Candice Peyrac va au Vietnam afin de « gagner en maturité »

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Candice Peyrac va au Vietnam afin de « gagner en maturité »

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La valise est presque prête pour une expérience professionnelle et personnelle.(José A.Torres)

 

Candice Peyrac est dans les starting- blocks. C’est ce matin qu’elle rejoint Toulouse en voiture avant de prendre l’avion pour Hanoï avec une escale à Paris. Au terme de 26 heures de vol, elle retouchera terre demain à 6 heures. C’est là que débutera son stage de trois mois dans le cadre de sa 2e année du Bachelor EGC (école de gestion et de commerce) qu’elle suit à Rodez.

Si ses camarades de promotion ont choisi l’Australie, les USA, l’Irlande, l’Angleterre ou les Pays-Bas, cette jeune fille, qui habite près de Laissac et qui soufflera ses 21 bougies en septembre, n’a pas pointé par hasard sur une mappemonde son doigt sur le Vietnam.

« C’est un projet professionnel certes mais aussi personnel, qui me tient énormément à cœur, confirme-t-elle. J’en ai envie depuis longtemps ». Elle est née en effet à Saïgon et elle a été adoptée à l’âge d’un mois dans un orphelinat. Elle a déjà eu l’occasion d’y retourner voilà sept ans avec ses parents et sa petite sœur (adoptée elle en Colombie), et c’est justement lors de ce précédent voyage qu’elle a rencontré un guide de trekking qui l’a aidée à trouver son stage. C’est lui qui sera là demain à son arrivée pour l’orienter vers le grand hôtel privé situé en pleine campagne à 120 kilomètres d’Hanoï.

Cherchant « la polyvalence », elle y cumulera plusieurs missions durant deux mois et demi (elle aura quartier libre lors des deux dernières semaines) : animatrice, professeur d’anglais et de français pour le personnel. « Je veux vivre une expérience en totale immersion, souligne-t-elle, en croisant les doigts. J’ai envie de découvrir la culture et, même si je vais ressentir une certaine émotion, je n’ai pas de projet de recherche de mes origines. J’ai déjà visité l’orphelinat lors du séjour en famille ».

Puis à Madrid pour sa 3e année

Pour ce stage, Candice Peyrac a déboursé 935 euros pour le billet d’avion aller-retour et elle a reçu, comme tous les autres étudiants de l’EGC, une aide de 300 euros de la CCI. Sur place, elle ne sera pas payée mais, en contrepartie de ses missions à l’hôtel, elle sera nourrie, blanchie et logée. « Le budget pour ce stage au Vietnam est d’environ 1 000 euros, estime ainsi l’étudiante aveyronnaise. J’ai hâte et je mesure la grande chance que j’aie. Pour mon cursus, pour ma maturité aussi ».

Pour sa troisième année, Candice Peyrac a « un peu hésité » mais « ça y est, le choix est fait ». Elle pouvait opter, soit pour l’alternance, soit pour une voie initiale avec des stages « tremplin » en France ou à l’étranger. Elle a jeté son dévolu sur la seconde possibilité et, après avoir réfléchi à passer par la Toulouse business school (TBS a signé une convention de partenariat avec l’EGC) à Barcelone, elle prendra finalement la direction de la capitale pour un Erasmus+ à Madrid. « J’ai besoin de voyager sans cesse, je ne tiens pas en place et, après l’anglais, j’ai ainsi décidé de peaufiner mon espagnol », conclut-elle, à genou sur sa valise pour essayer enfin de la fermer.
 

Jusqu’à un an de mobilité en Europe avec l’EGC 

 

Les quelque 400 étudiants de 2e année du Bachelor EGC (école de gestion et de commerce) de tout l’hexagone sont donc partis cette semaine, de manière échelonnée, en stage à l’étranger pour trois mois. Ils pourront ensuite augmenter leur expérience à l’international, via Erasmus+, pour accumuler ainsi jusqu’à une année complète au-delà des frontières françaises.

« De quoi avoir un profil attractif quand ils postuleront à leur premier emploi ! », insiste-t-on du côté de l’encadrement national de l’EGC. Le Bachelor EGC veut « rendre les étudiants “employables” dès la fin de leur formation ». Dans ce but, chaque élève devient opérationnel en faisant trois stages pendant son cursus : deux mois en 1re année, trois mois en 2e année, et de quatre à six mois en 3e année. Le stage de 2e année a obligatoirement lieu à l’international. 75 % de ces étudiants choisissent l’Union européenne ; le Royaume Uni et l’Irlande étant les destinations les plus recherchées, devant les Pays-Bas, l’Espagne, la Pologne, l’Allemagne et la Belgique. Les autres étudiants partent souvent aux États-Unis et en Australie, notamment dans des cabinets de conseil et des PME innovantes. Il y a huit mois, le réseau EGC a adhéré à Erasmus+. Pendant leur cursus de trois ans, et même pendant l’année qui suit le diplôme, les étudiants des EGC peuvent partir encore neuf mois dans un ou plusieurs pays de l’Union européenne. Lors de leur premier entretien de recrutement, ils pourront donc se prévaloir, au total, d’une expérience d’un an à l’étranger.

Centre presse Aveyron

 

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