Baie d'Ha Long

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La Baie et l'UnescoLa Baie d’HaLong… what else?L'Ile de CAT BATBai Tu Long, une alternative à la baie d’Halong

La baie de Hạ Long (ou baie d'Hạ Long ou baie d'Along) est une étendue d'eau d'environ 1 500 km² située dans le golfe du Tonkin, à 170 km à l'est de Hanoi. C'est une des principales attractions touristiques du Viêt Nam.

La particularité de la baie est sa multitude de pitons rocheux. Il y a 1 969 îles et îlots rocheux, creusées de grottes et de criques et couverts de végétation, créant un paysage marin spectaculaire de piliers de calcaire. En raison du relief vertigineux, la plupart des îles sont inhabitées et non perturbées par l'homme. Les valeurs esthétiques exceptionnelles de ce site sont complétées par son grand intérêt biologique.


 La Baie et l'Unesco

Attention, la machine est lancée ! On remblaye, on construit ; on remblaye, on construit... les hôtels poussent toujours plus haut, les bâtiments gagnent du terrain sur la mer... La ville d'Ha Long et ses environs semblent subir de plein fouet les conséquences du succès touristique du joyau de la région. La baie d'Ha Long, c'est évidemment d'elle dont il s'agit, offre un spectacle incomparable. Située au Nord-Est du Vietnam, elle présente dans un périmètre de 1500 km2 près de 200 îles. Ces rocs calcaires aux falaises souvent vertigineuses, dont les plus grands s'élèvent jusqu'à 200 m au-dessus du niveau de la mer, proposent un dédale marin somptueux au coeur duquel il ne peut être qu'un régal de naviguer. L'Unesco classa ce site une première fois en 1994 pour ses caractéristiques esthétiques et ses richesses biologiques, puis de nouveau en 2000 pour cette fois la valeur géomorphique de son paysage karstique.

 

Mais revenons à notre première impression : l'inquiétude. Les dizaines de bateaux qui emmènent chaque jour les visiteurs dans la baie partent de la ville d'Ha Long. Nous y rencontrons un Français, revenant régulièrement au Vietnam depuis plusieurs années. Il nous fait part de sa stupéfaction quant à la vitesse à laquelle cette ville se transforme. Pour tirer partie de la présence touristique toujours grandissante, les infrastructures se démultiplient et l'on n'hésite pas à remblayer les abords du rivage pour disposer de davantage de terrain et permettre de nouvelles constructions. Les fameuses îles seront-elles suffisamment éloignées de la côte (quelques kilomètres en l'occurrence) pour ne pas subir les effets pervers d'un tel développement ? Allons voir cela de plus près.

 

Nous avons décidé de profiter de la baie en bateau pendant deux jours, passant une nuit sur Cat Ba, l'île principale et l'une des très rares qui soient habitées. Nous sommes paraît-il chanceux ; en effet à cette période de l'année (l'hiver), la Baie d'Ha Long est souvent recouverte d'une épaisse brume qui masque inévitablement le paysage. Nous avons pour notre part pu apprécier ce spectacle par un temps certes grisâtre mais au moins dégagé. Outre les intérêts que présentent ici la faune (sous-marine en particulier) et la flore, ce sont les particularités géologiques de la baie qui intéressent au plus haut point les scientifiques, qui y voient là un terrain d'études de l'histoire géoclimatique et des phénomènes karstiques. Même pour le visiteur qui ne vient pas là pour travailler mais pour contempler, la baie d'Ha Long présente des attraits insoupçonnés, au premier rang desquels ses formidables grottes.

 

Nous avons connu le bonheur de pouvoir pénétrer dans deux immenses grottes de Sung Sot. La hauteur et l'étendue de cet espace souterrain, ainsi que la beauté des formations calcaires sculptées par l'infiltration des eaux, nous ont laissés pantois d'admiration. En revanche, nous ne savons pas quoi penser de la scénographie choisie pour ce lieu. L'utilisation de néons multicolores crée des reflets bleus, verts, rouges ou encore mauves assez déstabilisants ; on hésite entre l'impression de recherche esthétique et celle d'avoir pénétré dans une discothèque aux tendances psychédéliques... Reconnaissons en tout cas aux Vietnamiens une évidente originalité et un réel travail dans la présentation de ces lieux.


