Hué, porte d'entrée impériale au Vietnam

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Hué, porte d'entrée impériale au Vietnam

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Porte d'entréeEnsemble de HueQuelques visites et endroits sympathiques

Porte d'entrée

Hué, ancienne capitale politique du Vietnam (de 1802 à 1945), dévoile son patrimoine architectural exceptionnel.

C'est chaque matin le même balai : en quelques heures, les rues de Hué se remplissent d'une foule compacte. Les motocyclistes, les "vélos-pousse" et les piétons s'entremêlent jusqu'au cœur des carrefours. C'est une masse humaine qui semble se déplacer comme les eaux d'un fleuve à travers la ville, dans un grand fracas de klaxons. A peine sorti des hôtels internationaux, on plonge dans le quotidien d'une population qui vit pour l'essentiel du commerce et de l'artisanat. Hué s'est fait notamment une spécialité des chapeaux coniques, que l'on trouve sur de nombreux étalages du marché de Dong Ba. Le long de la rue Lê Loi, au dessus de la rivière des Parfums, ce sont les marchands de vêtement qui proposent des tuniques en soies naturelles.

Une ville dans la ville

Mais c'est sur l'autre rive que se trouve le véritable joyaux de la ville : juste au bout du pont Phu Xuan, se dresse la citadelle, construite sur le modèle de la Cité Impériale de Pékin. Treize empereurs de la dynastie des Nguyen vécurent dans ces palais protégés par un mur d'enceinte de 10 kilomètres de long. Une ville dans la ville, hors du temps, où la guerre a laissé quelques cicatrices. Les travaux de restauration entrepris permettent d'apprécier le faste passé, comme dans le palais de l'Harmonie qui abrite la salle du trône, et ses 80 colonnes sculptées, laquées de rouge et rehaussées d'incrustations en or.

Des « palais mausolées »

Les empereurs ont également laissé leur empreinte grandiose dans leur dernière demeure. Les tombeaux de Tu Duc, Minh Mang et Khai Dinh font ainsi aujourd'hui inévitablement partie du parcours touristique. Situés à une dizaine de kilomètres du centre-ville de Hué, en pleine campagne, ces trois mausolées s'apparentent davantage à de vrais palais. Le tombeau de l'empereur Tu Duc, construit entre 1864 et 1867 dans le village de Duong Xuan Thuong (7 km de Hué), mobilisa 3.000 ouvriers; et le maître des lieux ne vint pas seulement ici les pieds devant, car il profita des bâtiments pendant quelques années de son vivant, en compagnie de ses femmes (plus d'une centaine) et concubines. D'ailleurs, Tu Duc est-il réellement enterré ici avec son trésor? Personne ne peut le dire, et pas même les 200 hommes chargés de la cérémonie d'inhumation du corps… car ils furent tous exécuté après l'enterrement, pour bien garder le secret.

Le chemin des pagodes

Dans le centre-ville et aux alentours de Hué, la route des pagodes est un chemin de sérénité et d'histoire, puisque certaines constructions sont presque aussi anciennes que la cité. Il en est ainsi de la pagode de Bao Quoc, fondée par un bonze chinois en 1670. Dans la pagode de Thien Mu (ou Pagode de la Vieille Dame), datant de 1844, les moines bouddhistes et les touristes s'entrecroisent à l'ombre des flamboyants. La rivière des Parfums reste le plus court chemin pour accéder à ce temple situé à cinq kilomètres à l'ouest de Hué. Pagodes et tombeaux impériaux se découvrent au fil de l'eau dans le cadre de mini-croisières. Des promenades très agréables pour découvrir l'architecture dictée par les géomanciens, témoignage d'un art de vivre ancestral.

