Travail humanitaire dans deux orphelinats: destination Viêtnam!

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Travail humanitaire dans deux orphelinats: destination Viêtnam!

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Québec) Prochains arrêts : Bac Giang et Bavi. Mélanie Chatigny, Sophie Girard, Amélie Boivin et Martin Laforge partiront tout le mois de juin vers deux orphelinats dans ces villes du nord du Viêtnam, près de Hanoi. Ces quatre étudiants en soins infirmiers au Collège François-Xavier-Garneau, des adultes qui ont réorienté leur carrière après avoir occupé d'autres emplois, étaient tous désireux de s'engager dans un projet humanitaire. Mélanie Chatigny et Sophie Girard racontent qu'elles iront dans les deux orphelinats pour prodiguer des soins infirmiers sans interférer avec le travail des nourrices, car d'autres bénévoles vont chaque année donner les trucs de base. Par exemple, elles montreront comment stimuler les enfants pour qu'ils soient plus autonomes, de sorte que les nounous auront du temps pour d'autres tâches. Elles espèrent aussi avoir quelques jours comme observatrices dans les hôpitaux vietnamiens. «Même si les directeurs des orphelinats nous attendent à bras ouverts, ajoute Sophie Girard, nous ne savons pas si les nounous accepteront ce que nous voulons faire.» Dans les orphelinats vietnamiens, on peut retrouver des enfants, de la naissance à 18 ans, des enfants handicapés physiquement ou mentalement, des non-orphelins qu'on laisse là le matin comme à la garderie et des personnes âgées, chacun dans diverses sections du bâtiment. «En même temps, nous étudierons les effets de la toxine de l'agent orange répandu pendant la guerre, mais qui fait encore des victimes, ajoute Mélanie Chatigny. Les terres ont été empoisonnées par la dioxine, mais l'agent toxique se retrouve dans l'alimentation parce que les gens cultivent toujours ces terres.» Mais pour réaliser leur projet, les quatre aventuriers doivent concilier études, travail et famille. Ils doivent prendre des vacances à leurs frais pendant leur séjour et renoncer à leur externat pour l'été prochain. Ils ont eu l'appui du Collège après avoir démontré le sérieux du projet par rapport à leur formation. Choc culturel Et l'agence Enfants du monde leur a expliqué le contexte du Viêtnam, sans rien cacher pour les préparer au choc culturel. Et il y aura le défi de la langue, même s'ils pourront compter sur un interprète vietnamien qui parle davantage l'anglais que le français. Les membres du groupe Projet humanitaire en soins infirmiers Viêtnam 2010 tenaient hier une activité de financement avec le pédiatre Jean-François Chicoine, car ils ont besoin de 20 000 $ pour le voyage et pour l'achat de matériel médical, de pansements, de médicaments, comme des Tylenol, des crèmes pour traiter la gale, des trucs pour les bébés, même des marionnettes à doigts. Ils achèteront des biens de base comme du riz, des couvertures et des balais qu'ils laisseront sur place. On peut obtenir d'autres renseignements sur la page du blogue http://infirmierehumanitairevietnam.blogspot.com.

source: www.cyberpresse.ca  /  Yves Therrien, Le Soleil

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