LA POUDRERIE et le CAFI

Vous êtes ici : Actualité » LA POUDRERIE et le CAFI

Culture

LA POUDRERIE et le CAFI

LA POUDRERIE et le CAFI
Agrandir le texte
Réduire le texte
Imprimer
Envoyer à un ami

Vous avez un ou des ”anciens” d’origine vietnamienne passé au CAFI... Lisez LA POUDRERIE qui vient de sortir en librairie ou sur internet: http://www.bordulot.fr/page25/page61/page61.html

L'histoire est peut-être romancée mais dans « La Poudrerie », Mario Graneri et Jean Morente racontent surtout un épisode méconnu de l'histoire locale.

La plaine court entre Casseneuil et Ste-Livrade dans une grande courbe le long du Lot. Les pruniers en fleurs du printemps colorent le paysage pimenté, çà et là, de quelques résidences plutôt récentes qui n'ont rien d'une ferme traditionnelle du Lot-et-Garonne. Plus loin, barrant l'horizon d'un gris égayé par la mousse verte, des constructions étranges, vieux squelettes de béton sentinelles incertaines, témoignent, racontant au présent un passé triste comme la guerre. Que sait-on de l'histoire de l'ancienne poudrerie ? Des bribes d'histoire mêlant, comme l'explique dans la préface Pierre Camani, le président du Conseil général, « tout ce qui a fait l'histoire du XXe siècle comme si le destin avait choisi ce coin de campagne pour y concentrer une part importante des malheurs et des illusions qui ont servi de sombre décor à l'époque contemporaine ». « La poudrerie », c'est l'histoire de ce monde, de fureur et de sang, d'abandon et de déchirure. Mario Graneri-Clavé et Jean Morente viennent de faire paraître aux éditions « Du bord du Lot » une histoire, certes romancée, mais tellement réaliste de cet épisode historique dans lequel se croisèrent Pablo l'Espagnol, Hans le juif qui avait tant confiance en la France d'alors, Chamil le Mongol… On y apprend comment et pourquoi naquirent les camps de Bias, de Ste-Livrade et la cité Carrère à Villeneuve. On y découvre comment, par nécessité absolue, 500 hectares de terres agricoles devinrent en une nuit ou presque, un no man's land. Ceux qui vivaient là, comme dans un exode local, quittèrent à jamais la terre de leur père ou grand- père. Si la « poudrerie » sort de l'oubli avec l'ouvrage de Graneri et de Morente, c'est pour inviter tous et chacun à « une curiosité renouvelée pour les dossiers si controversés des harkis du camp de Bias et des Indochinois du Cafi. »

 
Nouveau Envoyer à un ami