Pour le Dr Damien, les investisseurs français ont «une carte à jouer au Vietnam»

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Pour le Dr Damien, les investisseurs français ont «une carte à jouer au Vietnam»

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Le biologiste Jean-Michel Damien, patron des laboratoires éponymes à Saint-Amand-les-Eaux, animera vendredi une table ronde au salon Made in Hainaut à Wallers. Sur le thème du Vietnam, une terre très accueillante pour les investisseurs français, à condition d’« être patient ».


Le biologiste Jean-Michel Damien

Des Valenciennois savent peut-être qu’Alstom Petite-Forêt produit des tramways pour Hanoï, mais connaissent-ils le centre médical Diag Center, fondé à Hô-Chi-Minh-Ville, par l’Amandinois Jean-Michel Damien et le natif de Quarouble, Bernard Coquelet ? Le premier est le patron d’un laboratoire bien connu dans la cité thermale ; le second, d’un autre labo à Laon. Tous les deux, avec des collègues biologistes du nord de la France, ont participé à «  une belle aventure  » à la fin des années 90, qui a abouti à l’ouverture, en 1999, d’un centre médical dans cette grande métropole de près 14 millions d’habitants. «  Une démarche économique et humanitaire  », résume le Dr Damien qui a eu un coup de foudre pour le pays.

« Les Vietnamiens figurent parmi les populations mondiales les plus optimistes. Il y a du plaisir à travailler avec eux »

«  Il faut savoir que 50 % des Vietnamiens ont moins de 20 ans. Cette jeunesse dégage une telle envie d’entreprendre… Vous savez qu’un sondage les distingue parmi les populations mondiales les plus optimistes. Il y a du plaisir à travailler avec eux  », témoigne le biologiste. Il y a vingt ans, le mur de Berlin était tombé, «  le pays s’ouvrait économiquement  », et les besoins en terme de structures de santé étaient énormes. Le Dr Damien et ses confrères ont installé d’abord des équipes françaises, et s’y sont fait respecter. «  Il faut bien six à sept ans pour développer un tissu relationnel  », gagner la confiance des Vietnamiens. Aujourd’hui, le Dr Damien peut s’enorgueillir de pouvoir compter sur un staff 100 % local, soit une centaine de salariés, pour la biologie, la pharmacie, l’imagerie médicale et même la cardiologie.

Il n’a pas vraiment fait fortune. «  Je ne suis pas vraiment parti pour le business  », tout juste «  le projet s’équilibre financièrement  », mais il en est convaincu : pour de nombreux secteurs d’activité (le bâtiment, le transport, l’aéronautique, la santé…), «  la France a toujours une carte à jouer. Les Vietnamiens voient arriver de nombreux investisseurs étrangers et me demandent où sont les Français ! Oui, ils sont en demande, car ils reconnaissent le sérieux de la technologie française  ».

(Source info: www.lavoixdunord.fr)

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