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Fièvre Ebola : procédure

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Fièvre Ebola : procédure

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Procédure de prise en charge des patients suspects de fièvre hémorragique virale (Virus Ebola). Celle-ci est susceptible d’être modifiée selon l’évolution de la situation épidémiologique et les recommandations nationales. - Cas suspect est validé par le SAMU : fièvre supérieure ou égale à 38°5 C dans un délai de 21 jours au retour de Guinée (Conakry), Libéria (Monrovia), Sierra Leone (Freetown) ou Nigeria (Lagos) - Définition de cas : chapitre 3 - Tableau clinique : chapitre 4 - Régulation par régulateur SAMU - Patient au domicile : chapitre 5 - Patient dans un établissement de soins : chapitre 5 - Cas particulier des urgences gynécologiques et obstétricales Jean Verdier - Patient aéroports : chapitre 11 - Contact ARS/InVS pour validation de la classification du cas possible d’infection (chapitre 5) - Transport des cas possibles sans signes cliniques autres que la fièvre par UMH (SMUR habituel) : chapitre 6 - Transport des cas possibles avec fièvre + signes vomissements ou hémorragie : véhicule dédié et brancard bulle du SAMU de Paris : chapitre 6 - Limiter le nombre d’intervenants au strict nécessaire : chapitre 6 - Orientation des cas possibles vers service maladies infectieuses Bichat (adultes), Begin (adultes) et Necker (enfants) après contact préalable : chapitre 9 - Protection du personnel, du matériel et du moyen de transport : chapitres 7 et 8 - Sujets contacts : aucune éviction n’est requise ; conseil de vérifier la température quotidiennement et appel du 15 si fièvre ou signes cliniques : chapitre 10 - Fiches traçabilité et fiches information aéroport : chapitre 12 1-Zone à risque 4 pays ont rapportés des cas de maladie à virus Ebola : • Guinée Conakry • Libéria • Sierra Leone • Nigeria Les 4 villes disposant d’un aéroport international et situées dans la zone où sévit l’épidémie sont : - Conakry capitale de Guinée 1 vol quotidien Air France - Lagos capitale du Nigeria 1 vol quotidien Air France - Freetown capitale de Sierra Leone il y avait 3 vols par semaine mais la ligne est provisoirement interrompue - Monrovia capitale du Liberia non desservie par Air France. 2-Données épidémiologiques Les données épidémiologiques actualisées sont disponibles sur les sites suivants : • OMS : www.who.in • InVS : www.invs.sante.fr Recrudescence du nombre de cas depuis le mois de juillet 2014 avec un taux de mortalité de 55,1% Le risque de survenue d’un cas importé dans les pays européens est considéré comme faible à très faible mais ne peut pas être complétement exclu. Sauf raisons impératives, il est recommandé aux Français de suspendre tout projet de voyages dans ces 4 pays. 3-Définition de cas au 05/08/2014 Cas suspect C’est le médecin régulateur du SAMU qui qualifie les cas suspects Un cas suspect est défini comme toute personne présentant, dans un délai de 21 jours après son retour de la zone à risque*, une fièvre supérieure ou égale à 38,5°C. Cas possible C’est l’InVS qui qualifie les cas possibles Un cas possible est défini comme toute personne présentant une fièvre supérieure ou égale à 38,5°C et : 1- Pour laquelle une exposition à risque avérée a pu être établie dans un délai de 21 jours avant le début des symptômes ou 2- Qui présente une forme clinique grave compatible avec une fièvre hémorragique virale à virus Ebola sans évaluation possible des expositions à risque Les expositions à risque sont définies de la manière suivante : - Contact avec le sang ou un autre fluide corporel d’un patient infecté, ou suspecté d’être infecté par le virus Ebola, - Contact direct avec une personne présentant un syndrome hémorragique ou avec le corps d’un défunt, dans la zone à risque* (Théoriquement et même si le risque de transmission est faible dans ce cas, un contact direct peau lésée/peau saine peut suffire pour infecter quelqu’un : le risque est évidemment plus important avec du sang") - Travail dans un laboratoire qui détient des souches ou des échantillons de virus Ebola - Travail dans un laboratoire qui détient des chauves-souris, des rongeurs ou des primates non humains originaires d’une zone d’épidémie d’Ebola - Contact direct avec une chauve souris, des rongeurs, des primates non humains ou d’autres