Covid-19 au Vietnam - Les ouvriers travaillent, mangent et dorment à l'usine

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Covid-19 au Vietnam - Les ouvriers travaillent, mangent et dorment à l'usine

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107 ouvriers volontaires (sur 164) continuent à travailler dans un atelier de l'Usine de noix de cajou de Long An - Photo VnExpress

L'usine de noix de cajou (ville de Tan An, province de Long An) a organisé un hébergement sur place pour plus de 100 travailleurs afin de maintenir les niveaux de production durant l'épidémie de COVID-19.

L'atelier de l'Usine de noix de cajou de Long An (parc industriel Loi Binh Nhon) compte 164 ouvriers. En raison de la situation épidémique, à partir du 13 juillet, l'usine a mis en place un plan de prévention des épidémies pour maintenir la production. À l'usine ces jours-ci, 107 ouvriers continuent à travailler.

Avant de mettre en œuvre la politique des « 3 sur place » (produire, manger et dormir su place), les travailleurs ont été testés pour Covid-19, puis périodiquement testés une fois par semaine pour assurer la sécurité. En plus des équipements de protection, les travailleurs assis à distance de 1,5 m l'un de l'autre, pour prévenir l'infection par le nCoV.


La cantine est équipée d'un système de robinet de lavage et séchage des mains. Une distance de 1,5 m entre les travailleurs pour assurer la sécurité.


L'entreprise a installé un pulvérisateur de désinfectant à capteur afin que les travailleurs avant et après leur arrivée dans la salle à manger doivent se désinfecter les mains.


L'emplacement aux repas fait 288 m2, les tables sont espacées, chaque table dispose d'un écran en verre de séparation. Les travailleurs sont placés de façon alternée. Ils arrivent à la cantine par groupe de 30 personnes au maximum. A chaque table à manger, il y a aussi un bidon d'alcool désinfectant. Après avoir mangé, les travailleurs utiliseront cette bouteille pour se nettoyer à nouveau les mains et le coin repas.


Une portion de repas du jour comprend de la viande braisée, une soupe de légumes à la viande hachée et un dessert aux fruits. Les plats changeront quotidiennement pour assurer une bonne alimentation. L'entreprise prend en charge 3 repas principaux et le soir il y aura une collation avec un bol de soupe de nouilles ou du lait.


Après 20 heures au soir, les travailleuses se promènent ou font des exercices physiques autour des espaces extérieurs de l'entreprise d'une superficie de plus de 24 000 m2. Elles doivent se tenir à 1,5 m l'une de l'autre pour des raisons de sécurité.


Le soir, les tables et les chaises de la cantine sont soigneusement rangées, le sol est nettoyé pour servir de lieu de repos aux ouvriers. L'usine a aménagé un logement pour 57 ouvrières et une autre zone pour 32 ouvriers.


Après avoir mangé et fait de l'exercice, les travailleurs étendront les tapis pour se reposer. Chaque personne reçoit un ensemble de moustiquaires, d'oreillers, de couvertures et de nattes avec leur nom dessus. La zone de couchage de chaque personne est également numérotée et a un nom fixe, en cas d'épidémie, elle sera facile à retracer.


À partir de 19h00, en général les travailleurs utilisent leur téléphone portable pour regarder des nouvelles ou se divertir mais souvent pour appeler ou envoyer des SMS aux membres de la famille. Au plafond, le système d'éclairage et le système de ventilation sont également entièrement agencés. Habituellement, après 21 heures, toutes les lumières de la pièce s'éteignent pour que tout le monde s'endorme.


Assise à l'intérieur du rideau, Trinh Thi Hai Yen (44 ans, dans le quartier 5, ville de Tan An) appelle par vidéo son mari et sa fille. Sa maison est à environ 10 km de l'entreprise, mais depuis 5 jours maintenant, elle doit rester dans l'entreprise pour éviter l'épidémie. Deux enfants, l'aînée a 18 ans, la plus jeune est en 7e année et elle doit temporairement demander à son mari de s'occuper d'elles. "Je ne suis partie de chez moi que depuis quelques jours, mais mon mari et mes enfants me manquent beaucoup, je ne peux pas retenir mes émotions tous les soirs quand j'appelle, j'espère que l'épidémie passera bientôt pour que je puisse rentrer chez moi avec ma famille", a déclaré l'ouvrière qui a travaillé pendant 21 ans à l'usine. .


Au petit matin, les ouvriers plieront les moustiquaires, les oreillers et les couvertures, les poseront sur les étagères, puis prendront le petit-déjeuner et commenceront une nouvelle journée de travail.

Les dirigeants de l'entreprise ont déclaré qu'ils continueraient à laisser les travailleurs rester dans l'usine jusqu'à ce qu'ils reçoivent un vaccin Covid-19.


Usine de noix de cajou de Long An, succursale de la société anonyme de transformation d'exportation Long An vue d'en haut.

Le parc industriel Loi Binh Nhon couvre une superficie de plus de 90 hectares, investi en 3 phases, compte plus de 30 entreprises, établissements de production et commerciaux avec de nombreux articles et produits différents. La province de Long An compte actuellement 62 grappes industrielles, 35 parcs industriels avec près de 400 000 travailleurs.

Avec la situation épidémique actuelle, les Comités Populaires de Long An, Ho Chi Minh Ville, Binh Duong, Dong Nai... demandent à toutes les entreprises et commerces de la zone de fonctionner uniquement en assurant l'option "3 sur place" (produire, manger et dormir su place).

Au matin du 18 juillet, Long An a enregistré 698 cas d'infection au Covid-19. Il est prévu que le ministère de la Santé soutienne Long An avec 400 000 doses de vaccin, cette province donnera la priorité de ces doses pour les travailleurs des usines.

(Source info: vnexpress.net)

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