Le pesonnel médical de l'Hôpital national des maladies tropicales reçoit une injection d'AstraZeneca — Photo VNA / VNS

Les personnes qui ont reçu deux doses de vaccins COVID-19 doivent encore être mises en quarantaine pendant 14 jours et être testées négatives pour le SRAS-CoV-2 au moins deux fois après leur entrée au Việt Nam, a déclaré un expert de la santé.

Trần Đắc Phu, ancien chef du Département général de médecine préventive et expert principal du Centre des opérations d'urgence de santé publique du Việt Nam, a déclaré au journal Sức khỏe & Đời sống (Santé et vie) que le Việt Nam n'avait pas encore apporté de changements dans les mesures de la santé pour les personnes qui entrent dans le pays pendant la pandémie, y compris celles qui possèdent un passeport vaccinal.

Beaucoup de gens s'attendent à ce que les passeports vaccinaux soient une mesure pour aider les gens à vivre avec la pandémie et permettre aux pays de rouvrir les frontières pour aider à revitaliser l'industrie du tourisme, a déclaré Phu, ajoutant que "cependant, la question est toujours controversée".

L'Organisation mondiale de la santé a appelé à la prudence et a déclaré que les autorités et les responsables du tourisme ne devraient pas considérer la vaccination comme une exigence pour les voyages internationaux.

On estime que l'effet des vaccins COVID-19 sur la prévention des infections n'est toujours pas clair à l'heure actuelle et que l'approvisionnement en vaccins est encore limité dans le monde.

Phu a déclaré que la vaccination était l'outil le plus efficace pour répondre aux maladies transmissibles et que certains pays, dans le passé, utilisaient les certifications de vaccination comme condition pour l'autorisation de voyager pendant les pandémies comme le choléra, la peste ou la fièvre jaune.

«De même, une fois que les gens ont un passeport vaccinal COVID-19, ils ont des avantages lorsqu'ils voyagent. Si le vaccin pouvait activer efficacement leur système immunitaire, ils ne seront pas infectés et ne propageront pas la maladie. Ainsi, les difficultés économiques, en particulier celles que les secteurs du tourisme et de l'aviation ont rencontrées, seraient résolues », a déclaré Phu.

Cependant, il a déclaré que les risques devraient être pris en compte.

Normalement, il fallait 4 à 5 ans, voire 10 ans, pour développer un vaccin, tandis que les vaccins COVID-19 étaient développés et homologués rapidement en cas d'urgence. En conséquence, probablement, les gens n'ont pas compris les vaccins et leurs effets, par exemple, la capacité des vaccins à réduire les infections, les niveaux de maladie ou les symptômes, selon l'expert.

De plus, de nouvelles variantes du SRAS-CoV-2 sont apparues et il serait possible que les vaccins ne fonctionnent pas ou soient moins efficaces contre ces variantes.

Il a également mis en garde contre les faux passeports de vaccination.

«Chaque pays adoptera des mesures préventives appropriées après avoir évalué les risques et les avantages du passeport vaccinal», a déclaré Phu, suggérant que la période de quarantaine pourrait être raccourcie si l'on prend en compte à la fois le passeport vaccinal et les résultats des tests.

Le ministre de la Santé Nguyễn Thành Long a déclaré que le Việt Nam prévoyait de délivrer un certificat de vaccination et que le statut vaccinal serait inclus dans les dossiers de santé personnels en ligne.

Le système de gestion de la vaccination du Việt Nam se connecterait avec les systèmes internationaux, a déclaré Long au début de cette semaine lorsque le Việt Nam a commencé sa campagne de vaccination contre le COVID-19.

Mercredi matin, le Việt Nam a reçu la première personne avec un passeport vaccinal. Le médecin vietnamien étranger Calvin Q Trịnh est rentré des États-Unis au Việt Nam après avoir reçu deux doses du vaccin COVID-19 et un carnet de vaccination a été épinglé dans son passeport.

À son arrivée, il est resté en quarantaine dans un hôtel du district 3 de HCM Ville, selon le journal Tuổi Trẻ (Jeunesse).

(Source info: vietnamnews.vn)