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Julien et son beau projet éco-ludique pour les enfants vietnamiens, laotiens et cambodgiens

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Aujourd’hui, nous vous présentons Julien Thomas, un voyageur-photographe autonome et passionné d’Asie du Sud-Est. Il va non seulement nous raconter ses voyages en Idochine mais également nous faire part es informations sur son projet intitulant  « I Believe we can Fly ! ici et là-bas », un projet éco-ludique pour des enfants au Vietnam, au Cambodge et au Laos.

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1, Bonjour Julien, pouvez-vous nous dire quelques mots sur vous et sur votre projet ?

Je m’appelle Julien Thomas et je suis originaire de Charente-Maritime. Âgé de 31 ans, j’ai levé l’ancre il y a 10 ans et je suis passé par des pays d’Europe, d’Océanie et d’Asie. D’étape en étape différentes ambitions et satisfactions virent le jour, avec toujours une arrière-pensée qui me disait : s’il y en a qui arrivent à faire des choses extravagantes – relevant un certain défi, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas en faire autant ! Je suis un voyageur-photographe passionné, avide de découvertes, aux envies et devenu autonome. Une personne pour laquelle l’envers du décor, les lieux les moins peuplés (l’authenticité..) donnent à mes voyages plus d’intensité et d’envergure.

Je reviens d’un voyage mêlé d’aventures comme je les aime et autour de 6 pays d’Asie du Sud-est arpentés en moto, où comme d’ordinaire « personne » ne parle anglais. De retour en France depuis plus d’un an (cela faisait 10 années que je n’étais pas rentré aussi longtemps..) je m’apprête à repartir dans ces mêmes pays où j’ai déjà parcouru des milliers de kilomètres en 2 roues, autonome, attentif aux différentes langues & mœurs et bien plus que tout : retiré du circuit touristique.

Ce projet est un nouveau challenge, mais tout aussi une envie de « faire quelque chose » de mes années d’expérience et qui continue à m’apporter du sens. « I Believe we can Fly! ici et là-bas » est un projet éco-ludique pour des enfants au Vietnam, au Cambodge et au Laos. L’objectif est d’inviter des enfants à s’intéresser à la matière dominante d’une pollution environnementale : les poches, emballages et lambeaux plastiques. Détourner le problème de « jeter par terre » ces déchets, dans une réutilisation consistant à leur apprendre à fabriquer des cerfs-volants ! Mais qui plus est : des cerfs-volants solides ! Le projet propose aussi d’inciter les enfants à une méthode, permettant de solidifier ces matières entrent-elles ! (sans apport de colle ou solvant et sans l’utilisation de matériel ou machine inconnue)

Pourquoi un cerf-volant ? Au cours de ma dernière venue dans ces pays (2012/13 – 9 mois) j’ai accompagné mon voyage au guidon de ma moto, d’une 40aine de cerfs-volants que j’avais achetés pour donner à des enfants que j’allai une nouvelle fois rencontrer.. Fort de ces expériences ! Bien plus que le simple geste de donner, au-delà du réjouissant souvenir du voyageur que je suis, l’objectif est venu se porter sur l’intention « d’Apprendre ». De faire passer par le jeu, un message environnemental et écologique.

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2, Combien de fois avez-vous visité les pays en Asie du Sud-est et d’où vient cette motivation ?

Avec ce projet j’en serai à ma 4ième venue dans ces pays où j’ai quasiment passé 2 années. J’ai commencé à les découvrir avec la Thaïlande ! Arrivé à Phuket à la suite de mon voyage en Australie (visa travail-vacance), j’ai rapidement réussi à partir à la découverte du pays sur un scooter qu’il était prévu que je ramène à Bangkok (800 kms plus loin). Avec une moyenne de 70kms/jours et m’arrêtant partout où j’en avais envie, le continent Asiatique commençait à m’ouvrir ses portes.

Mes intérêts, je les ai trouvés aux côtés des sites de l’UNESCO qui furent (et sont encore) mes points d’étapes, par d’innombrables heures à côtoyer les autochtones à essayer de communiquer, de comprendre un mot, par cette hospitalité qui n’est plus à l’état de légende, par ces temples éclatants et harmonieux…


3, Quelles sont vos premières impressions sur ces pays ?

