Maëlig, étudiante, part au Vietnam découvrir une autre médecine

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En 6e année de médecine, Maëlig Abgral a décidé de partir cinq semaines en stage à l'hôpital d'Haiphong au Vietnam pour développer son sens clinique. Entretien avec cette étudiante en sixième année de médecine à la faculté de Brest (Finistère).

Pourquoi avez-vous choisi les études de médecine ?

J'avais le projet d'intégrer médecine depuis la fin du collège Kervihan déjà, donc j'ai été au lycée Brizeux faire un Bac S, puis à la faculté de médecine de Brest. J'ai obtenu ma première année et maintenant je suis en sixième année. Ma réponse est peut-être un peu bateau mais j'ai choisi médecine pour soigner des gens, les aider, c'est un beau métier. Mais aussi pour pouvoir faire de la recherche.

Pouvez-vous nous parler de votre stage au Vietnam ?

Ces stages sont proposés par le service des relations internationales de la faculté. C'est un stage validant pour mes études, au même titre que les stages d'externats dans les hôpitaux français. C'est très encadré. En quatrième année, j'avais déjà fait la demande pour l'Asie, je n'avais pas été retenue. Mes copines qui étaient parties m'ont dit que c'était très enrichissant. J'ai refait la demande cette année pour trois pays d'Asie du sud est : le Vietnam, le Laos et le Cambodge. Et j'ai été retenue pour l'hôpital d'Haiphong au Vietnam.

Comment s'organise le financement d'un tel projet ?

On a des subventions. On est un groupe de sept à partir, deux de sixième année, quatre de quatrième et un étudiant en dentaire. On devrait avoir des subventions avec Brest Métropole Océane et la faculté de Brest notamment. La municipalité de Fouesnant m'a également accordé un prêt d'honneur pour mes études.

Qu'est-ce qui vous motive à l'idée de partir ?

J'ai choisi de partir pour faire une coupure et découvrir de nouvelles choses, une autre médecine. Il y a des médecines traditionnelles qui m'intéressent et ce sera l'occasion d'échanger avec des professionnels. Au Vietnam, on peut moins recourir aux examens complémentaires, on s'appuie beaucoup plus sur la clinique. L'an prochain, je vais devenir interne, il faudra être capable de reconnaître beaucoup de maladies et donc d'avoir un sens clinique développé. C'est ce que je vais rechercher. Sans oublier les week-ends où on va pouvoir faire un peu de tourisme, d'autant que les pays d'Asie m'attirent culturellement.

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