 

Le poids de l'histoire

Mais ne vous y trompez pas : la vie des moines qui résident dans ces pagodes n'a pas toujours été un bain de quiétude. Pour le rappeler aux visiteurs, une automobile a été exposée à l'entrée de la pagode de Thien Mu : il s'agit de l'Austin avec laquelle le bonze Thich Quan Duc se rendit à Saigon le 11 juin 1963, pour protester contre la répression que les autorités vietnamiennes soutenues par les Américains exerçaient à l'encontre des bouddhistes. Ce jour-là, Thich Quan Duc descendit de son Austin, s'aspergea d'essence, et s'immola par le feu. Il se consuma sans sourciller. Mais on raconte que sur le tas de cendres de son corps, son cœur est resté intact.

Francis Matéo

 

Ensemble de Hue

Et de trois ! Trois sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial enchaînés successivement au Viêt-nam, notre planning était chargé en ce mois de février. Et nous refaisons un saut dans notre machine à remonter le temps, mais un petit cette fois ci pour atterrir au XVII ème et XVIII ème siècles quand la ville de Huê était capitale du royaume unifié du Viêt-nam. En effet son emplacement central dans le pays et son facile accès à la mer avait convaincu Gia-Long, premier chef de la dynastie Nguyên de faire de cette ville la plus importante de son royaume et ce en 1802. La ville est construite sur le modèle philosophique asiatique et s'intègre harmonieusement avec les éléments naturels de la région, comme la rivière des Parfums qui la traverse d'ouest en est et la montagne Ngu Binh.

La construction fut conduite entre 1803 et 1832 par un commandant spécialiste de la construction de citadelles et quatre en composent la ville. Kinh Thanh, la ville capitale abrite tous les bâtiments de l'administration du royaume, Hoang Thanh, la ville impériale héberge les palais royaux et les lieux de pèlerinage. Tu Camp Thanh, la ville Pourpre Interdite renferme les résidences royales. Ces deux dernières citadelles sont également appelées Dai Noi, ville intérieure. La rivière des Parfums circule dans l'ensemble fortifié donnant à cette cité féodale un charme esthétique indéniable.

Enfin une quatrième citadelle, Tran Binh Dai, est un ouvrage construit au nord-est et qui est destiné à surveiller les mouvements opérants sur la rivière des Parfums. On notera qu'à dix kilomètres de la cité se dresse Tran Hai Thanh, construite ultérieurement et destinée à surveiller et protéger des attaques maritimes.Quelques chiffres pour que vous vous fassiez une représentation mentale des lieux. L'enceinte principale fait plus de deux kilomètres de coté et les murs font plus de 21 mètres de haut et 6 d'épaisseur ; cette barrière défensive est construite dans un style européen à hexagone irrégulier de style Vauban. Concrètement et pour illustrer le propos... c'est du massif ! Grand, haut, épais, c'est du sérieux paré à toute les éventuelles invasions.

En contraste esthétique avec la cité intérieure s'étendant sur 622 mètres par 604 mètres de coté, qui, bien que protégée par des murs de six mètres de haut pour un de large, propose une finesse dans la conception et le style propre à l'esthétisme asiatique. Encore plus de grâce caractérise la dernière enceinte, celle de la cité Pourpre Interdite qui s'étend sur 324 par 290 mètres de coté et dont les murs sont presque un bon tiers moins hauts et épais que ceux de l'enceinte précédente.

Malgré la pluie qui semble nous avoir suivi depuis Hoi An, la visite se déroule délicieusement. Déjà premièrement car la série de remparts a la vertu de vous séparer visuellement et surtout auditivement de la ville de Huê qui vibre sous son quart de million d'habitants et presque autant de mobylettes (une constante au Vietnam mais qui semble un phénomène relativement récent finalement). Deuxièmement, l'heure matinale que nous apprécions, nous évite l'afflux des touristes curieux qui à cette heure doivent encore ébrouer doucement leurs sens devant leur café-baguette... oui baguette car si la France n'a pas laissé que de bons souvenirs ici, elle est au moins présente au travers de son art boulanger et pâtissier, et la baguette (quoique nous devrions parler plutôt de demi pain dans les proportions) est omniprésente dans l'alimentation Vietnamienne et remplit son office gastronomique au petit déjeuner avec bonheur ! Nous disions donc, il pleuvote, du calme, peu de monde, donc l'idéal pour apprécier l'ambiance et la beauté des lieux. Nous déambulons calmement dans les bâtiments de la ville interdite (qui sont le mieux conservés) comme le palais de la Suprême Harmonie (tout un programme), le hall de réception royal, le temple du culte aux ancêtres, et le Pavillon de l'Eblouissante Bienveillance (!).

