Hanoï, entre modernité et tradition

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Hanoï, entre modernité et tradition

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L'essor économique du Vietnam se fait particulièrement ressentir à Ho Chi Minh City et à Hanoï, les 2 villes phares du pays. Hanoï se montre plus timide, face à ce développement. La guerre, qui ne s'est achevée qu'en 1975, est encore ancrée dans les mémoires. La ville se situe donc entre essor économique et tradition.

Les rues d’Hanoï sont surprenantes, car elles sont pleines de contrastes. Les immenses centres commerciaux côtoient les petites échoppes de rues, les hommes d'affaires en costard se rencontrent dans de petits restaurants de rue, les supermarchés concurrencent les marchés traditionnels.

Les jeunes femmes hanoïennes sont indépendantes, font des études et sont de plus en plus nombreuses à devenir de véritables "business women". Elles peuvent travailler dans les entreprises étrangères, qui offrent un salaire de 500 à 1000€ par mois, une fortune dans une ville où le salaire moyen est de 174€ par mois.

Cependant, elles subissent une forte pression sociale : vivre avec un garçon sans être mariée, ou tout simplement se marier tard, sont des actes très mal perçus qui déshonorent la famille. Les regards se font désapprobateurs dès qu'une fille fume ou rentre tard. D'ailleurs, peu d'entre elles osent sortir après 11h du soir.

Elles s'émancipent donc, grâce aux vêtements qu'elles portent, souvent échancrés et accompagnés de talons hauts.

Les jeunes, hommes et femmes confondus, raffolent des enseignes de luxe ou de prêt-à-porter de marque, comme Hermès, Gucci, Mango... Ils n'ont pas connu la guerre, contrairement à leurs aînés. Il y a donc un contraste important entre la nouvelle génération, qui forme une micro-société de consommation, et les générations précédentes, qui perpétuent la tradition.

Les hôtels et les boutiques haut de gamme fleurissent le long du quartier de l'Opéra, notamment des joailleries de prestiges comme Cartier, Mont Blanc Jaeger LeCoultre. Acquérir des articles de luxe est devenu un moyen de s'affirmer socialement. De plus en plus de jeunes sont à la pointe de la mode, alors que quelques décennies plus tôt, leurs parents vivaient dans des conditions très précaires.

La capitale vietnamienne entre dans une nouvelle phase économique, mais son développement fulgurant masque à peine des années de souvenirs et d'authenticité, ce qui rend Hanoï unique.

Par : Estelle
Media : www.les-experts.com
 

Commentaires

Experts en non-sens

Selon cet article le développement et la modernité ce sont des centres commerciaux à la place des commerces de proximités, des jeunes filles qui fument et rentrent tard (avec le sous-entendu qui va avec), qui cherchent à être indépendantes en s'habillant sexy, en travaillant dans des boites étrangères pour gagner plus d'argent et en voyant des garçons hors-mariage. Ce sont des jeunes qui transforment la société en société de consommation et cherchent à acheter des produits de luxe alors que règne la misère autour d'eux (l'article oublie de dire que la plupart de ces produits sont tout de même de la contrefaçon). Cette "experte" aurait pu rajouter la croissance du nombre de voitures entrainant les problèmes de pollution et de circulations qui vont avec, de l’arrivée de Fast food, de l'usage du globish, de la culture du hip hop etc... Sans doute qu'il n'y a pas assez de cancers au Vietnam au gout de cette "experte". Donc en résumé être moderne et développé c'est de copier le style de vie d'un lointain occident en pleine décadence qui commence à peine à prendre conscience qu'il a fait fausse route et se retourne peu à peu vers ses traditions comme gage de pérennité future. Cette "experte" à l'air de trouver regrettable ou à la limite cocasse qu'à cause des guerres précédentes Hanoi soit restée encore un peu "traditionnelle" comme elle aurait pu dire arriérée. Un esprit un peu éclairé pourrait lui répondre que c'est justement la guerre du Vietnam qui a préparé à cette "modernité" ce qui explique que le sud y ait accédé plus tôt.
Hanoi, n’écoute pas ces experts borgnes et conserve ton identité et tes traditions pour que le Vietnam reste le Vietnam. Alors que certains craignent que le pays soit menacé par rapport à l’intégrité de son territoire, il est évident que la plus grande menace est sur le plan culturel.

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