Séquençage génomique sur un nouvel échantillon de coronavirus à HCM Ville, en février 2021. Photo illustration : VnExpress

Quatorze personnes arrivant au Vietnam en provenance de Corée du Sud et des États-Unis ont été confirmées infectées par la souche de coronavirus Omicron.

Le département de la Santé de la province centrale de Quang Nam a annoncé vendredi que les passagers infectés avaient atterri à l'aéroport international de Da Nang sur quatre vols différents.

Parmi eux, huit étaient sur le vol VN99 en provenance des États-Unis et trois sur le vol VN417 en provenance de Corée du Sud qui ont tous deux atterri le 24 décembre. Deux autres étaient à bord du vol VN417 en provenance de Corée du Sud le 23 décembre et un sur le vol QH9451 en provenance de Corée du Sud le 23 décembre. 21.

Ils ont été testés positifs pour le nouveau coronavirus à leur arrivée et ont été envoyés dans des installations de quarantaine dans la province de Quang Nam qui borde Da Nang.

Leurs échantillons ont été envoyés à l'Institut Pasteur de Nha Trang, dont les résultats du séquençage génétique arrivés jeudi ont confirmé qu'ils étaient infectés par le variant Omicron, ou B.1.1.529.

Le vice-ministre de la Santé Nguyen Truong Son a confirmé l'information auprès de VnExpress .

Le Vietnam a confirmé mardi la première infection à Omicron, une personne arrivée à Hanoï en provenance du Royaume-Uni le 19 décembre.

Des experts de la santé ont déclaré plus tôt que le Vietnam devrait renforcer son système de santé, en veillant à ce que les centres médicaux soient bien équipés et puissent augmenter leur capacité, afin d'éviter une surcharge déclenchée par Omicron.

Une équipe de chercheurs de la faculté de médecine de l'Université de Hong Kong a découvert que la variante Omicron se réplique 70 fois plus rapidement dans les voies respiratoires humaines que la Delta, mais l'infection dans les poumons semble être moins grave que la souche virale d'origine.

La réplication rapide d'Omicron dans les voies respiratoires peut expliquer pourquoi il se transmet plus rapidement que les variantes précédentes du virus, mais une infection plus faible dans les poumons peut indiquer qu'il provoque une maladie moins grave, ont-ils déclaré.

L'Organisation mondiale de la santé a déclaré mercredi que le risque posé par la variante Omicron est toujours "très élevé". Il a indiqué qu'au cours de la semaine se terminant dimanche dernier, le nombre mondial de nouveaux cas a augmenté de 11% par rapport à la semaine précédente, tandis que le nombre de nouveaux décès a baissé de 4%.

(Source info: e.vnexpress.net)