Une première impression peut souvent être la bonne pour un individu, mais pas pour un pays. Ce qui est sûr, c’est que je ne me fis pas à quelques villes pour appréhender une terre inconnue, bien au contraire. L’unité se fait dans un ensemble, on ne la connait jamais à sa juste valeur quand on n‘est pas un natif du pays, et encore…

Néanmoins, j’aime ces pays et leurs habitants pour cette valeur d’entre-aide, pour leur simplicité de vivre au quotidien, pour leur franchise, pour leurs histoires et leurs devenus, pour leur fraternité, pour leur habilité à faire beaucoup avec trois fois rien et pour leurs denrées !

 

4, Pouvez-vous nous raconter quelques souvenirs ou anecdotes lors de vos derniers voyages ?


Allons-y, une par pays !

* Voyage au Vietnam en 2012 :  

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Je remballe ma tente et reprends la route à l’affût de la première maisonnette pour y prendre mon café matinal. Arrivée à bon port, je fus rejoint par une femme âgée, sa fille et sa petite fille… Mais à la différence des femmes Vietnamiennes rencontrées aux quotidiens, celles-ci étaient vêtues de tenues « multicolores » qui m’évoquées (sans n‘y avoir encore jamais été), leurs appartenances à une minorité ethnique du Nord du Pays. J’étais alors à quelques centaines de kilomètres de la ville de Pleiku (environ 1000km au sud de leur région). Quelle surprise !!

Plus je voyage, plus mon vocabulaire s’enrichit et plus on se marre ! Mais avec ces 3 personnes tout échange était impossible, car elles parlent leur dialecte et non le Vietnamien ! Incompris, gêné, mais toujours aussi curieux, je revins timidement à leurs côtés et avec mes cartes routières, pour essayer d’entamer un échange.

Un langage de bredouille et de gestuelle s’engagèrent et l’intention de la doyenne s’ouvri à l’étranger que je suis. Le courant passé et j’avais bien compris que cette femme ne parlait pas un mot d’anglais… Bredouillant dans ma barbe, me parlant à moi même avec mots et expressions de toutes langues que je connaissais pour continuer dans ma lancée, je perçus et sans crier gare au son de la voix de cette vieille femme les yeux à moitié fermés, quelques mots prononcés en français…

À suivre. 


* Voyage au Laos en 2014 :

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Équipé de lunettes de soleil, le visage enveloppé dans mon krama cambodgien et muni d’un masque « antipollution » caractéristique à ce/ces pays. C’est avec mes incontournables moyens du bord que de nouvelles routes laotiennes s’offrirent au voyageur que je suis.

Des axes routiers en pleins travaux par lesquels je suis donc passé en moto et quels souvenirs !? Des camions bien entendu les arpentées et me conviés allégrement leurs voluptueux nuages de poussière comme je n’en avais connu / pris dans la tête auparavant. Agrémenté d’épaisses fumées noires dégagées lors des nombreuses côtes, le sourire aux lèvres, recouvert de ces monticules de particules, roulant à 80km/h ; je me revois dépasser ces véhicules, le moteur de ma 125cc sillant comme jamais et son conducteur à la recherche d’air frais et d’angles de vue !

Après la pluie que l’on aime, vient le beau temps.

Un merveilleux contraste en fin de journée quant à la découverte de panoramas aussi grandioses que ceux observés sur Mékong. Ce virtuose fleuve d’Asie, cette frontière naturelle ici même et séparant ce pays du Laos et celui de la Thaïlande, se fait appeler. Une frontière complètement perméable et attirante, par ces villes voisines à porter de vue.

Des berges qui sont en revanche, loin d’être conseillées à fréquenter pendant la nuit… Mais d’un cadre demi-sauvage surplombant légèrement cette vue enchanteresse où s’éparpillent des ilots, une légère végétation et des oiseaux résidents de ces lieux, m’ont offert des scènes, des cadres et d’exaltantes impressions aussi bien pendant la fin de journée qu’au petit matin – un tout agrémenté de braises rougissantes…

* J’aime la poussière !


