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Afin de préparer un projet pilote pour accueillir des touristes internationaux, la possibilité de propagation du SARS-CoV-2 à partir de touristes venant de Ho Chi Minh-Ville devrait être envisagée. Le risque potentiel est élevé, par conséquent la ville doit élaborer des plans détaillés pour faire face à d'éventuelles situations épidémiques dans l'île. C'est la déclaration du vice-ministre de la Santé Nguyen Truong Son lors de la réunion et de l'inspection de la prévention des épidémies à Phu Quoc, province de Kien Giang dans la matinée du 5 octobre.

Faisant rapport sur la situation de l'épidémie de Covid-19 dans l'île, le représentant du Comité Populaire de la Ville de Phu Quoc a déclaré qu'au 3 octobre, Phu Quoc avait un total de 276 cas F0 (poitifs au Covid-19), dont 2 cas détectés dans la communauté et 274 cas dans les zone de verouillage et d'isolement. Il y a aussi 351 cas contacts F1.

A Phu Quoc seul le quartier An Thoi est classé à très haut risque (zone rouge), le quartier Ham Ninh et le quartier Duong Dong sont à risque (zone orange), les autres quartiers sont des zones vertes de la nouvelle normalité. Pour « nettoyer » ces zones, Phu Quoc a déployé 4 séries de tests de dépistage communautaire.

Concernant la vaccination, au matin du 5 octobre, le taux d'injection de la dose 1 atteignait 88,57 % de la population, dont 10,09 % de la population de plus de 18 ans avait été vaccinée complètement. Mais actuellement les enfants dont le nombre qui est très important (13 480 enfants de 6 à 12 ans ; 15 672 enfants de 12 à 18 ans), les femmes enceintes, les personnes atteintes de maladies sous-jacentes, les personnes de plus de 65 ans atteintes de nombreuses maladies sous-jacentes n'ont pas été vaccinées.

La Ville de Phu Quoc propose d'avoir plus de de vaccins pour atteindre bientôt l'immunité collective, pour ouvrir la porte à l'accueil des touristes en toute sécurité.

De plus, parce que l'île est éloignée du continent, les conditions médicales sont limitées, notamment lors de l'ouverture de la porte pour accueillir les visiteurs, il est nécessaire d'avoir des plans médicaux détaillés pour gérer les situations de collecte des échantillons pour le dépistage et de traitement des patients éventuels. Phu Quoc a également proposé de donner la priorité à la prise en compte des fournitures médicales, des équipements et des médicaments pour traiter le Covid-19.

Lors de la réunion, le vice-ministre de la Santé Nguyen Truong Son a noté que la situation actuelle de l'épidémie de Covid-19 reste très compliquée. Phu Quoc doit contrôler strictement les zones à haut risque, bien mettre en œuvre la vaccination contre le Covid-19, améliorer la capacité de test du système de santé de la ville.

En même temps, il est nécessaire d'éviter une psychologie subjective notamment le manque de vigilance et la négligence parmi la population et en même temps assurer le double objectif d'une prévention et d'un contrôle efficaces des épidémies et d'un développement socio-économique.

« Le respect de la conformité aux règlements sanitaires des habitants est la clé des communes/quartiers et de toute la ville. Phu Quoc a mis en œuvre plus efficacement la prévention et le contrôle des épidémies et a maintenu ses réalisations anti-épidémiques dans la région », a souligné le vice-ministre Nguyen Truong Son.

La délégation du ministère de la Santé a inspecté la collecte des échantillons pour le dépitage et le traitement des cas Covid à Phu Quoc.

Le vice-ministre Nguyen Truong Son a également noté que, bien que la situation actuelle de l'épidémie de Covid-19 dans l'ile est fondamentalement sous contrôle, il existe encore de nombreuses complications et incertitudes, notamment liées à l'épidémie dans le quartier d'An Thoi principalement concentrée dans les zones 1 , 2 et 4, une partie des zones 3, 5, 6, 7…

Les cas de Covid sont toujours dispersés dans d'autres quartiers, ce qui représente un risque de propagation à long terme d'une épidémie dans tout le quartier d'An Thoi et peut-être dans les communes et quartiers voisins. Par conséquent, Phu Quoc doit continuer à dépister le SRAS-CoV-2 dans le quartier d'An Thoi et dans les autres communes et quartiers conformément à la réglementation.

D'autre part, actuellement la ville se prépare à recevoir les touristes internationaux, il faut envisager la possibilité de propagation du SRAS-CoV-2 à partir des touristes dans l'île qui est un risque élevé. Par conséquent, il est nécessaire de renforcer les mesures pour mieux contrôler la maladie.

"Parce qu'il s'agit d'une île éloignée du continent, les conditions médicales sont encore limitées, en particulier lors de l'ouverture pour accueillir les touristes, la ville doit élaborer des plans détaillés pour gérer et traiter rapidement les situations compliquées. Des complications de la maladie peuvent survenir dans l'île" , a souligné le vice-ministre Nguyen Truong Son.

(Source info: vneconomy.vn)