décoré par l'architecte star et paysagiste Bill Bensley. Installé entre Bali et Bangkok, Bensley a récemment livré le J.W. Marriott Lamarck University, autre luxueux complexe situé sur l'île-casino de Phu Quoc, le Phuket vietnamien, où l'on recense plus de trois cents hôtels dont un tiers de cinq-étoiles. C'est là que le groupe espagnol Meliá vient d'inaugurer le Sol Beach House. Présent à Hanoi dans une immense tour de l'ancien quartier français, Meliá y assure une prestation hôtelière de très haut niveau. Enfin, le centre du pays bouge : on y respire mieux quand, l'été, on étouffe à Hanoi et à Saigon. Situé au sud-est de la péninsule, perché à 1 500 mètres d'altitude, entre lacs et forêts, Dalat a gardé son environnement colonial à la française avec maisons de style deauvillien. Quelques hôtels, dont l'Ana Mandaras Villas, proposent une ambiance singulière ; le vrai luxe, celui des atmosphères, reste encore préservé. Un luxe que Voyageurs du Monde s'emploiera à faire découvrir en organisant sur mesure des séjours et périples documentés et enrichis par des initiatives locales triées sur le volet. De Saigon à Hanoi, des montagnes du nord de Ha Giang encore peu visitées aux hauts plateaux du Centre, des villes côtières de l'Est aux complexes insulaires du Sud, l'agence dispose des meilleurs relais, réserve dans les meilleurs hôtels ou les établissements les plus décalés et vole avec Vietnam Airlines ou Air France, voire Singapore Airlines. Au départ, Voyageurs du Monde fournit carnet de voyage et appli personnelle. Sur place, sélection des bonnes adresses, conciergerie privée, assistance permanente, prêt gracieux de téléphone portable local facilitent la vie. En définitive, une pleine prestation optimale et efficace.


Le resort Sol Beach House inauguré en avril par le groupe espagnol Meliá sur l'île de Phu Quoc.

www.voyageursdumonde.fr
 

Hanoia, l'artisanat haut de gamme

À l'instar de la céramique, de la corne, du bois, de la broderie et de la soie, la laque, issue d'un artisanat émérite, était autrefois utilisée pour les objets de luxe. Sa production individuelle sera bannie après 1954 au profit d'une filière coopérative et d'une qualité aléatoire. Traditionnellement, une quinzaine de villages autour de Hanoi perpétuent cet art considéré comme fortement identitaire. Fondée en 2015 par Nguyen Thi Nhung et Christian de Ruty (Openasia), la maison de hautes laques Hanoia est considérée à juste titre comme la première marque de luxe purement vietnamienne. Fondée sur le rachat d'un atelier artistique déjà élitiste à qui les grandes maisons parisiennes passaient commande de beaux objets décoratifs, Hanoia ambitionne de fusionner artisanat, création, luxe et excellence, sauvegardant un savoir-faire ancestral et jetant des passerelles entre le Vietnam et la France. Outre un processus de réalisation lent et minutieux, chaque objet sorti des ateliers d'Hanoia symbolise le brio recouvré d'un savoir-faire unique désormais revalorisé par la création. Plus de 300 personnes travaillent dans ces ateliers. Celui de Ha Thai, proche de Hanoi est réservé aux objets ; celui de Binh Duong, à Saigon, aux bijoux. Hanoia dispose aujourd'hui de plus de trois cents références diffusées dans quatre magasins. Le plus récent d'entre eux, inauguré en novembre 2016 à Hanoi, a été aménagé avec élégance dans un vénérable comptoir de l'ancienne rue de la Soie, l'Heritage House, au coeur du quartier des 36-Rues. Les best-sellers de la marque : la boîte à thé, les bracelets Joséphine et le « bleu Hanoi », couleur tutélaire s'il en est. Signe qui ne trompe pas, la mairie de Hanoi et l'ambassade de France se fournissent auprès de Hanoia pour leurs cadeaux officiels. Si les collaborations menées avec les grandes maisons de luxe et de prestigieux décorateurs français restent tues, Hanoia s'enorgueillit de travailler avec les plus talentueux créateurs de mode vietnamiens pour ses collections mode et textile. Véritable star au Vietnam, Do Manh Cuong a collaboré à la ligne de bijoux. Installé à Saigon où il habille stars et socialites, premier créateur vietnamien à intégrer l'Asian Couture Federation, Cong Tri griffe la collection Signature, intégralement réalisée en soie laquée, matière autrefois réservée aux hautes castes et ici bluffante d'inventivité. www. hanoia.com

L'hôtel Sofitel Legend Metropole

Inauguré en 1901, le Grand Hôtel Métropole est la réponse indochinoise au Raffles de Singapour. S'il n'est pas le premier établissement hôtelier de la capitale, il est le premier palace. Illico fréquenté par le gotha politique, financier, aristocratique, militaire, journalistique et colonial, décoré avec faste et doté de tout le confort moderne, le Métropole voit passer tout le XXè siècle voyageur, dont l'écrivain Graham Greene qui s'en inspira pour écrire Un Américain bien tranquille.

Hô Chi Minh au pouvoir, le Métropole est rebaptisé Thong Nhat (l'hôtel de la Réunification) et servira de « guesthouse » au gouvernement vietnamien. Agrandi et surélevé d'un étage en 1962, l'hôtel devient le bastion des correspondants de guerre américains, vite remplacés par « Hanoi Jane » Fonda, Susan Sontag et Joan Baez, militant farouchement contre l'intervention des États-Unis au Nord-Vietnam. De fait, l'hôtel est l'unique adresse où les étrangers peuvent séjourner. Il est aussi le premier exemple de joint-venture - réussi - entre le gouvernement vietnamien et une société étrangère privée : en 1987, l'agence Hanoi Tourism signe avec Pullman International Hotel un accord historique. L'ancien palace colonial est restauré, réaménagé, redécoré et rouvre en 1992, récupérant au passage son nom, le Metropole. Devenu Sofitel Legend, l'hôtel est le premier cinq-étoiles du pays. Redécoré sur le mode « indochic », l'hôtel qui abrite 364 chambres et suites voit défiler le gotha mondial, de Juan Carlos à Angela Merkel, sans oublier Catherine Deneuve - le film Indochine, dans lequel l'actrice française joue, est ici culte. Le Bamboo Bar y est un spot incontournable juste à côté de la piscine en plein air. Les trois restaurants voient passer têtes connues et célébrités, le petit-déjeuner est somptueux. Aile historique, aile Opéra, accueil plein sourire : le Metropole abrite aussi une galerie de négoces de luxe, un spa, une batterie de services imparables et des compositions florales grisantes. www. sofitel.com

Pierre Léonforte

(Source info: www.lesechos.fr)

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