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À la découverte de la ville d’Huê, l’âme du Viêt Nam par National Geographic

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Lovée sur les bords de la rivière des Parfums, la cité impériale s’ouvre à la modernité sans renoncer à sa splendeur passée. Notre reporter, Marie-Amélie Carpio-Bernadeau a découvert un Viêt Nam fascinant.

Sur l’écran d’ordinateur, des dizaines de photographies défilent. Et autant de lingots d’or superbement ouvragés, ornés de fleurs, de soleils ou de dragons auxquels ne manque pas une écaille. «Les plus gros pèsent 3,8 kg. Ce sont les lingots anciens les plus lourds jamais frappés. La grande finesse du travail de l’or donne une idée de la puissance et du rayonnement des souverains qui les ont façonnés», observe François Thierry, conservateur général au département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France (BNF). Les monarques en question, ce sont les Nguyên, les derniers empereurs du Viêt Nam. Partir sur leurs traces imposait un détour par la BNF, auprès de ce spécialiste de l’ancien trésor royal de Huê.

«C’est le seul trésor d’Extrême-Orient qui subsiste, s’enthousiasme François Thierry. Les autres ont été dilapidés ou fondus.» Celui de Huê, devenu butin de guerre lors de la conquête coloniale, n’a pas échappé au creuset du fondeur au xixe siècle, mais des conservateurs ont pu en sauver une partie pour la postérité, entreposée depuis à la Monnaie de Paris. Un fragment de l’ancien empire du Viêt Nam en terre française.

À plus de 9 000 km de là, le souvenir des Nguyên perdure, pétrifié dans la cité qu’ils firent bâtir au bord de la rivière des Parfums, au centre du Viêt Nam. Au petit matin, j’y suis accueillie par le chant des cigales, mêlé au vrom- bissement de nuées de scooters. Malgré l’étouffante chaleur de juin, les femmes circulent couvertes de la tête aux pieds, visage masqué et mains gantées. La pâleur de la peau, qu’impose une coquetterie ancestrale, est à ce prix. En fin de journée, cette foule motorisée se déversera sur les trottoirs, s’installant sur les minuscules chaises en plastique des gargotes qui pullulent dans la citadelle, pour déguster une soupe aux nouilles ou siroter un jus de canne à sucre. La dolce vita à la vietnamienne. Les lieux y invitent, qui distillent une délicate quiétude.

La capitale établie en 1802 par Gia Long, le fondateur de la dynastie des Nguyên, est gouvernée par les principes de la géomancie, la recherche de l’harmonie entre l’architecture et la nature. Partout des jardins et des douves peuplées de carpes orange, tapissées de nénuphars, des longaniers et des flamboyants qui répandent une lumière poudrée. Les constructions s’insèrent dans le décor comme des poupées russes : une citadelle à la Vauban, dans laquelle sont emboîtées la Cité impériale et la Cité pourpre interdite. Toutes deux ont été conçues sur le modèle de la Cité interdite de Pékin, dans une succession de palais et de temples laqués de rouge et d’or, peuplés de dragons rampant sur les colonnes, les escaliers et les toits.

Dans l’un des pavillons, converti en salle d’exposition permanente, de vieilles photographies restituent la pompe et l’apparat de l’ancien empire, cérémonies aux gestes calculés, faste infini des princes, soie et brocart miroitant… Ce sont les derniers éclats d’un monde qui, déjà, disparaît. Car aucune réforme, aucun projet audacieux n’éclôt à l’ombre de la cour impériale, corsetée dans des rituels figés et un confucia- nisme sclérosé. « Tout était hyper-codifié, jusqu’aux vêtements des mandarins ou au choix des concubines, qui était reporté chaque soir dans les registres », souligne Dominique Guglieri, à l’origine de l’exposition.

« Partout, au xixe siècle, les autres pays confucéens débattent des raisons de leur faiblesse et de la force de l’Occident, perçu comme un adversaire et un modèle, ajoute François Thierry. Au Viêt Nam, les élites se sont fermées. » Gia Long avait unifié le pays. Dès 1884, son empire n’est plus qu’un morceau d’Indochine et ses héritiers, des marionnettes revêtues des insignes du pouvoir, mais qui en ont abandonné l’exercice aux Français. À l’image d’un Thanh Thai, prince sadique qui suppliciait ses concubines. Ou d’un Bao Dai, ultime souverain de la lignée, que les Anglais surnommaient « l’empereur des night-clubs ». Dans le lot, il y eut aussi quelques empêcheurs de coloniser en paix, promptement exilés en Algérie ou à La Réunion.