Si tous ces bâtiments sont si bien conservés aujourd'hui c'est grâce entre autres aux missions de restauration contemporaines mais surtout grâce à la surveillance constante et à l'entretien quasi permanent mené par les gouvernements vietnamiens depuis plus d'un siècle maintenant. Au XIX ème siècle, le Ministère Royal des Travaux Publics officiait, en 1920 les autorités françaises ont crée un secrétariat de préservation des monuments (financé par la France), en 1955 sous la République Démocratique du Viêt-nam, le musée de Huê était en charge et depuis 1975, l'ensemble de Huê est géré par le Gouvernement Socialiste du Viêt-nam. Une belle organisation dans la succession qui a eu pour mérite la restauration et la reconstruction de dizaines de bâtiments, mais également de nombreux travaux d'étayage sur des édifices qui restent aujourd'hui à sauver. En effet de nombreuses structures ont eu mal à partie avec des catastrophes naturelles mais aussi avec les guerres qui ont frappé le pays durant ces deux derniers siècles.

Pour la première fois de notre voyage nous aurons également le plaisir de découvrir une classification particulière au patrimoine mondial. En effet l'Ensemble Musical de Huê est classé au titre d'Héritage Culturel Immatériel. C'est un exemple typique de musique royale Vietnamienne et quatre représentations par jour sont jouées dans le théâtre de la ville intérieure. Nous assisterons avec grand plaisir à une représentation matinale et pourrons écouter ce que nous appellerons ici un "patrimoine musical", les pièces présentées étant ce que l'on peut considérer comme la quintessence de l'art musical royal Vietnamien.

En sortant de la ville intérieure mais en restant dans l'enceinte fortifiée de la ville capitale Kinh Thanh, nous nous dirigerons ensuite vers le musée des beaux arts pour découvrir dans la tranquillité la plus totale (nous sommes les seuls et uniques visiteurs de ce petit musée !) des pièces magnifiques de mobilier de la dynastie Nguyên ainsi que des vêtements royaux (dont d'autres éblouissants exemplaires sont exposés dans la ville Pourpre Interdite).

Nous remarquerons plusieurs cadeaux diplomatiques Français dont un colossal vase de Sèvres centenaire ainsi que de nombreux services de faïence utilisés par les sujets royaux. Malheureusement nous ne pourrons ramener que des souvenirs de ce musée, aucune photo de ces merveilles, les clichés sont proscrits (comme bien souvent d'ailleurs). La journée s'avance, et nous rencontrons alors (enfin nous sommes abordés plus justement), par Hué (c'est son nom... réel ou facilité "commerciale"?), un propriétaire de cyclo-pousse ( ? un tricycle avec une carriole frontale pouvant transporter deux passagers) qui nous propose de nous faire visiter les petites rues de la ville capitale. Normalement notre moyen de transport préféré pour faire nos visites se trouve dans le prolongement de nos jambes, c'est à dire nos pieds, ou alors le vélo à la condition que nous pédalions nous-même, mais là, la fatigue accumulée, le dédalle de ruelles s'offrant à nous et la sympathie de Hué nous convainc finalement !

En route alors ! Et tel le touriste passif rechignant à user ses semelles nous nous installons dans la carriole... Nous ne regretterons pas un instant la visite ! Hué connaît le "quartier" comme sa poche et nous mène vers de vieilles maisons traditionnelles chinoises, vietnamiennes ou françaises, vers des pagodes bouddhistes, vers Tinh Tam Lake, un plan d'eau où aimait se reposer le souverain du royaume, vers les remparts sur lesquels nous pourrons monter pour apprécier le panorama sur la ville populaire (les quartiers sont moins favorisés)...

