Saigon, l'intrépide

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Vietnam en général | Lieu

Saigon, l'intrépide

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Sommaire, film en 7 parties Le film

Sommaire, film en 7 parties

  Une production France 3 - Thalassa

  • 1   Présentation 

    Saigon est intrépide, à l’image d’un Vietnam résolument dynamique. La capitale du sud Vietnam collectionne tous les superlatifs… la plus peuplée, la plus innovante, la plus douée et surtout la plus jeune. Thalassa vous invite à vivre la ville au quotidien en compagnie d’un jeune photographe et de sa famille.
    Dans le delta, les barges et les barques qui sillonnent le fleuve sans relâche sont à l'origine de véritables embouteillages. Les hommes y utilisent les caprices du fleuve pour élever des crevettes, un petit animal qui porte avec lui de grandes promesses de développement. D'autres misent sur le tourisme et nous invitent sur les traces de Marguerite Duras, le temps d’une croisière.
    Tous partagent l’inquiétude millénaire des villageois du delta : qu'en sera-t-il de la mousson ? 

  • 2   Reportage: Saïgon la jeune 

  • C’est une ville impossible à cataloguer, aux multiples identités : rebaptisée Hô Chi Minh-Ville après 1975, elle continue à se faire appeler Saigon.

    La cité la plus peuplée du Vietnam (10 millions d’habitants) attire comme un aimant tous ceux qui veulent rattraper le temps. Elle vit, elle grouille, elle bouge tout le temps. Les gratte-ciel ultra modernes poussent comme des champignons, la croissance bat des records, les loyers sont hors de prix, les embouteillages des quatre millions de deux-roues sont quasi-permanents…
     
    Saigon est une ville trépidante, en plein essor, où tout semble possible. Les opportunités ne manquent pas et pour les jeunes qui veulent sortir de la misère, c’est la porte qui ouvre sur le monde.
    Reste à réussir la transition entre tradition et modernité. La ville la plus ouverte du Vietnam vit son âge d’or et la jeunesse y rêve de lendemains multicolores.

    Tum est photographe. Il a 26 ans et vit avec ses parents, sa sœur et sa grand-mère : trois générations sous le même toit... en attendant la quatrième. Une cohabitation transgénérationnelle respectueuse de la tradition, mais également largezment dictée par l'obligation. Les logements sont rares et les loyers hors de prix.

    Alors, le soir, pour échapper à la promiscuité et prendre un peu de liberté, tous les jeunes s’échappent et tournent en boucle dans les rues de la ville... 

  • 3   Reportage: Couleur Indochine 

  • Il pensait devenir diplomate ou fonctionnaire. Pour financer ses études de français, il travaillait comme porteur de nuit dans le plus prestigieux hôtel de Hanoi. Un petit« job » d’étudiant pensait-il. 

    Mais l’ouverture du Vietnam au tourisme et aux investissements étrangers a poussé Linh à poursuivre dans cette nouvelle voie.

    Portier, employé, directeur commercial, il finira par créer sa propre entreprise…le parcours fut rapide. Il est désormais un brillant homme d’affaires et ne cache pas ses ambitions. 

    Sûr de ses choix, il accueille des milliers  de touristes et fait construire l’un des plus luxueux bateaux de croisière qui sillonnent le Mékong. Un bateau qui, à l’image de Linh, joue la carte de la nostalgie. 

  • 4   Reportage: Riz salé 

  • Depuis une dizaine d’années, l’eau de mer remonte irrémédiablement dans le delta du Mékong. Le Vietnam, deuxième pays exportateur de riz au monde se bat désespérément contre la nature pour garder son rang. 

    Depuis toujours, les paysans savaient comment empêcher l’eau de rentrer. 

    Dans les terres basses, les rizières étaient protégées par un réseau de digues et d’écluses très complexes. En période de basses eaux, elles bloquaient l’eau salée. En période de crues elles laissaient passer l’eau douce qui chassait la moindre trace de salinité.

    Désormais rien ne va plus. Les infrastructures routières qui perturbent la circulation des eaux, des écluses mal entretenues, des digues trop basses, l’obsession  de la productivité, autant d’erreurs difficiles à corriger.

    Alors, pour nourrir tout un pays, qui compte sur le riz du delta pour assurer  son autosuffisance, les scientifiques, les paysans et le pouvoir politique travaillent main dans la main.

    Partout dans les rizières, on teste les nouvelles variétés de riz. Celles qui devront chaque jour un peu plus, résister à la salinité des eaux.

  • 5   Reportage : Les tigrées du Mékong 

  • La jungle du sud de Ca Mau, à la pointe du Vietnam. Il y a  encore 3 siècles, ce labyrinthe aquatique grouillait de serpents, de tigres et de crocodiles. C’est le dernier territoire du Vietnam à avoir été peuplé -par des parias. Pour y survivre,  les hommes ont dû se serrer les coudes. Grâce à cette solidarité, toujours en vigueur, la nature hostile est devenue généreuse. Depuis trente ans, quelque vingt mille familles y prospèrent grâce à une seule petite bête : la crevette, la Black Tiger. Les crevettes de Ca Mau sont totalement naturelles, parfaitement bio. 

    Monsieur Bay est l’un des premiers à s’être lancé dans cette activité. 

    Sa ferme est à quelques centaines de mètres de la mer à vol d’oiseau. Ici, pas de bassins en dur ou de technologie sophistiquée mais, à perte de vue,  la mangrove qui baigne dans l’eau salée : l’environnement idéal au bonheur des crevettes… et de ceux qui les récoltent. 

  • 6 Reportage : Les poids lourds du delta 

  • Avec ses innombrables ramifications, ses bras immenses et ses canaux dans tous les sens, le delta du Mékong dispose du réseau fluvial le plus dense au monde. Un réseau avec ses pièges, ses règles et ses codes de navigation. 

    Tinh pilote une barge de 600 tonnes chargée de sable extrait des profondeurs du fleuve. Il doit jouer avec les courants, tenir compte des marées et échapper à la police pour arriver à bon port sans trop de problèmes. Pas facile tous les jours. 

    Linh lui, a repris le bateau navette construit par son père. Une sorte d’omnibus flottant qui assure des allers retours quotidiens entre LongXuien et Rach Gia. Un service régulier qui permet de désenclaver les villages alentours. 

    Car même si le réseau routier progresse un peu partout, même si les ponts se multiplient, il reste encore des milliers de petits recoins qui dépendent entièrement du fleuve pour rester connectés au reste du monde.

  • 7   Reportage : Mon village sous la mousson 

  • Au Vietnam, chaque année, la mousson et la rapide montée des eaux qui l’accompagnent suscitent autant de craintes que d’espoirs de pêches miraculeuses. 

    Le niveau du fleuve dans le delta, déjà influencé par les marées, commence à monter dès le début de la saison des pluies en mai, et finit par sortir de son lit en septembre. C’est la crue. Il inonde  les berges, envahit les jardins et les rizières. Chaque année, des milliers d’hommes et de femmes voient leurs villages cernés par les eaux. 

    L’année dernière, la mousson s’est montrée particulièrement violente : 30 000 personnes ont dû être évacuées et près d’une centaine ont été tuées, majoritairement des enfants. 

    Nous nous sommes rendus à l’extrême sud du Vietnam, à la lisière de la mer de Chine dans l’une des régions du delta qui se trouve le plus régulièrement touchée. Nous avons partagé aux côtés des villageois cette période unique de l’année. 

 Le film

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