Guillaume, expatrié au Vietnam : «Hô-Chi-Minh ? Rien de plus normal que de croiser une famille entière sur un scooter»

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Guillaume, expatrié au Vietnam : «Hô-Chi-Minh ? Rien de plus normal que de croiser une famille entière sur un scooter»

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En stage pendant plusieurs mois à Hô-Chi-Minh, Guillaume Dominique partage avec nous son expérience au Vietnam. Attention, dépaysement garanti !

Qu’est-ce qui vous a mené au Vietnam ?

Ma formation ! Dans le cadre de mon passage à l’École de Formation du Barreau (EFB) de Paris, je devais effectuer un stage en entreprise ou en cabinet d’avocats à l’étranger. J’avais une opportunité à New-York, mais j’ai opté pour une expérience plus insolite : direction Hô-Chi-Minh ! Je voulais découvrir une culture radicalement différente. Et j’admets avoir eu quelques réticences au départ… Mais les encouragements et conseils de certains amis les ont assez vite levées.

Quelles démarches avez-vous dû effectuer avant de partir ?

L’entreprise d’accueil s’est chargée de demander une autorisation d’entrée sur le territoire auprès du ministère de l’Immigration vietnamien, après la signature de ma convention de stage. J’ai ensuite renseigné le formulaire nécessaire pour effectuer ma demande de visa professionnel auprès de l’ambassade du Vietnam en France. Un visa que j’ai obtenu en quelques jours.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué les premiers jours ?

La chaleur et l’humidité ! D’autant que la saison des pluies se terminait… Mais on s’y habitue progressivement. Ou presque… Autre aspect déconcertant : la circulation, totalement bouchée. Et quelle que soit l’heure du jour et de la nuit. Là-bas, le scooter est roi ! Et c’est rare de voir un Vietnamien seul sur sa moto… Parfois, c’est une famille entière que je voyais passer sur une moto. Ou bien des cargaisons aux dimensions invraisemblables. La combinaison la plus folle ? Une moto qui transporte… une autre moto ! Dernier choc : l’absence de prix affichés dans certains magasins, favorisant l’application d’un tarif spécifique pour les étrangers.

Quelle qualité de vie aviez-vous sur place ?

Ma gratification de stagiaire me permettait de vivre confortablement. Dans le quartier des affaires (le district 1), pour moins de 400 dollars par mois, je disposais d’une chambre dans un genre de motel, où je partageais le salon et la cuisine avec d’autres locataires. À l’extérieur, les repas sont d’un excellent rapport qualité-prix : je dévorais des plats savoureux pour quelques euros (boisson comprise). J’ai par ailleurs profité du pays grâce à de multiples escapades à bas coût : Mũi Né (une station balnéaire à 200 km d’Hô-Chi-Minh), Hué (la cité impériale, à couper le souffle), Hanoi, Hội An, la baie d’Ha Long, le delta du Mékong… Autant d’expéditions passionnantes, à la découverte de la culture vietnamienne. Et de paysages enchanteurs !

Question transport, comme faisiez-vous sur place ?

Malgré mes appréhensions, je me suis rapidement mis aux deux-roues ! Indispensable pour gagner en autonomie et s’adapter au mode de vie local. D’autant que la location de scooter est simple et avoisine les 70 dollars par mois. En général, seul un document d’identité est retenu en caution. Attention toutefois, les questions d’assurance ne sont quasiment jamais abordées…

Qu’est-ce que vous retenez de la vie au Vietnam ?

Il est difficile de s’habituer au bruit constant et à la pollution… Le fait d’être souvent sollicité dans la rue pour des prestations diverses (taxi, cigarettes, prostitution…) peut également être dérangeant. Un phénomène particulièrement présent à Hô-Chi-Minh. Enfin, la barrière de la langue est importante : peu de vietnamiens parlent anglais, ce qui incite les étrangers à se retrouver entre eux, dans le quartier backpackers notamment.

En revanche, le climat tropical et le faible coût de la vie sont des aspects dont on profite chaque jour. La cuisine aussi est un délice quotidien : du célèbre phô (le plat national) aux bún bò en passant par les banh mi… Autant de saveurs inoubliables et raffinées ! Mais le Vietnam a d’autres atouts majeurs avec son dynamisme économique et la jeunesse de sa population. Le pays est en plein boom : les opportunités pour les entrepreneurs ou les investisseurs sont légion.

Quoi qu’il en soit, le Vietnam ne laisse personne indifférent !

Logement, alimentation, transports, loisirs : comme Guillaume, comparez le coût de la vie entre Paris et Hô-Chi-Minh. Et dans plus de 2 000 villes dans le monde !

(Source info: start.lesechos.fr)

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