animaux sauvages dans la zone à risque*, ou en provenance de la zone à risque* - Manipulation ou consommation de viande issue de la chasse, crue ou peu cuite, dans la zone à risque* - Rapports sexuels avec un cas d’Ebola confirmé, dans les 10 semaines suivant le début des symptômes du cas, - Prise en charge pour une autre pathologie ou visite dans un hôpital ayant reçu des patients infectés par le virus Ebola Cas confirmé Un cas confirmé est défini comme toute personne ayant une confirmation biologique d’infection au virus Ebola réalisée par le CNR : confirmation sur PCR (laboratoire P4 du CNR à Lyon) Cas exclu Un cas est exclu s’il ne répond pas à la définition de cas suspect ou si un diagnostic négatif d’infection a été établi par le CNR 4-Tableau clinique en trois phases 1- Apparition d'une fièvre soudaine > 38°5 avec asthénie intense, arthralgies, céphalées. Pendant cette phase le patient n'est pas contagieux 2- Conjonctivite, éruptions cutanées, vomissements, diarrhées. C'est à partir de ce stade que le malade devient contagieux 3- Signes neurologiques, hémorragies… 5- Régulation - Régulation par régulateur SAMU - Isoler le cas suspect - Lui faire porter un masque chirurgical dans la mesure du possible- Régulateur SAMU appelle l’ARS/InVS pour classement épidémiologique du cas : - ARS IDF joignable 24/24 au 08 25 81 14 11 - Astreinte lundi au jeudi, 18h-08h30 : 06 31 37 92 29 - Astreinte vendredi 18h au lundi 08h30 : 06 40 64 60 27 - Engager un SMUR si le cas est confirmé possible par l’InVS : voir modalités transport chapitre 6 - Si patient dans cabinet médical : isolement du patient, masque chirurgical (ou à défaut un masque de soins), pour le praticien friction des mains SHA, gants sur blouse, masque FFP2 (ou à défaut un masque chirurgical), lunettes - Si patient déjà dans un établissement de soins : isolement, pyjama à usage unique et masque chirurgical, protection des soignants : masque FFP2, lunettes, gants, sur blouse ou combinaison intégrale, charlotte, sur chaussures, aucun prélèvement ne doit être effectué sur un patient suspect ou possible en dehors des ESR ; appel SAMU ou appel ARS/InVS (mais SAMU doit être informé) ; si cas possible transfert par UMH selon modalités chapitres 6, 7, 8 - Cas particulier des urgences gynécologiques et obstétricales (Jean Verdier) : cas d’une patiente suspecte ou possible Ebola et nécessitant une prise en charge URGENTE (Accouchement imminent, GEU, Fausse couche tardive, HRP, placenta prævia) : prise en charge gynéco obstétricale sur place (avec fermeture salle de naissance et urgences ou fermeture bloc selon le cas et délestage) avant transfert de la patiente sur ESR Pas de procédure connue pour autres maternités et autres spécialités - Si patient aéroport : voir chapitre 11 6-Transport - Si cas possible sans signes cliniques autres que la fièvre : UMH du département - Si patient symptomatique : fièvre + vomissement ou hémorragie : véhicule dédié avec brancard bulle du SAMU de Paris (véhicule vide de matériel et conduit par un ambulancier du SAMU de Paris (SMUR 93 fournit matériel, infirmier et médecin) - Assurer la protection des intervenants : chapitre 7 - Assurer protection du matériel et du moyen de transport : chapitre 8 - Pyjama à usage unique et masque chirurgical pour le patient - Limiter le nombre d’intervenants au strict nécessaire : - Pas de stagiaire - Si la présence de l'ambulancier n'est pas absolument nécessaire auprès du patient, celui-ci reste à distance. Si toutefois sa présence est nécessaire (brancardage...) les mesures de protection qu'il devra utiliser sont les mêmes que le reste de l'équipe. En revanche, il se déshabillera et mettra sa tenue de protection dans un container DASRI avant de rejoindre son poste de conduite. - Lors des manœuvres de brancardage si d'autres personnels étaient amenés à intervenir (sapeurs pompiers par exemple) ils suivraient la même procédure. - Noter scrupuleusement le nom des intervenants sur le dossier patient 7-Protection du personnel L’ordre séquentiel d’utilisation de ces équipements de protection est le suivant : 1. Enlever tout matériel type stylo, stéthoscope, … 2. Enfiler une combinaison intégrale (type Tyvek) 3. Placer l’appareil de protection respiratoire (masque) de type FFP2 4. Vérifier son étanchéité par un test d’ajustement (fit-test) 5. Mettre des lunettes largement couvrantes (ou à défaut une visière de protection oculaire) 6 Réaliser un geste d’hygiène des mains par friction avec une solution hydro-alcoolique (SHA) 7. Enfiler 2 paires de gants non stériles à usage unique, en nitrile Pour le patient :
