Au Vietnam, le changement climatique expliqué aux jeunes

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Au Vietnam, le changement climatique expliqué aux jeunes

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À l’occasion de la COP21, grande conférence de l’ONU sur le climat, GEO vous emmène aux quatre coins de la planète à la rencontre de ces héros qui changent le monde*. Parmi eux, la Vietnamienne Hong Hoang, qui s’évertue à sensibiliser les jeunes d’Asie du Sud-Est aux questions environnementales, dans une région particulièrement vulnérable au changement climatique.

Activiste climatique, tel est son métier. Quadra dynamique et passionnée, la Vietnamienne Hong Hoang est coordinatrice du mouvement "350.org", en Asie du Sud-Est. Une région particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique, du fait de la montée des eaux. La mission de Hong Hoang consiste à faire prendre conscience à la jeunesse du Vietnam, de Singapour, du Cambodge, du Laos, de la Birmanie et de la Thaïlande que chaque geste a un impact sur l’environnement. "C'est difficile de changer les mentalités des personnes âgées, donc j'ai commencé avec les jeunes, explique-t-elle. On leur montre qu'ils peuvent agir à leur échelle, en organisant des événements là où ils travaillent ou dans leur fac…" À l’image de cette mobilisation lancée en mai dernier, dans les rues d’Ho Chi Minh-Ville, pour appeler à la protection de la Grande Barrière de corail.

Créé en 2008, le réseau mondial "350.org" est aujourd’hui présent dans 188 pays, où il contribue à diverses campagnes de sensibilisation autour des questions environnementales. Outre la lutte contre le projet d’oléoduc Keystone XL en Amérique du Nord et le lobbying anti-énergies fossiles à travers le monde, le mouvement se targue d’avoir contribué au succès de la "marche du peuple pour le climat", qui a rassemblé quelque 400 000 personnes, à New York, le 21 septembre 2014. La prochaine se tiendra à Paris, le 29 novembre, à la veille de l’ouverture de la COP21, grande conférence de l’ONU pour le climat.

Quant à ce nom étrange, "350.org", il fait référence à la concentration de dioxyde de carbone dans l’air. "Pour préserver notre planète, les scientifiques préconisent que nous réduisions la quantité de CO2 dans l’atmosphère de son niveau actuel, 400 parties par million, à moins de 350 ppm", peut-on lire sur le site de l’organisation. Pour information, "une partie par million représente un dix-millième de pourcent. Une concentration de 400ppm indique donc que le CO2 représente 0,04% des molécules d’air sec", précise doctement le ministère de l’Écologie.

* Une série co-produite avec Climate Heroes.

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