Morgane part début février pour un stage de six semaines au Vietnam.

En 3e et dernière année d'école d'infirmières à Vannes, Morgane Guilbault et trois de ses amies de promotion Delphine, Soraya et Fanny, pour un stage de six semaines en février et mars.

Trois questions à Morgane Guilbault, élève infirmière à l'Institut de formation en soins infirmiers de Vannes.

Quelles sont vos motivations ?

J'ai toujours voulu travailler dans le social. Après mon bac, j'ai intégré une école prépa infirmière. Admise dans plusieurs écoles d'infirmières, j'ai choisi Vannes qui propose à ses élèves de partir en stage à l'étranger. Une bonne expérience car je pense, après mon diplôme, proposer mes services dans l'humanitaire. Je souhaite aussi découvrir de nouvelles cultures et confronter nos techniques à celles d'un autre pays. Nous emportons également du matériel médical récolté chez des infirmières libérales comme des sets à pansement, des poches à perfusion. Savons, shampooing et vêtements seront également distribués à l'orphelinat où nous serons logées.

Comment vous êtes-vous organisées pour partir ?

Avec mes amies nous avons contacté l'association Missions stages (AMS) qui organise des stages au Cambodge et au Vietnam. Mon premier souhait était de partir au Népal, mais actuellement en raison des problèmes politiques, l'école ne souhaite pas y envoyer de stagiaires. C'est la même chose en Afrique à cause de la fièvre d'Ebola qui y sévit.

L'AMS s'est occupée de toute la logistique, notamment le logement. Nous serons logées dans l'orphelinat de Longthanh, situé à une soixantaine de kilomètres d'Hô-Chi-Minh (anciennement Saïgon) et ferons notre stage dans un hôpital de 200 lits. Je souhaite naviguer entre divers services, maternité, médecine traditionnelle, urgence, chirurgie...

C'est un budget important ?

Nous avons à notre charge le prix du billet d'avion, la nourriture et l'interprète, nécessaire lorsqu'on devra faire des soins ainsi que le transport pour aller en stage. Plusieurs initiatives ont été prises pour récolter des fonds comme des ventes de gâteaux, de chocolats. Nous avons également participé à des vide-greniers. Une cagnotte est mise en ligne. Elle est ouverte à tous ceux qui veulent bien nous soutenir.

(Source info: jactiv.ouest-france.fr)