 Faire porter un masque chirurgical au patient et un pyjama à UU, puis l’installer et le couvrir avec des draps jetables Désinfection des mains par friction avec un SHA Kits de protection disponibles dans toutes les UMH et la VL du SMUR Avicenne 8-Protection du matériel et du moyen de transport 1. Limiter le matériel utilisé au strict nécessaire 2. Protéger le matériel non utilisé 3. Isoler tous les déchets (DASRI et DAOM) dans le même container DASRI, qui sera fermé et déposé avec le patient 4. Le bio nettoyage est réalisé sur l’ensemble des surfaces avec une solution d’eau de javel diluée à 0,5% (laisser sécher) 9-Orientation des patients Les cas possibles sont orientés d’emblée vers les ESR (Etablissements de Santé Référents) : - Bichat (adultes) Begin (adultes) et Necker (enfants) après contact préalable. - Pas d’orientation vers les SAU - Bichat : numéro de l’infectiologue : 01 40 25 78 04 ou standard : 01 40 25 80 80 - Begin : 01 43 98 50 00 - Necker : contacter le réanimateur pédiatrique 01 44 49 42 19, y compris si le cas n'est pas réanimatoire - Pitié n'est pas ESR à ce jour. Confirmation biologique d’infection au virus Ebola réalisée par le CNR : confirmation sur PCR (laboratoire P4 du CNR à Lyon) 10-Sujets contacts Si une personne a été en contact avec des personnes possiblement infectées, conseil lui est donné de vérifier quotidiennement sa température et d’appeler le SAMU-Centre 15 ; si de la fièvre +/- des signes cliniques apparaissent. Aucune mesure d’éviction n’est requise (avis HCSP) 11-Dispositif aéroports • En vol : le SAMU 75 est alerté par l’équipage via la tour de contrôle et transmet les informations au SAMU 93 pour mise en place du dispositif d’accueil à l’arrivée • A l’approche ou au sol : le SAMU 93 est alerté par le Centre Opérationnel de la compagnie : devant un cas suspect, le SAMU 93 demande l’intervention d’un médecin du SMU à bord de l’avion, le SAMU 93 alerte ARS / InVS (chapitre 5) • Si la notion de cas possible est confirmée, après l’examen réalisé par le médecin du SMU, le régulateur du SAMU 93 en est immédiatement informé ; il se met alors en contact avec l’ARS / InVS pour classification du cas si non effectué • Si le patient (suspect ou possible) ne présente que de la fièvre et est valide, il est évacué en premier de l'avion, les autres passagers devront remplir un formulaire de traçabilité ; le patient est évacué au SMU par le VTM ; une UMH sera dépêchée au SMU pour transport vers l'ESR • Si le patient (suspect ou possible) n'est pas valide, il est consigné à bord de l'avion ; les autres passagers quitteront l'avion en premier et rempliront un formulaire de traçabilité ; classement épidémiologique par ARS / InVS si non effectué ; évacuation vers l'ESR par UMH • Dans l'hypothèse où plusieurs personnes seraient des cas possibles l'avion serait tracté vers une zone éloignée (zone Hôtel par exemple), afin de ne pas entraver le reste du trafic sur la plateforme. Les moyens mis en œuvre seraient les moyens médicaux de la plateforme et du SAMU sans autre intervention extérieure (pas de plan rouge sauf dépassement de nos capacités). L'ARS serait en charge de localiser les places dans les établissements de référence, et de les transmettre au SAMU. • Cas particulier de rapatriements de patients : procédure Ministère de la Défense ou Ministère des Affaires Etrangères. Dans une telle éventualité, nous ne serions pas acteurs dans la procédure • Si arrivée d’une EVASAN par compagnie d’assistance : procédure en attente (véhicule SAMU de Paris et équipe médicale de la société d’assistance ?) • Rapatriement « sauvage » : mesures d’isolement et protection, contact ARS/InVS, transport UMH si cas qualifié (voir plus haut) 12-Fiches traçabilité et fiches information passagers • Distribuées par personnel de l’aéroport et de la compagnie aérienne • Les fiches de traçabilité sont distribuées par le personnel des compagnies aériennes et transmises au préfet 13-Personnes à prévenir SAMU de zone (SAMU de Paris sera prévenu par ARS) Une main courante est à renseigner pour chaque cas régulé (disponible au poste ARM Flotte SAMU) : en cours

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