Good feeling Vietnam

Vous êtes ici : Actualité » Tourisme » Good feeling Vietnam

Tourisme

Good feeling Vietnam

Good feeling Vietnam
Agrandir le texte
Réduire le texte
Imprimer
Envoyer à un ami

Le Vietnam s’apprécie à plusieurs vitesses. Dans l’agitation spectaculaire de la capitale du scooter: Hanoï. Ou au calme de la campagne et de la baie d’Halong.

Sur la carte du monde, le Vietnam dessine la forme d’un dragon, signe de force et de bien- être. Toine, guide touristique pour Salaün Holidays, a une tout autre interprétation.

«C’est aussi la forme d’un S comme super. Super- beau, super-accueillant.» Et super- pressé aussi. Le pays des rizières et des chapeaux coniques a su rester miraculeusement authentique, mais tout y va très vite. Hanoï, la capitale, foisonne. Ses sept millions d’habitants s’agitent et se déplacent toute la journée.

Le Vietnam a la réputation d’être le pays où l’on possède le plus de cyclos par habitant. 90 millions de quidams pour 40 millions de scooters. Quatre millions de scooters rien que pour Hanoï. À toute heure de la journée et de la nuit, le Vietnamien circule, comme s’il voulait rattraper le temps perdu par des années de communisme et de privations, de guerres successives d’indépendance contre les Français, les Américains et les voisins chinois.

Ouvert au tourisme depuis peu, le pays découvre en même temps que le visiteur la croissance économique. La destination est en plein développement chez Salaün Holidays. L’agence de voyage propose un circuit de 15 jours à 1 855€, permettant de découvrir l’essentiel de ce pays, deuxième exportateur de riz dans le monde, qui garde néanmoins ses habitudes de vie. Comme ces étranges rendez-vous de femmes en robe de mariée. Elles se font photographier toute la journée et toute la nuit dans les rues bondées.

Assises en robe blanche dans le caniveau, elles attendent on se sait quoi, on ne sait qui ? Le prince charmant ? Autour d’elles, s’active une armée de coiffeuses et maquilleuses. Parfois, le marié pose aussi sur la photo. La plupart du temps, il est absent. La mariée finit par repartir sur son scooter et disparaît dans le flot de la circulation, croisant au coin de la rue un deux-roues qui a réussi à trouver l’équilibre en transportant une poutre de chantier de trois mètres de long.

Plus loin, un autre scooter, écrasé par le poids d’une famille au grand complet, double un lot de porcelaines qui semble se déplacer tout seul, puis une montagne de PQ... Un beau spectacle à admirer du trottoir. Un trottoir qui sert à tout sauf à marcher d’ailleurs.

Assis sur des mini-chaises en plastique, les Vietnamiens y mangent, boivent du thé vert, font réparer leurs chaussures, leur vélo, se font couper les cheveux... Au milieu de ce flot incessant qui ne respecte ni les feux, ni le code de la route, le piéton survit en traversant presque les yeux fermés s’il respecte la règle aussi étrange que miraculeuse, qui interdit de reculer une fois engagé.

Les chiffres annoncent quand même 33 tués par jour. Il est moins risqué de louer un cyclo-pousse. Pour 4€ la balade de 50 minutes, assis sur une sorte de porte-bagages installé à l’avant, le touriste pénètre dans la danse des scooters.


Au bord des routes, on peut acheter au «marché drive» des pommes-canelle, des oranges vertes et le fruit du dragon...

Le calme à la campagne

Quand le plein d’agitation à la ville est fait, il est temps de s’évader au calme à la campagne. Au nord du pays, les scooters se font plus rares. Cette fois, on croise des vaches et des buffles, des paysans et leur chapeau de paille pointu qu’on peut acheter pour 4€ sur les marchés au bord des routes, où l’on trouve aussi des pommes-canelle, des oranges vertes, des pi- tayas et des fruits du dragon... L’accueil au village se fait généralement autour d’une dégustation d’alcool de riz, qui se boit à la paille dans une jarre de terre.

Et pendant que la jarre se vide, les paysans accourent de leurs champs. Et se lancent dans une danse traditionnelle pour évoquer l’histoire et les coutumes de leur pays. L’alcool de riz aidant, le touriste finit, lui aussi, par imiter le vol des oiseaux ou du papillon. Une fois la fête terminée, les habitants vous inviteront peut-être dans leur maison.

L’habitat traditionnel est monté sur pilotis pour se protéger de l’humidité, des serpents, et des tigres dont il reste encore quelques spécimens dans le pays. On y boit son thé à même le sol en bambou. Toute la famille se partage une grande pièce pour dormir et une autre pour la cuisine...

(Source info: www.charentelibre.fr)

Nouveau Envoyer à un ami