Ungroupede touristes se fait photographier sur le site du tombeau de Khai Dinh, au sud de Huê. Douzième empereur de la dynastie Nguyên, Khai Dinh fut porté sur le trône par les Français en 1916. Les statues, à gauche, figurent sa garde d’honneur. © Maika Elan

Un groupede touristes se fait photographier sur le site du tombeau de Khai Dinh, au sud de Huê. Douzième empereur de la dynastie Nguyên, Khai Dinh fut porté sur le trône par les Français en 1916. Les statues, à gauche, figurent sa garde d’honneur. © Maika Elan

« Environ 80 000 ouvriers et soldats ont travaillé jour et nuit, de 1804 à 1833, pour construire Huê », m’indique Long, mon guide, alors que nous pénétrons dans la Cité pourpre interdite, jadis réservée à la famille royale, aux concubines et aux eunuques. Les marteaux des artisans y résonnent encore, reconstruisant ou restaurant les bâtiments. Abandonnée en 1945, après l’abdication de Bao Dai, la Cité a subi de nombreuses destructions lors de la guerre d’Indochine et, surtout, de l’offensive du Têt, en 1968. Pendant un mois, les communistes ont occupé la ville, qui se trouvait sous le 17e parallèle séparant le Nord Viêt Nam de Hô Chi Minh, du Sud Viêt Nam, pro-occidental.

An Thuan Phan a assisté aux affrontements depuis son jardin. Corps frêle flottant dans une tunique blanche, l’historien porte avec grâce ses 75 ans. Témoin du crépuscule des Nguyên, il fait partie des vieux lettrés de la ville, qui cultivent la vie contemplative de l’ancienne aristocratie. « Huê a été construite au milieu de la nature, et la nature a pénétré peu à peu l’âme des habitants. Ils vivent plus doucement, plus lentement que les autres Vietnamiens », affirme-t-il alors que nous faisons le tour de la demeure familiale, aux allures de musée. Dans la pièce principale, l’autel des ancêtres est encadré de bibliothèques débordant de livres, de photos et d’antiquités – médailles, diplômes impériaux, porcelaines et même cure-dents royaux en bambou.

D’un tiroir, Phan tire un numéro de National Geographic datant de 1931. Un groupe de mandarins y prend la pose dans un reportage sur l’Indochine. L’un d’eux, au centre, se détache, bras croisés et mine austère. « Mon grand- père », précise l’historien dans un mélange de fierté et de mélancolie. Phan est un gardien du temple. Il a œuvré au classement des monuments de Huê à l’Unesco, finalisé en 1993. Et transmis le flambeau à ses filles, l’une spécialiste de la restauration d’édifices ; l’autre, de la musique de cour. « Ma famille a eu de la chance. Nous avons traversé tant de guerres… », dit-il sobrement. Les combats du Têt et ceux de 1975, qui ont abouti à la victoire des communistes, ont été émaillés d’exils et d’exécutions, en par- ticulier de membres de l’élite compromis avec les autorités coloniales ou le gouvernement du Sud. Un passé étouffé ou revisité tout en litotes et en ellipses dans la ville.

Même pudeur sur l’autre rive de la rivière des Parfums, dans un immeuble de l’ancien quartier colonial. Y Buu vit entouré de littérature française, sa passion. Son histoire familiale a épousé la grande. Comme un certain nombre d’habitants de Huê, il est un descendant direct de Minh Mang, souverain aux 142 enfants, auquel la rumeur prête 500 concubines.

« Ma famille s’est scindée en 1945, quand les trois aînés de la fratrie sont partis au Nord rejoindre le Viêt-minh [ndlr : parti d’Hô Chi Minh], explique Buu. Ça s’est déroulé presque dans l’ombre, dans le silence. » L’année 1975 puis la réunification du pays sous l’égide des commu- nistes ont cristallisé la rupture. « Il y a d’abord eu beaucoup d’effusions de sentiments quand nous nous sommes retrouvés, poursuit-il. Mais je sentais que nous étions devenus différents. » De ce passé tourmenté, les nouvelles générations font table rase. « Les Vietnamiens oublient vite, affirme Buu. C’est le présent, l’avenir qui compte à nos yeux. » Il se joue désormais au rez- de-chaussée du bâtiment, où ses enfants ont créé un de ces restaurants coquets qui prospèrent grâce aux visiteurs étrangers.

