Les scooters Peugeot reviennent au Vietnam

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Les scooters Peugeot reviennent au Vietnam

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Peugeot va effectuer son retour sur le marché des deux-roues au Vietnam, qu'il avait quitté peu après la fin de l'Indochine française, grâce à des véhicules qui seront en partie fabriqués en France, a-t-on appris mercredi auprès de la direction de Peugeot Scooters.

La commercialisation débutera début novembre, a précisé à l'AFP Frédéric Fabre, directeur général de Peugeot Scooters, basée à Mandeure (Doubs) et propriété à 51% du groupe indien Mahindra.

La marque Peugeot se "relance" sur le marché vietnamien "après plusieurs dizaines d'années d'absence", qui remontent en fait à peu près à la fin de l'Indochine française en 1954, a-t-il dit.

Le Vietnam représente un "enjeu stratégique" pour le constructeur français, du fait de sa taille de 3,5 millions de véhicules vendus par an, soit près de quatre fois le marché européen, et il est déjà investi par de nombreux concurrents comme Honda, Yamaha, Suzuki ou Vespa, a exposé M. Fabre.

Le dirigeant n'a pas annoncé l'objectif de ventes, soulignant cependant que "prendre un point de part de marché augmenterait déjà de 50% nos volumes de production" répartis entre la France et l'étranger.

Si une partie des véhicules sera assemblée sur place avec un partenaire local, l'entrée au Vietnam profitera aussi à l'usine française de Mandeure qui y exportera ses modèles Satelis et Citystar, a poursuivi M. Fabre.

Le développement à l'international constitue un "levier" du plan de redressement de Peugeot Scooters dans le but de retrouver l'équilibre financier fin 2018, a-t-il souligné. Un autre consiste à lancer la production de trois nouveaux véhicules de 2017 à 2019 dont un à Mandeure en 2018, une décision confirmée la semaine dernière en réunion extraordinaire du comité d'entreprise.

Les syndicats de Mandeure restent préoccupés par la pérennité du site français de 420 salariés et s'inquiètent, dans l'immédiat, de son faible volume de production qui se traduira par près de 60 jours de chômage technique cumulés en 2016.

(Source info: www.lepoint.fr)

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