Balade dans le sud du Viêt Nam

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Balade dans le sud du Viêt Nam

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  La poste centrale d’Hô-Chi-Minh-Ville, l’un des plus beaux bâtiments de la ville.
 
Hô-Chi-Minh-Ville, l’ex-Saïgon, et le delta du Mékong voisin, constituent deux destinations idéales en hiver.

À chaque métropole mondiale ses Champs-Elysées. A Hô-Chi-Minh-Ville, la plus grande cité du Viêt Nam (8,4 millions d’âmes), c’est l’avenue Nguyen Hue, un axe long de 800 m et large d’une cinquantaine, orienté du nord-ouest au sud-est et menant de l’hôtel de ville à la rivière, dans l’ancien quartier français. La circulation y est intense, comme dans toutes les communes du pays, avec son mélange de voitures, camions, bus, vélos, motos… Mais les piétons y sont les bienvenus sur la grande promenade centrale.


Les piétons sont les bienvenus sur la grande promenade centrale...

Ça tombe bien, c’est aussi le meilleur endroit pour admirer les nombreux édifices qui s’y alignent comme à la parade. A commencer par l’hôtel de ville, qui clôt l’extrémité nord-ouest. L’un des plus beaux vestiges de l’architecture coloniale française, hélas à n’admirer que de l’extérieur puisque sa visite est interdite. Ou la très belle poste centrale aux murs jaunes, tellement fréquentée qu’on dirait une gare et dont on doit la charpente métallique à Gustave Eiffel. On peut bien sûr y acheter des timbres, mais aussi téléphoner dans des cabines en bois ou aller jeter un œil au grand portrait du leader de l’indépendance, Hô Chi Minh.
 
En sortant de la poste, on tombe sur la cathédrale Notre-Dame, autre monument emblématique de la ville, à la façade rose orangé, cette fois. Les visites ne sont hélas plus possibles, le toit et les deux clochers faisant l’objet d’une réparation lourde entamée en 2017 et prévue pour durer trois ans.
 
La nuit vous appartient


 
On se console en descendant l’avenue Nguyen Hue vers la rivière et en admirant les tours modernes qui la flanquent par endroits. Ou en passant dans un axe parallèle, la très charmante rue Dong Khoi. Du temps des Français, elle s’appelait rue Catinat, et arborait déjà villas chics, hôtels de standing et magasins de luxe. La promenade la plus reposante de la ville !
 
De nuit, l’ancienne capitale conserve une activité frénétique. C’est le moment, presque plus qu’en journée, d’aller flâner sur les marchés qui fleurissent aux quatre coins de la ville. Pourquoi pas à celui de Ben Thanh, le plus vieux du coin, d’autant qu’on peut aussi y dîner pour pas cher ? Avant d’aller boire un dernier verre dans l’un des nombreux bars terrasses qui ont poussé au sommet des buildings
 
L’effet tunnel


Les tunnels sont en général très étroits et peu élevés...
 
À une soixantaine de kilomètres de Hô-Chi-Minh-Ville, les stigmates des guerres passées sont toujours présents. L’un d’entre eux est pourtant devenu l’une des attractions du pays : les tunnels de Cu Chi. Ils représentent le meilleur exemple de cet incroyable réseau de galeries que les Vietnamiens creusèrent afin de lutter contre les Français, puis les Américains. Le mieux est de s’y rendre avec un guide, car mieux vaut connaître la route, et des explications ne seront pas de trop. Claustrophobes, s’abstenir ! Les tunnels sont en général très étroits et peu élevés. Certains constituaient de véritables villes souterraines, où les soldats pouvaient résider des semaines sans voir le jour, ravitaillés par les populations avoisinantes.
 
Plus effrayant, les pièges protégeant les lieux. Fausses entrées ou trappes débouchaient sur des pointes de bambou ou d’acier qui mutilaient ou tuaient les intrus. Entrée : 90 000 dongs (3,60 €)
 
Au fil du Mékong


 
Au nord du pays, il y a la baie d’Halong, l’une des merveilles du monde. Le sud n’a rien à lui envier, avec le très beau delta du Mékong. Une région grande comme la Suisse, grenier à riz du Viêt Nam situé à quelques heures de route de Hô-Chi-Minh-Ville, où l’on échappe à la frénésie citadine pour se perdre dans le dédale des rizières, des canaux et la nature luxuriante. « C’est une succession de très jolis villages, avec des jardins coupés au cordeau », se souvient Martine, 69 ans, de Morigny-Champigny (Essonne), qui a visité les lieux il y a quelques mois en compagnie de sa fille.
 
Autre intérêt dans le delta du Mékong, participer à une croisière sur le fleuve, qui charrie ses eaux jusqu’à la mer de Chine. Martine n’a eu droit qu’à une courte excursion, mais en est revenue des étoiles dans les yeux. « Malheureusement, nous n’avons pas pu rester longtemps, mais c’était impressionnant, toutes ces lumières partout au fil de l’eau ! » Si ce n’est déjà compris dans la formule, on peut embarquer depuis le petit port de Cai Be, qui dispose d’un étonnant marché flottant où toutes sortes de fruits et de légumes s’échangent.
 
Au fil de l’eau, on admire les rives, les paysans qui travaillent dans les champs, et on peut aussi s’arrêter pour quelques escales dans des demeures historiques. Celle de M. Kiet, qui date de 1838, est réputée la plus belle du secteur. On y découvre le superbe mobilier d’époque, et la promenade dans le jardin de la résidence est un enchantement.
 
(Sources info: www.leparisien.fr et presse vietnamienne)
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