Hué nous parle beaucoup des évolutions des modes de vie vietnamiens, des ses enfants et surtout de son aînée dont il est fier car très bonne élève ; elle apprend le français et distille quelques notions à son papa (!), mais il nous renseigne également sur les projets à venir initiés par l'Unesco depuis l'inscription de ce bien sur le liste du patrimoine mondial en 1993...

Alors sous réserve de bien fondé de ses informations, le musée de la guerre qui actuellement est dans un bâtiment qui fut l'école Royale sera déplacé et l'édifice sera restauré, les bunkers américains "ornant" les remparts seront supprimés, la bibliothèque royale sera restaurée une fois libérée de ses occupants, à savoir des familles de militaires qui y logent actuellement, et enfin un bâtiment royal soufflé par une bombe américaine sera reconstruit en lieu et place sur le petit îlot qu'il occupait sur le Tinh Tam Lake. Réels projets ou voeux pieu d'un amoureux de sa ville ? Toujours est-il que grâce à notre rencontre avec ce guide passionné nous aurons finalement profité d'une journée de visite bien agréable et pris une bonne mesure de l'ensemble de Huê en ayant traîné nos semelles dans la ville intérieure et usé nos fonds de pantalons sur le strapontin d'un cyclo-pousse dans l'enceinte de la ville capitale... Et vous savez quoi ? Il ne pleut plus !

  les cousins migrateurs

 

Quelques visites et endroits sympathiques

Les Eglises

Hier nous avons déjeuné en ville au restaurant végétarien (c'était super bon) et au retour le chauffeur de taxi nous a emmené voir les églises catholiques de HUE. Le chauffeur est lui-même catholique et nous a dit que les offices étaient suivis par 1500 fidèles à la cathédrale et 500 dans l'autre. Un seul problème pour moi : beaucoup de marches et apparemment pas de rampe d'accès, dommage (à voir). 

Cathédrale Notre-Dame (Dong Chua Cuu The) Situé 80 D Nguyen Hué, cet édifice moderne et imposant, construit entre 1959 et 1962, allie l'aspect fonctionnel d'une cathédrale européenne à la tradition vietnamienne, représentée entre autres par une flèche de style oriental. L'immense cathédrale rassemble à l'heure actuelle 1 600 fidèles 

  Église Saint-Xavier Cette église catholique, construite en 1915, est un lieu de Culte actif (et non un site uniquement touristique). L'église s'élève au sud-ouest de l'hôtel Binh Minh, D Nguyen Tri Phuong.

Le temps est toujours aussi beau et aujourd'hui c'est journée plage en ce qui me concerne je reste à la maison et je vais en profiter pour écrire quelques cartes postales que Marc ramènera à Metz (ce sera plus rapide).

 

Le temple de Hon Chen

 

  A une dizaine de kilomètres en amont de la rivière des Parfums, le temple de Hon Chen a été élevé à l'origine en l'honneur de Po Nagar, la déesse mère du royaume Champa. Le culte a toutefois été perpétué, après que la déesse eut été rebaptisée Thien Y A Na, ce qui signifie “Mère divine”. Le temple de la Mère divine fut reconstruit en 1886, au milieu d'un paysage pittoresque, au pied du mont de la Perle Vraie, au bord de la rivière des Parfums.

--> la plage de LANG CO …

Comme le temps n'est pas trop beau à HUE, je vous emmène faire un petit tour (virtuel) à la plage de Lang Co située à 80 kms de HUE.

voir notre Insolite sur Lang Co

 

Avec le printemps, les touristes sont plus nombreux. Aussi pour vous faire voyager un peu, nous allons visiter encore la région de HUE : ses monuments, ses pagodes, ses paysages …

Pour commencer :

l'Arène des tigres.       