Jadis réservée à l’administration impériale, la citadelle abrite aujourd’hui des logements et une multitude de cafés et de restaurants de rue. Les habitants ont l’habitude de s’y retrouver au petit matin avant d’aller travailler. © Maika Elan

Jadis réservée à l’administration impériale, la citadelle abrite aujourd’hui des logements
et une multitude de cafés et de restaurants de rue. Les habitants ont l’habitude de s’y retrouver au petit matin avant d’aller travailler. © Maika Elan

Le tourisme est devenu la principale activité de Huê depuis le virage vers l’économie de marché opéré par le Viêt Nam en 1986 et l’ouverture consécutive du pays. À 55 ans, Le Thanh Cong, chemise à carreaux, fines lunettes et capitalisme triomphant à la boutonnière, est un pur produit de la politique du doi moi (« renouveau »). Ouvrier d’une usine textile dans sa jeunesse, il a connu les pénuries de l’économie dirigée, qui conduisit le pays au bord de la ruine entre 1975 et 1986. Dès 1988, il créait une entreprise publicitaire : six personnes et deux ordinateurs dans la maison familiale.

« Quand j’étais au lycée, un professeur m’avait dit que la pub était un métier d’avenir. J’ai vendu mes bijoux en or et emprunté de l’argent à des voisins, et je me suis lancé. J’étais le seul sur ce créneau à Huê. Quand Pepsi et Coca sont arrivés, en 1989-1990, ils se sont adressés à moi. » La suite relève de la success story exemplaire. Avec 200 employés et un chiffre d’affaires annuel de 1,2 million d’euros, la société Thanh Cong est le leader de l’affichage publicitaire dans le pays.

Si Huê a son lot de nouveaux entrepreneurs, elle n’a pourtant pas connu le décollage de Hanoï ou de Hô Chi Minh-Ville. Elle se développe, mais prend son temps. Fiers de leur passé impérial, les habitants cultivent un quant-à-soi orgueilleux, largement indifférents à la frénésie économique qui prévaut ailleurs. « C’est sans doute pour sortir Huê de son rôle de Belle au bois dormant que les autorités ont instauré un festival international », avance Dominique Guglieri. Tous les deux ans depuis 2000, il réunit des spectacles traditionnels d’une quarantaine de pays. « La France en est le plus gros contributeur en terme d’envoi d’artistes, précise Nicole Lavergne, directrice de l’Institut français de Huê. Avec ce genre d’événements, le comité populaire de la province entend faire de la ville la capitale culturelle du Viêt Nam. »

Dans la New Space Art Gallery, près de la rivière des Parfums, Le Ngoc Thanh et Le Duc Hai secouent aussi la torpeur locale. Cheveux en chignon, piercings et avant-bras couverts de tatouages, les jumeaux réalisent des performances artistiques. Ils ont fédéré autour d’eux un cercle d’artistes contemporains, en exposant les œuvres de Vietnamiens et en ouvrant une résidence pour les créateurs internationaux.

« Dans notre travail, la couleur rouge symbolise le communisme », m’explique Thanh, en me montrant l’un de ses courts-métrages, Along the Sea. Dans cette errance poétique en bord de mer, l’un des frères enveloppe l’autre d’un long tissu rouge, jusqu’à lui donner l’aspect d’une momie. « Des conservateurs de musée étrangers ont dit que cela représentait le manque de libertés dans notre pays. Bien sûr, cette interprétation n’engage qu’eux », ajoute Thanh dans un large sourire. Au Viêt Nam, chaque œuvre d’art doit obtenir l’imprimatur d’un comité de contrôle, qui bannit toute critique du régime.

Les frères Le, les artistes contemporains les plus célèbres de Huê, prennent la pose au milieu des créations de la plasticienne australienne Annabelle Collett. Celle-ci séjourne pour quelques mois dans la résidence pour artistes étrangers qu’ils ont créée. © Maika Elan

Les frères Le, les artistes contemporains les plus célèbres de Huê, prennent la pose au milieu des créations de la plasticienne australienne Annabelle Collett. Celle-ci séjourne pour quelques mois dans la résidence pour artistes étrangers qu’ils ont créée. © Maika Elan

À quelques encablures, le marché Dong Ba, le ventre de Huê, bourdonne d’activité. Des scooters chargés de caisses de poulets et des porteuses de palanche y louvoient dans un dédale d’étals remplis de fruits et de légumes, de viandes et d’herbes aromatiques. Luon est l’une de ces besogneuses figures.

Elle appartient à ces marges grises de l’économie vietnamienne, où vivotent 12 millions de travailleurs informels, les laissés-pour-compte des projets de développement. Abritée du soleil sous un chapeau conique, elle vend le maïs de son lopin pour 100 000 dongs par jour, environ 4 euros. « Selon la saison, je vends du maïs, du manioc ou de la patate douce. Si les autorités ne me prennent pas la terre, ajoute-t-elle d’emblée. C’est arrivé à mes voisins. Leur parcelle a servi à construire des logements, et ils n’ont pas été indemnisés. » Les paysans bénéficient d’un droit d’usage, mais pas d’un droit de propriété de la terre, qui n’appartient qu’à l’État.

