L’action collective des producteurs peut jouer un rôle essentiel dans la qualité des produits alimentaires. Son efficacité a été étudiée chez les maraîchers de la région de Hanoi, au Vietnam, par les chercheurs du Cirad, de l’Inra et leurs partenaires. Leurs conclusions rejoignent celles d’autres travaux : la formation technique fournie à leurs membres par les associations de producteurs est déterminante pour garantir la qualité sanitaire des aliments.

Au Vietnam, comme dans de nombreux pays d’Asie du Sud-Est, l’intensification de la production agricole et l’utilisation croissante de produits chimiques, surtout autour des villes, engendrent chez les consommateurs des craintes quant à la qualité sanitaire des produits alimentaires. La qualité de légumes, en particulier, est difficile à contrôler du fait de la petite taille des exploitations.

L’action collective des producteurs peut, dans une certaine mesure, pallier ces difficultés et garantir la sûreté des aliments. Cependant, cette forme de contrôle a surtout été étudiée dans le cas de la gestion des ressources naturelles. Des chercheurs du Cirad, de l’Inra et leurs partenaires se sont intéressés à son rôle dans la qualité sanitaire des aliments. Il s’agit d’un travail tout à fait original sur l’application des théories de l’action collective dans ce domaine.

(Source info: Cirad -  Source media : mediaterre.org)