Kim Anh To «rescapée» de Zaventem: «À côté des morts et des blessés, mon histoire est un grain de sable»

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Kim Anh To «rescapée» de Zaventem: «À côté des morts et des blessés, mon histoire est un grain de sable»

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La commerçante spadoise Kim Anh To était à l’aéroport de Zaventem ce sombre 22 mars. Elle raconte le calvaire de cette journée meurtrière.

La Belgique touchée mais toujours debout. Il en va de même pour Kim Anh To qui a ouvert son épicerie asiatique dans le centre de Spa comme à son habitude ce mercredi 23 mars au lendemain du double attentat qui a touché la capitale. Et pourtant, quelques heures plus tôt, elle courait à toute vitesse valises en mains pour déguerpir des halls de l’aéroport de Zaventem où un kamikaze venait de se faire exploser.

De retour d’un voyage au Vietnam, les scènes de retrouvailles familiales sur le continent asiatique ont rapidement laissé place à des images d’horreur absolue. «À côté des morts et des blessés, mon histoire est un grain de sable , tient-elle d’emblée à souligner en toute humilité. Accompagnée de ma nièce, son mari et leur bébé d’un an, nous étions au dernier comptoir des douanes quand nous avons entendu les explosions. Il y avait de la fumée partout et des débris d’isolation des toits qui volaient dans tous les sens. Les gens autour de moi ont commencé à crier et à pleurer. C’était la panique.» La Spadoise se réfugie dans un des bureaux à proximité. «Tout le monde est resté couché à terre. À ce moment-là, je pensais à une explosion liée à un problème technique. J’étais loin d’imaginer que c’était l’acte de terroristes. Dix minutes plus tard, je suis sortie au plus vite avec ma famille de l’aéroport. Et là, il y avait du sang et des valises abandonnées partout, les vitres cassées, les gens qui couraient. On ne savait pas très bien où aller.»

Elle tente alors de rejoindre à pied son compagnon venu la rechercher et tous ont marché le plus loin possible du lieu du drame, rejoignant le premier café à proximité. «Je me souviens avoir eu très froid. C’est certainement le choc. Le ballet d’ambulances et de policiers n’arrêtait pas. Dans le café, la télé était allumée et nous avons appris que des terroristes avaient tué des innocents.» Kim et ses proches ont pu rejoindre Spa début d’après-midi après qu’un ami soit venu les chercher. Aujourd’hui, place au courage et à la vie, celle que «j’ai eu la chance de garder. Je refuse de me plaindre

(Source info: www.lavenir.net)
 

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