« Panam’ Crêperie & Salon de thé » : la petite France de Hanoi

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« Panam’ Crêperie & Salon de thé » : la petite France de Hanoi

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Entré en service il y a seulement un peu plus d’un mois, « Panam’ Crêperie & Salon de thé » est déjà devenu le rendez-vous incontournable de tous les francophiles. Un bel endroit, de bons plats et de la bonne musique... Que demander de plus ? C’est au 26 Truong Han Sieu, à Hanoi.

Vu de l’extérieur, rien de très particulier. Mais dès que l’on franchit le seuil, on est saisi par l’atmosphère paisible qui règne : un espace cosy, sur fond de ballades anciennes.

« Panam’ »... Un nom qui évoque Paris, bien évidemment. Et Paris, c’est toute la jeunesse des deux fondatrices de l’établissement : Dieu Linh et Phuong Linh qui, par un caprice du sort, ont rencontré Raphaël Le May et Ugo Marangoni, deux Bretons, qui sont maintenant non seulement leurs partenaires mais aussi les chefs-cuisiniers de Panam’.

«On est deux vrais crêpiers qui viennent de Bretagne, c’est notre métier de base. Donc, voilà, on est toujours deux et c’est la recette de mon arrière-grand-mère et ça ne changera pas. Et plus on fait des crêpes, plus on est content. Ici, il y a du monde toute la journée, parce que l’endroit est chouette. Moi, je suis ravi de cette collaboration parce que ce sont des gens qui connaissent la France, qui ont vécu en France et qui sont amoureux de la France. Et ils veulent amener de bons produits aux Vietnamiens, grâce à eux tous les Vietnamiens peuvent apprécier un produit français qu’on se fait notre spécialité.»

«Je suis venu au Vietnam pour monter un restaurant crêperie. J’ai commencé par ouvrir un restaurant à Tay Ho, il y a deux ans, qui s’appelait Biniou. Et deux ans après, voilà, on a ouvert Panam’ avec mes associés. A Biniou on faisait exclusivement des crêpes, salées et sucrées. Aujourd’hui à Panam’ on a développé le menu un petit peu plus. On fait un petit peu plus de salades et d’autres plats pour compléter la carte et satisfaire les envies de toute notre clientèle. »

« Panam’ », c’est avant tout une affaire de style. Le restaurant est divisé en deux parties, séparées elles-mêmes par un petit patio. Si l’une est plutôt calme, comme un salon de thé à l’esprit chic, ancien, avec une vraie cheminée, des affiches et des peintures rétro, la partie qui suit, la cour et le bar, est plus animée et plus moderne. Tout est relié par une ruelle, qui passe juste à côté de la maison, et qui amène les clients de l’entrée jusqu’au fond du restaurant. Unique mais pas anormal, fusionné mais très délicat, comme l’explique Phuong Linh :

«Maintenant qu’on est plus nombreux dans le groupe de fondatrices et de partenaires, chacun a un point de vue différent sur le style. Mais nous voulons tous un endroit amical qui et confortable, qui représente un peu la France et un peu l’histoire de Hanoi. La partie du devant, c’est une maison construite durant la colonisation française. Et la partie derrière avec la cour est montée après la colonisation. Donc ça représente une histoire de la ville. Et on a essayé notre mieux de bien décorer, tout en gardant cette histoire-là, par qu’elle mérite d’être gardée et d’être racontée

Tous les membres de l’équipe partagent leurs idées, et ensemble, ils cherchent à améliorer le menu tous les mois. Autre gage d’originalité et de convialité pour Panam’ : la musique. Des chansons des années 50s, 80s et 90s qui sont sont proposées en fond sonore pour agrémenter les repas. 

«Nous, on vient du centre de Bretagne, où il y a le gros festival des Vieilles Charrues, c’est vraiment très connu, confie Raphaël Le May. On a vu beaucoup de concerts, et on a un restaurant, c’est sympa de promouvoir la culture musicale. Les gens peuvent manger en appréciant la musique française, il y a une bonne sélection toute la journée. Il y a aussi d’autres choses que la chanson française. Beaucoup de chansons françaises dans la journée, et le soir c’est un peu plus de lounge, c’est une clientèle un peu différente, plus jeune. »

«Tout personnellement, je trouve le restaurant reflète totalement l’esprit français, notamment parisien. L’ambiance est très agréable, très charmante. La qualité des produits, et la diversité des galettes, et des crêpes, et de la carte de Panam’ est très agréable pour chacun des clients qui souhaitent venir découvrir une nouvelle gastronomie qui est peut-être nouvelle, en tous cas, à Hanoi, dans ce type de cuisine. »

«C’est la première fois que je suis venue à ce restaurant. Je trouve le cadre très sympathique, très charmant, et chaleureux aussi, bien décoré. La nourriture est bonne, bien sûr, les galettes, les crêpes sont très bonnes, de qualité. Je suis moi-même allée en France, et j’ai l’occasion de retrouver des saveurs française ici, donc c’est très sympathique.»

Aller à Panam’, c’est non seulement être entouré d’un cercle francophone et francophile, mais surtout partir pour un voyage culinaire en Bretagne et dans d’autres régions de France, un voyage court mais suffisamment marquant, pour que l’on en redemande.

Hoa Ha

(Source info: VOVworld)

 

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