Le Vovinam Viet Vo Dao se pratique dans des clubs présents dans la plupart des grandes villes de France.

Le Vovinam, de son nom complet Vovinam Viet Vo Dao, a été créé après-guerre par Nguyên Lôc, après avoir parcouru le pays pendant plusieurs années.Dans la grande famille des arts martiaux, le Vovinam Viêt Vo Dao prend de plus en plus de place. Il fut présenté officiellement en 1945 par Nguyên Lôc, le Maître Fondateur, après que ce dernier ait parcouru le pays pendant plusieurs années. Son but était de réunir toutes les techniques issues des arts martiaux et styles de combat présents au Vietnam.

Jusqu’en 1963 on ne parlait que de Vovinam («art martial vietnamien»).

Une bataille de nom

Le conseil des maîtres décida alors de lui accoler le terme Viêt Vo Dao («la voie de l’art martial vietnamien»). En France, on parle de Viêt Vo Dao pour définir les arts martiaux vietnamiens. Cependant, en 1998, le maître Lê Sang, successeur désigné de Nguyên Lôc, a appelé à ne plus dissocier les deux termes. Dans le magazine Budo International, Lê Sang expliquait que : «le sens de Vovinam, c’est art martial vietnamien, cela se référe à notre école sur le plan technique. Le Viêt Vo Dao signifie la voie de l’art martial vietnamien et se référe à la philosophie du Vovinam». C’est depuis les années 1970 que le Vovinam a été importé en France par Me Tran Nguyên Dao et Me Suddo Russian. Ces dernières décennies, il connaît une très forte progression, notamment grâce à l’aspect spectaculaire des démonstrations lors des différents Festivals d’arts martiaux.

En effet, le Vovinam est surtout connu pour sa particularité : le ciseau ou Don Chan. Il s’agit d’attaquer un ou plusieurs adversaires, en le saisissant ou le percutant avec les jambes, un peu à la manière du «ciseau» en football. Soyez prudents, ne faites pas ça chez vous !

(Source info: coteyvelines.fr)