Lumbres (Pas-de-Calais) : le quotidien de Pascal Delohen au Vietnam depuis quatre ans

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Lumbres (Pas-de-Calais) : le quotidien de Pascal Delohen au Vietnam depuis quatre ans

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Pascal Delohen en visite pour l'association VITAM

Pascal Delohen, originaire de Lumbres [Pas-de-Calais] et retraité de la gendarmerie, est établi depuis quatre ans à Hanoï au Vietnam. Il partage ses journées bien remplies, entre le bénévolat humanitaire et le monde de l’édition.
   
« Durant ma carrière j’ai eu la chance de beaucoup voyager dans les territoires et départements d’Outre-Mer, mais j’avais envie de goûter à l’expatriation », confie Pascal Delohen, depuis Hanoï. Après une demande de détachement en ambassade, la proposition émane du Vietnam. « Je me suis rapidement acclimaté à ce pays, en m’imprégnant de la culture, en étudiant un peu l’histoire au travers des différentes dynasties et en apprenant les bases de la langue. »

Atlas routier, dictionnaire, appareil photo

Durant son premier séjour, il sillonne le pays en moto (environ 10 000 km), avec un atlas routier, un petit dictionnaire et un appareil photo. « L’accueil des Vietnamiens vivant à la campagne est exceptionnel, il est courant que l’on vous offre des fruits, des cadeaux et parfois même le gîte. »

Aujourd’hui, Pascal Delohen travaille bénévolement pour un Vietnamien dont le grand-père écrivait un quotidien en français dans les années 1930, L’Annam Nouveau. Il retranscrit des textes selon les thèmes choisis par l’éditeur. Le premier ouvrage a été publié en 2013 ; le second devrait l’être à la fin de l’année.

« Le berceau de mon enfance »

En 2000, des amis français lui font découvrir VITAM (VIetnam Terre d’AMour). Une association qui mène des actions humanitaires dans deux provinces du nord du Vietnam, Nam Dinh et Bac Giang, en faveur d’enfants défavorisés. L’association parraine soixante-dix-neuf enfants dont le père est décédé ou en incapacité de travailler. Elle aide à la construction de puits ; l’achat de vélos pour permettre aux enfants les plus éloignés d’assister aux cours ; le financement de tables, chaises et tableaux pour les élèves ; l’achat de cuiseurs de riz, de couvertures, de fauteuils roulants… « Mon rôle est de représenter l’association au Vietnam en assistant aux remises de bourses, aux réunions et aux travaux », explique Pascal Delohen pour qui « Lumbres restera toujours le berceau de mon enfance ». Il revient environ tous les deux ans pour rendre visite à famille et amis.

Le site de VITAM : http://association-vitam.org
 
La soupe Pho de la vieille ville d’Hanoï

Hanoï, capitale du Vietnam, au climat tropical, est peuplée d’environ sept millions d’habitants. Le lac Hoan Kiem symbolise le centre de la ville où les Vietnamiens de 7 à 77 ans pratiquent la gymnastique, raconte Pascal Delohen. C’est au nord de ce lac que s’étend la vieille ville composée de trente-six rues très étroites portant le nom des marchandises qui y sont vendues. Là-bas, il faut absolument déguster la soupe Pho – un bol de soupe de nouilles blanches et plates, agrémentées de bœuf ou de poulet. Le bouillon est parfumé avec de l’anis étoilé, du gingembre et diverses épices et fines herbes ; chaque famille préserve la recette de sa propre soupe. La ville s’éveille vers 5 h 30 avec les étals de fruits, légumes et viandes.

SA BIO

9 juin 1960 Pascal Delohen naît à Saint-Omer. Il passe sa jeunesse à Lumbres, cité des Alouettes. Scolarisé à l’école Saint-Sulpice puis au collège Notre-Dame, il foule le stade Jean-Lebas durant sept années avec l’Olympique lumbrois.

1979 Il fait son service militaire à Auxerre puis entre au centre de perfectionnement des gendarmes auxiliaires à Porquerolles. Termine au peloton de surveillance et
d’intervention à Arras.

1980 Il rejoint l’école de gendarmerie de Chaumont.

1981 à 2005 Il est gendarme mobile à Hirson, puis à Saint-Quentin.

2005 à 2009, il est garde de sécurité à l’ambassade de France à Hanoï. Puis revient à Hirson jusqu’en 2011. Il est titulaire de la médaille militaire et de la médaille d’or de la défense nationale.

2012 Il se marie avec Giang, Vietnamienne, diplômée de l’école normale supérieure de langues étrangères.

Usages, circulation, humidité…

Les gens n’aiment pas qu’on leur tapote la tête car cette partie du corps est considérée comme sacrée. Avant d’entrer dans un temple, une pagode ou chez quelqu’un, il est recommandé d’être convenablement vêtu, de retirer ses chaussures et de se comporter avec modestie, rapporte Pascal Delohen.

Le Vietnam, ouvert à toutes les religions, reste un pays essentiellement bouddhiste.

Les Vietnamiens portent un regard très positif sur la France. Les inconvénients que l’on peut rencontrer dans ce pays sont le non-respect des règles de circulation, la pollution dans une certaine mesure et un taux d’humidité très important (80 à 85 % en moyenne).

(Source info: www.lavoixdunord.fr)

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