Après la qualification pour la phase finale la Coupe du monde, l'entraîneur-chef de l'équipe féminine de football du Vietnam a déclaré : "C'est la compétition la plus difficile qu'on n'avait encore jamais vue jusque-là"

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Après la qualification pour la phase finale la Coupe du monde, l'entraîneur-chef de l'équipe féminine de football du Vietnam a déclaré : "C'est la compétition la plus difficile qu'on n'avait encore jamais vue jusque-là"

Après la qualification pour la phase finale la Coupe du monde, l'entraîneur-chef de l'équipe féminine de football du Vietnam a déclaré :  "C'est la compétition la plus difficile qu'on n'avait encore jamais vue jusque-là"
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L'entraîneur Mai Duc Chung : "C'est la compétition la plus difficile qu'on n'avait encore jamais vue jusque-là" - Photo de VnExpress
 
Dans une interview avec la Fédération vietnamienne de football, l'entraîneur Mai Duc Chung a déclaré qu'il était remarquable que le Vietnam puisse se qualifier pour la phase finale la Coupe du monde féminine malgré plusieurs cas de Covid-19 au sein de l'équipe pendant la toute dernière période de préparation en Espagne.

Qu'avez-vous ressenti lorsque le Vietnam s'est qualifié pour la phase finale de la Coupe du monde féminine 2023 ?

Je dois dire que c'est un miracle, non seulement parce que nous nous sommes qualifiés pour la phase finale de la Coupe du monde, mais puis qu'aucune équipe n'a pu réaliser un tel exploit après avoir été touché par le Covid-19. Nous avons réussi à jouer six matchs en 16 jours, tout cela grâce à notre résilience et à notre esprit d'équipe.

Les joueuses ont montré leur détermination. Nous avions également des plans adaptés pour les aider à améliorer leur endurance. C'est pénible de voir mes joueuses courir avec peu d'endurance puisque certaines viennent de récupérer (du Covid-19). J'ai déjà été joueur, donc j'ai vraiment de la compassion pour elles, surtout en tant que femmes. Par conséquent, j'ai décidé de les laisser que 10 minutes d'entraînement, juste pour qu'elles puissent se familiariser avec le terrain.

Qu'avez-vous fait pour booster mentalement les joueuses ?

Chaque entraîneur a sa propre façon d'encourager ses joueuses et je ne fais pas exception. Dans l'équipe, il y avait des joueuses touchées par le Covid-19 qui étaient trop fatiguées après 10 jours sans entraînement , donc leur jeu de ballon n'était pas bon. À ce moment-là, je ne pouvais que les encourager à faire plus d'efforts et si nous le faisons, nous le faisons ensemble. Elles ont juste besoin de jouer confortablement - la responsabilité est la mienne. Chaque membre de l'équipe devait surmonter ses propres obstacles, sinon il aurait été impossible d'obtenir cet exploit. Il y a eu des moments où nous pensions que nous ne pourrions pas jouer, mais nous avons réussi.

Lorsque le premier groupe s'est envolé de l'Espagne pour l'Inde, il n'y avait que 11 membres (entraîneur-chef, manager, six joueuses et quatre membres du personnel), nous étions tellement inquiets. Trois des six joueuses avaient un problème d'endurance. Tout ce que je pouvais faire était d'essayer de maintenir leur forme pendant l'entraînement.

Quels sont certains des changements tactiques que vous et le personnel d'entraîneurs avez apportés dans ce tournoi ?

La tactique est vraiment importante. Pour les matchs contre le Japon, la Corée du Sud et la Chine, nous avons dû calculer soigneusement pour aligner la meilleure composition possible.

Nous avons également une stratégie pour chaque match. Par exemple, lorsque nous avons affronté la Chine en quart de finale, nous savions que c'était une équipe solide en Asie, ayant remporté le titre auparavant, donc nous n'avions pas besoin de gagner ce match à tout prix. Au lieu de cela, notre objectif était de préserver notre endurance physique pour les séries éliminatoires contre la Thaïlande et Taïwan. Notre calcul s'est avéré juste.

Quels projets avez-vous pour l'équipe à la Coupe du monde féminine 2023 ?

Après le match contre Taïwan, je n'ai pas dormi parce que j'étais trop heureux et je pensais sans cesse aux plans des SEA Games, de la Coupe AFF féminine et de la Coupe du monde. Nous réfléchissons à quelques jeunes joueuses potentiels que nous pouvons appeler pour soutenir l'équipe. Nous demanderons à la Fédération vietnamienne de football (VFF) d'envoyer l'équipe en voyage d'entraînement à l'étranger afin qu'elle puisse apprendre et s'améliorer davantage. Dans un avenir lointain, nous voulons également développer la prochaine génération de joueuses.

VFF développe deux fonds de promotion de l'Académie vietnamienne des talents du football (PVF). Nous espérons que les clubs coopéreront pour ouvrir davantage de stages de formation pour les jeunes, afin de recruter davantage de jeunes talents. Le gouvernement devrait également investir et ouvrir davantage d'écoles pour les talents afin qu'ils puissent avoir une meilleure opportunité de se développer.


Participer à la phase finale Coupe du monde, c'est un rêve devenu réalité avec cette victoire 2-1 contre Taiwan le 6 février 2022 - Photo vietnamnet.vn

Beaucoup ont dit que vous avez réussi à utiliser plus de jeunes joueuses dans l'équipe tout en remportant des titres. Que pensez-vous de ceci?

Tout le monde sait que dans un match, je n'aligne jamais une équipe composée uniquement de joueuses expérimentés. Il doit y avoir un équilibre dans ma composition. Je vais mettre de jeunes joueuses sur le terrain pour qu'elles puissent acquérir plus d'expérience et mieux s'intégrer à l'équipe. C'est mon intention. Lorsque l'adversaire manque d'endurance, je remplace souvent de jeunes joueuses comme Nguyen Thi Thanh Nha pour plus de rythme et de force pour augmenter l'attaque. C'est un mouvement tactique commun.

Nous nous sommes fortement investis, nous nous entraînons à l'étranger et nous recrutons les jeunes joueuses de talent. Nous devons être confiants pour que les joueuses puissent donner le meilleur d'elles-même. Personnellement, je veux toujours que les joueuses expérimentées et jeunes concourent ensemble et créent une cohérence. Mon souhait est que (les jeunes joueuses) acquièrent suffisamment d'expérience et de sang-froid pendant un match.

Vous attendez-vous à ce que l'exploit historique de cette année soit un tremplin pour que le football féminin au Vietnam attire plus de fans et de sponsors ?

Dans le passé, nous avions encore des fans et des sponsors, mais pas tout le temps. Après ce tournoi, je pense que plus de gens feront attention à nous. Mais nous n'y pensons pas tant que ça, car la Direction Générale de l'Éducation Physique et des Sports ainsi que la VFF nous soutiennent et se soucient toujours de nous. Grâce à cela, nous sommes devenus ce que nous sommes aujourd'hui. Bien sûr, nous serions très heureux s'il y avait plus de sponsors car cela nous aiderait beaucoup.

(Source info: e.vnexpress.net)
 

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