Cet ouvrage architectural original se trouve à 4 kms du centre ville, sur la rive droite de la rivière des Parfums. Contruit en 1830, sous le règne de Minh Mang, l'arène comprend deux murs d'enceinte concentriques en brique gach vo.

Le premier escalier de vingt marches était réservé à l'empereur et à sa famille. Il conduit à une tribune rectangulaire d'une superficie de 96 m2., surélevée de 1 ,5 m, de laquelle on aperçoit en contrebas l'enceinte de l'arène, en forme de cuvette.

Le deuxième escalier de quinze marche était réservé aux soldats et au petit peuple.

Dans l'espace entre les deux escaliers, une large porte d'accès de 9 m de large et de 3,90 m de hauteur, livrait le passage aux éléphants. En face de la tribune, cinq cages étaient destinées aux tigres et aux panthères. Au-dessus de la cage du milieu, il y avait une plaque de pierre gravée des deux caractères chinois  “Ho Quyen”.

Dans cette arène étaient organisés des duels entre tigres et éléphants pour divertir l'empereur et les hauts dignitaires de la Cour. Le dernier combat a eu lieu en 1904, sous le règne de Thanh Thai.  

Ces arènes constituent un monument unique en son genre au Vietnam, vestige des distractions impériales de la Cour de HUE.

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visite de la Pagode de la princesse HUYÊN TRÂN …

Profitant du soleil et de la présence de Chris et My Van et de Hoang, au programme aujourd'hui : visite de la Pagode de la Princesse HUYÊN TRÂN dont voici ci-après un peu l'historique et quelques photos :

Le centre culturel Huyên Trân - un site touristique hautement spirituel

Le centre culturel Huyên Trân est situé à environ 7 km au sud de Huê, sur une superficie de 28,5 ha au pied de la montagne Ngu Phong. Il compte de nombreux ouvrages historiques, culturels et artistiques de signification spirituelle, dont la plupart sont des temples dédiés au roi Trân Nhân Tông (1258-1308), le saint patron de la secte bouddhique Truc Lâm au Vietnam, et à sa fille, la princesse Huyên Trân (1287 à 1340).

En arrivant au centre culturel Huyên Trân, vous aurez l'occasion de contempler des temples à l’ombre des pins verts et cernés de montagnes, de savoir plus sur le bouddhisme ou de composer des poèmes. Vous pourrez vous détendre devant des paysages d’une beauté à couper le souffle. L'ensemble du complexe est situé au milieu d'une nature grandiose qui met en lumière la valeur de ces ouvrages et rehausse leur dimension spirituelle.

Située dans le temple dédié au roi Trân Nhân Tông, considéré comme le maître de la secte bouddhique Truc Lâm, une statue de cuivre pur, de 3m de haut et d’un poids 2 tonnes, attire tous les regards. Elle a été fondue à l’identique de la statue originale des rois Trân située dans la province de Nam Dinh. En face du sanctuaire du roi Trân Nhân Tông et le long de l'escalier qui y conduit se trouve une paire de dragons en pierre taillés dans le style de la dynastie des Trân (1225 - 1400). Dans la cour et le long des escaliers, l’on remarque des statues d'éléphants, de chevaux, de dragons et de lions censés protéger la dernière demeure du roi.

Le temple dédié à la princesse Huyên Trân a été construit selon l'architecture des pagodes de Huê. Toute la structure est située sur un axe horizontal. En face du temple,  il y a trois bas-reliefs en cuivre comportant des scènes des trois régions du pays. Dans la pièce principale, il y a une statue en cuivre de la princesse Huyên Trân, haute de 2.37m et d’un poids 1,5 tonnes, fondue par de célèbres artisans de Huê.

Outre des temples, dans l'espace ouvert et spacieux il y a une maison de forme octogonale où se dresse une statue de la bonzesse Huong Trang et une cour avec une statue du Bouddha Maîtreya. Après avoir grimpé les 246 marches en pierre, les visiteurs arrivent au sommet de la montagne Ngu Phong, à 108 m d’altitude, où ils peuvent admirer un clocher nommé Hoà Binh, (la paix) qui abrite une cloche en cuivre pur de 1,6 tonnes, avec ces mots finement sculptés : “Pour un monde pacifique, pour une humanité heureuse”.