À la sortie du marché, une procession de mariage passe. Silhouettes drapées de longues tuniques de soie – rouges pour les femmes, blanches pour les hommes –, défilant sous de lourds parasols. Vision fugace d’un autre temps. Les mariés disparaissent dans une berline, le cortège s’égaye et des corps vêtus de jeans et de tee-shirts se découvrent sous les tuniques blanches. Comme pour tout événement majeur de la vie, c’est un thay boi, un devin, qui a fixé la date de la cérémonie. La clientèle de Cao Vinh compte des Vietnamiens de tous âges, des lycéens aux vieillards.

« Faire de la divination, c’est comme faire des maths. Chaque date de naissance est associée à certaines étoiles et à un élément : l’eau, le feu, le fer, la terre ou le bois. À partir de leur combinaison, on peut deviner ce qui va arriver dans le futur », assure ce septuagénaire voûté, au rire facile. On s’en remet à lui pour déterminer le jour propice à la construction d’une maison, à l’ouverture d’un commerce, ou pour savoir comment réussir un examen ou remporter plus de votes. « Je ne compte plus les hommes politiques qui viennent me voir, pouffe-t-il. J’en ai des maux de tête ! » Cao Vinh consulte aussi par téléphone, sollicité par de nombreux émigrés aux États-Unis, anxieux de connaître les bonnes périodes pour faire des affaires.

Le culte des ancêtres témoigne lui aussi de la vivacité des croyances millénaires. Dans toutes les habitations, un autel lui est dévolu. Il déborde parfois même dans les rues, où les bâtons d’encens se consument jusque sur les trottoirs et les troncs d’arbre. La fumée porte les pensées des vivants vers les défunts, dont les âmes sont censées survivre et protéger leurs descendants. Ce lien par-delà la mort prolonge la proximité des générations de leur vivant. Sur l’esplanade de la porte Ngo Mon, l’entrée principale de la Cité impériale, Giang, 23 ans, profite de la douceur de la soirée en sirotant un jus de canne à sucre.

« Je veux avoir une certaine liberté, vivre seul avec ma femme pendant cinq ans. Quand nous aurons des enfants, mes parents s’installeront avec nous pour s’en occuper. Et je pourrais prendre soin d’eux. Je suis leur premier fils, c’est à moi que cela incombe », explique-t-il, tiraillé entre devoirs de la piété filiale et velléités d’indépendance. Giang est un enfant du siècle, de ce Viêt Nam qui s’engouffre sans complexe dans la modernité sans pour autant abdiquer ses valeurs ancestrales. Ni, officiellement, son idéologie communiste.

17 h 30, au village de Thuy Bieu, dans la banlieue de Huê. Les haut-parleurs qui jalonnent les rues crachent les nouvelles du jour. Diffusés partout dans le pays à 5 h 30, 11 h et 17 h 30, les bulletins se suivent et se ressemblent, qui exaltent les réussites du Parti, entre deux chansons pop. Les mantras de la propagande n’abusent pourtant plus les jeunes générations.

Cyclopousse sur le pont Trang Tien, qui relie la citadelle à la vie moderne. © Maika Elan

Cyclopousse sur le pont Trang Tien, qui relie la citadelle à la vie moderne. © Maika Elan

« Quand j’étais enfant, on se réunissait sous les appareils pour écouter les nouvelles. Maintenant, tout le monde a une télévision, ça n’a plus aucun sens », ironise un entrepreneur trentenaire. « On ne s’intéresse pas à la politique. Au quotidien, on se préoccupe surtout de faire de l’argent », ajoute un autre représentant de cette jeunesse fourbue par des années de parti unique, qui préfère l’indifférence à la contestation. « Les jeunes Vietnamiens ont réagi au Printemps arabe en se disant qu’ils avaient de la chance de vivre dans un pays en paix, commente un observateur étranger qui souhaite garder l’anonymat. Ils ont grandi dans un cadre de pensée où l’on n’affronte pas l’autorité, mais où on la contourne. La population louvoie tellement que le besoin de s’insurger n’est pas fort. »

Des petits arrangements effectivement omniprésents, depuis les bakchichs, versés à tous les niveaux, jusqu’aux cafés, en plein essor, dont la décoration sert de paravent à l’exposition d’œuvres d’art hors du contrôle de la censure. Au Viêt Nam, les transgressions se font avec une douceur de soie.

Par Marie-Amélie Carpio-Bernadeau

Photographies de Maika Elan/VII

http://www.nationalgeographic.fr/20760-hue%CC%82-toute-la%CC%82me-du-vie%CC%82t-nam/

 

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