Voyage - Viêt Nam, terre des dragons

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Voyage - Viêt Nam, terre des dragons

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 Le pays d’Asie du Sud-Est, en plein boom économique, est riche de légendes millénaires. Visite guidée.
 
C’est une langue de terre sinueuse coincée entre la mer de Chine, la Chine, le Laos et le Cambodge. L’ex-Indochine française, longtemps marquée par son passé tourmenté, est aujourd’hui pacifiée et connaît un boom économique. Des millions de touristes viennent chaque année se ressourcer au contact des enchantements et des activités que permet son incroyable diversité topographique. Montagnes et reliefs accidentés, forêts tropicales, plages idylliques, fonds marins, deltas et plaines côtières: à chaque goût son paysage… et sa gastronomie!
 
Car le Viêt Nam est aussi le berceau d’un patrimoine culturel dont la singularité n’a pas échappé à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) – cinq sites nationaux sont inscrits au patrimoine mondial depuis maintenant vingt ans.
 
Hanoï


 
On se souvient souvent de l’odeur d’une ville. Mais c’est le bruit d’Hanoï qui marque ses visiteurs: scooters, camelots, klaxons et pop coréenne y chantent une bande-son continue. Pour ceux que la foule et le trafic n’effraient pas, le chaos harmonieux de la capitale vietnamienne a l’avantage d’immerger d’emblée les voyageurs dans l’expérience d’une grande métropole asiatique: cuisines de rue, bazars et maisons de fortune côtoient sans complexe les grands chantiers de la modernité.
 
Fondée au XIe siècle par le roi Ly Thai To sur la rive droite du fleuve Rouge, capitale de l’Indochine française de 1902 à 1954, puis de la République démocratique du Viêt Nam de 1954 à 1976, et enfin de la République socialiste du Viêt Nam jusqu’à aujourd’hui, Hanoï illustre à elle seule toute l’histoire du nord du pays, comme en témoigne la prison-musée d’Hoa Lo et le mausolée de Hô Chi Minh, fondateur de la République démocratique du Viêt Nam, idole, sauveur et frère de son peuple.
 
Grouillante de ses 7 millions d’habitants (et presque autant de deux-roues, transportant jusqu’à cinq personnes, un arbre ou un troupeau de volailles), elle offre aussi des alcôves paisibles et bucoliques. Car Hanoï, la ville aux 18 lacs, comme autant de poumons verdoyants, dégage un romantisme fou: ce sont les femmes portant l’ao dai, costume traditionnel, assises en amazone sur les scooters, passant tels des tableaux vivants sous les arbres en fleurs. Ce sont les spectacles de marionnettes aquatiques, une spécialité de la région, qui entretiennent avec poésie la mémoire de légendes et de coutumes millénaires.
 
C’est enfin le vieux Hanoï piéton et son quartier des «36 rues». Un dédale de ruelles où l’on se perd avec délice, déambulant au fil des artères autrefois consacrées aux différentes activités artisanales: soie, tabac, peluches, vermicelles ou cuir continuent de garnir les étals de cette zone protégée de l’urbanisation effrénée.
 
My Son


 
A une heure de route d’Hoi An se trouve le sanctuaire de My Son, l’un des plus vieux sites archéologiques du Viêt Nam. Ancien foyer religieux du royaume des Chams, une civilisation hindouiste qui a vécu à My Son pendant près de neuf siècles, il n’est pas sans rappeler les temples cambodgiens d’Angkor. Le sanctuaire de My Son, découvert à la fin du XIXe siècle, est difficile d’accès et partiellement en ruine. Mais le labyrinthe de végétation qui l’entoure forme un écrin pittoresque au bout duquel surgissent des frises sculptées et des ornements féeriques.
 
Hoi An


 
Avec ses 120’000 habitants, Hoi An est un petit hameau en comparaison de sa voisine Da Nang. La vieille ville, ancien port de commerce sur la route de la soie, actif du XVe au XIXe siècle, est classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1999. Et pour cause: c’est un musée à ciel ouvert.
Mélange d’architecture coloniale française, de vestiges chinois et d’influence japonaise, la splendeur d’Hoi An décuple au coucher du soleil, lorsque les ponts-pagodes prennent des teintes picturales et que les lampions s’allument sur les rives du Thu Bon.
 
Accessible en bateau à partir d’Hoi An, Cua Dai et son village de pêcheurs est une des plus belles plages du Viêt Nam, bien que très fréquentée le week-end.
 
La Cité impériale de Hué


 
Pénétrer dans la citadelle d’Hué ne signifie pas seulement franchir ses lourds remparts. C’est un véritable voyage dans le temps que l’ancienne capitale du Viêt Nam inspire à ses visiteurs. Malgré des pertes majeures dues aux bombardements américains, la Cité impériale convoque entre ses murs millénaires le faste et le prestige des civilisations antiques.
 
Baie d’Ha Long



Hanoï offre une base idéale pour explorer les sites de la région, et notamment la Baie d’Ha Long, élue parmi les sept nouvelles merveilles de la nature en 2011. Protégées par l’Unesco depuis 1994, ses 1969 îles sont à l’origine de nombreuses légendes.
 
L’histoire voudrait que le paysage exceptionnel de la baie soit dû à la bienveillance d’un dragon, créature vénérée par les Vietnamiens, qui serait descendu sous les eaux pour maîtriser les courants marins. C’est au cours de cette lutte qu’il aurait entaillé la montagne, la découpant en une kyrielle de pitons rocheux dont les crêtes blanches et les épais manteaux de végétation tropicale surgissent triomphalement de l’eau. Les îles Quan Lan et Co To, à l’extrême est de la baie d’Ha Long, ont récemment été ouvertes au tourisme et valent le détour.
 
L’éventail le plus large d’activités sportives se trouve à Cat Ba, la plus grande île de la baie. L’agence Asia Outdoors propose notamment, outre le kayak, les treks et le paddle, une initiation au Deep Water Solo, une forme d’escalade qui consiste à grimper sans filet sur des falaises surplombant l’eau.
 
Texte:  Salomé Kiner
Photos: Presse Vietnamienne

 
(Sources info: largeur.com & presse vietnamienne)
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