 

Le centre culturel Huyên Trân est un site touristique qui offre aux visiteurs le sentiment de revenir aux racines de l'histoire du pays pour rendre hommage à ces glorieux aïeuls qui ont posé les premières pierres du pays.

Voilà un aperçu de la visite faite ce matin sous un beau soleil.

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le vieux pont en bois de THANH TOAN 

 Aujourd'hui Thierry, Chris, My Huong et My Van se rendant à HUE pour quelques courses en profitent pour se rendre au vieux pont de THANH TOAN situé à 8 kms de HUE.

Ce pont a été construit en 1778 par des femmes sous la dynastie des NGUYEN, à l'initiative de la femme d'un mandarin. C'est un pont couvert, en bois et situé au milieu de rizières dans un cadre très joli (jusqu'à présent je n'ai pas trouvé plus d'explications quant à son origine mais toujours est-il qu'il figure dans la plupart des visites de la région …),

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Dîner impérial au restaurant “Tinh Gia Vien” (Jardin de la tranquilité)Le “Tinh Gia Vien” est situé dans une ruelle tranquille (Le Than Ton) dans la citadelle à HUE. Il a un beau jardin et sert des menus présentés d'une façon artistique. La nourriture est OK et abondante, et le cadre est vraiment très agréable et apporte un changement tranquille en comparaison du bruit et du tumulte de la ville.

Le Guide de voyage Livre Vietnam et du Sud Asiatique cite en ce qui le concerne : « Hautement recommandé est le jardin à la mise Tinh Gia Vien connu pour servir des plats dans le style traditionnel de Hué, présentation artistique de Madame Ha, maître chef de la nourriture …”

L’authenticité du goût royal est liée à la renommée du  restaurant.

Je vais essayer de vous faire découvrir un peu ce restaurant impérial avec ses jardins et vous mettre l'eau à la bouche par les photos prises par Thierry

Tous les jardins sont réalisés sous la supervision personnelle et experte de madame Ha, descendant de la famille royale. Mme Ton Nu Ha a remporté en 2003 les « mains d’or » du ministère de l’industrie. 

 Gracieuse hôtesse de “Hue Tinh Gia Vien”, madame Ha, a créé une oasis de jardins, avec 185 espèces de plantes et fleurs, 400 arbres bonsaï, et une cascade de brumisation fabuleuse.  

Quelle est la particularité de son alimentation ? : Présentation, présentation, présentation. 

Tous ses plats de nourriture traditionnelle et colorée de HUE  sont élégamment présentés, une grande partie sous la forme d’animaux. 

Ordre du Phoenix Dance :  un oiseau de concombre géant, qui repose sur un nid de nouilles avec un panache de pâté apparaît sur votre table. 

Green Papaya au citron : dans la forme d’un dragon vient avec les yeux menaçants de poivron rouge et de sa langue. 

L’éléphant plus modéré arrive avec des oreilles de carotte, de concombre pour les défenses et le corps en pâté bien revêtu d’une crêpe de papier de riz. 

Ces dessins sont géniaux, les plats délicieux.

La frivolité ne veut pas dire gratuit, cependant. L’Impériale, repas Set Menu y compris les boissons coûte environ 10 € par personne/

Madame Ha vous dira que le premier propriétaire de sa villa était une princesse, et date d'il y a environ 200 ans. 

En fait, son jardin est aussi dans une brochure touristique des jardins royaux. 

Et Madame Ha ? Eh bien , son nom complet est Ton Nu Thi Ha. Ton Nu signifie littéralement « la famille du roi ». 

Que c’est bon de pouvoir déguster aujourd’hui de la nourriture impériale à HUE et en plus être servi par un descendant de la famille royale !

Ce fut, paraît-il, en tous points une très bonne soirée.

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