* Voyage en Thaïlande 2010 : La cerise sur le gâteau à la fin d’un premier voyage !

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Première découverte de l’Asie, je venais d’arriver à Bangkok en scooter (parti de Puket) pour prendre un avion en direction du Vietnam, y passer quelques semaines et revenir en Thaïlande finir mon voyage avec mon véhicule. À la suite d’imprévus je me suis retrouvé coincé avec mon scooter sur les bras, impossible de lui trouver un toit sûr et gardé pendant mon absence…

 

 

Enceintes bouddhistes, commissariat de police, parking d’hôtels.. Personne ne voulait en prendre la charge et nous étions à J-6h du départ de l’avion…

Qu’à cela ne tienne ! Je vais donc l’emmener au parking de l’aéroport en suivant le bus que je devais prendre.

Malheureusement, le bus doit passer par une high way et les deux-roues n’y sont pas autorisés…

Les heures tournent, les heures tournent.. Accéder à l’aéroport par les petites routes ? le timing était trop serré et nous étions en plus, à une heure très avancée de la soirée.

Au fil des rencontres et de locaux qui ont cherché à m’aider, nous avons finalement réussi entre échanges interposés de fortunes, à dégotter une place pour mon scooter à mes côtés, dans le bus touristique (genre : haut de gamme, climatisé, etc, etc.)


* Voyage au Cambodge 2012 : Rebrousser chemin, ce n’est pas dans mes habitudes.

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C’est la deuxième fois que je viens au Cambodge et c’est la deuxième fois que j’ai l’impression d’avoir entre les mains, des cartes routières inexactes! Tous les chemins mènent à Romes – À partir du moment qu’on suit le bon cap et que des autochtones passent eux aussi par ces mêmes endroits, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas en faire de même…

Des envies d’aventure encore et toujours m’ont poussées à prendre une piste existante le long du Mekong, pour rejoindre une ville étape une centaine de kilomètres au nord.

Un parcours assez long, loin d’être balisé et encore moins facile à travers forêt ou « jungle » comme certains l’appelle…

… A la suite de maintes tentatives, dont plusieurs heures passées à chercher mon chemin entre différentes pattes d’oies, des arrivées encore et toujours dans les hautes herbes, le jour qui continuait de descendre et l’essence qui s’épuiser, arriva le moment raisonné de se dire :

« Là, on va faire demi-tour.. ».

Aux allures du petit Poucet et encore plus fiable que ma boussole, l’empreinte (plus large que les autres) des roues de ma moto s’avéra super adéquate pour assurer ma sortie de broussaille !

 

5, Si vous pourriez donner des conseils aux prochains voyageurs dans l’Asie du Sud-est, alors que leur conseillez-vous ?

Chacun voyage comme il en a envie, le plus important étant de faire ce qui nous chante, d’être à l’écoute de nos erreurs et des personnes que l’on rencontre.

Et bien plus que tout : mettre de côté notre vie de chez nous afin d’essayer de comprendre comment ça marche, de s’immerger, là-bas.

Une expérience authentique, humaine et culturelle ne peut aboutir si nous passons aux côtés d’éléments qui peuvent être à notre portée.

Afin d’enrichir notre venue, je trouve important de partir avec de la matière dans ces carnets de notes.

Plusieurs mois avant mes départs, je deviens comme aimanté à Internet et à la rechercher de l’information en pagaille sur les régions, les photos, les sites historiques, culturels et naturels, les attractions, etc.

Le décalage est tellement énorme et si court, qu’il est préférable de ne pas arriver comme un cheveu sur la soupe ou simplement avec son guide de voyage, lu ou pas…

Ne pas se laisser dépasser par les événements rencontrés nous apporte un confort moral et indéniable (comme essayer de parler la langue) visant à améliorer la qualité de nos vacances, pour faire de notre voyage une expérience authentique.


 

 

Merci Julien pour ce beau partage. Nous souhaitons une bonne continuation et un très bon succès pour votre projet ! À très bientôt ! 

 

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