 

Au fil de ces deux jours nous naviguons entre ces formations rocheuses : parois vertigineuses, arches, passages étroits, petites criques,... La mer a manifestement sculpté à cet endroit ce que l'on peut sans se méprendre qualifier de chef d'oeuvre naturel. De façon bien légitime, celui-ci attire chaque année de plus en plus de visiteurs, comme nous le confirme le jeune vietnamien qui est guide sur notre bateau. Il nous avoue qu'il n'est en poste que depuis peu (ce qui ne l'empêche pas de nous fournir des renseignements précis et pertinents) et que c'est bel et bien l'essor du tourisme qui l'a incité a venir ici tenter sa chance.

Face à ce déluge de visiteurs, les autorités vietnamiennes responsables de la gestion du site ont probablement fort à faire. Sauront-elles résister à la tentation de multiplier les infrastructures touristiques sur Cat Ba, voire sur les autres îles aujourd'hui encore vierges de constructions ? Parviendront-elles à limiter le nombre de bateaux parcourant la baie, afin de préserver la vue dégagée et l'atmosphère paisible de ce lieu magique ? Empêcheront-elles les marchands ambulants (ou plutôt flottants) de devenir trop nombreux et d'ainsi transformer cette aire en un gigantesque rendez-vous mercantile entre touristes et commerçants locaux (d'autant que la surpêche est un sérieux danger ici) ? Enfin, prendront-elles les mesures qui s'imposent pour ne pas pousser exagérément le développement et l'avancée de la ville d'Ha Long jusque dans la baie ?!


Il faudra revenir dans quelques années pour trouver les réponses à ces questions... Pour l'instant nous faisons confiance à la gestion consciente et prévoyante des vietnamiens. En tout cas une chose est certaine : l'Unesco veille et rappelle son omniprésence dans toute la baie ! Parmi tous les sites du patrimoine mondial qu'il nous a été donné de visiter jusqu'à aujourd'hui, jamais nous n'avions constaté une telle évidence et densité de sigles liés à l'Unesco, reproduits un peu partout et par exemple sur les escaliers menant aux grottes. 

Nous garderons notamment en mémoire cet immense panneau, immanquable car planté à flanc de la première des îles que l'on découvre en pénétrant dans la baie, portant le sigle que nous commençons désormais à bien connaître, celui du patrimoine mondial. Il semble se dresser là en guise de bienvenue comme d'avertissement à quiconque pénètre ici, autorités vietnamiennes ou simple voyageur : vous êtes ici en territoire protégé, l'Unesco se réjouit de votre présence mais garde l'oeil ouvert !

  

La Baie d’HaLong… what else?

La dernière fois que j’ai vu la Baie d’HaLong à la télé, je me suis mise à moitié à pleurer, le vieux coup de blues qui tue quoi: les candidats de Pekin Express – ces pourris qui ont fait le ViêtNam en courant et en 3 jours pour gagner leur jeu alakon – avaient été emmenés là bas pour commencer le jeu, j’étais dégoûtée.

 

«Ben pourquoi tu pleures patate? » m’a demandé Séb.
«MAIS PARCE QUE MOI AUSSI JE VOUDRAIS Y ÊTRE À LA BAIE D’HALONG EN CE MOMENT!!!!! (bouhouhouhouhou!!!) Tu te rappelles comme c’était trop beau et trop bien? Et qu’on mangeait des Oreos sur le pont? Et qu’on plongeait du ponton? Et en plus j’irai sûrement plus jamais !!!!! BOUHOUHOUHOUHOU!!!!! Il nous reste plus que la baie du Mont St-Michel et c’est tout pourri!!!!»

Le fait est que je me trompais grandement puisqu’un an après, m’y voici de nouveau. L’appel du ViêtNam a été trop fort… et puis la Baie d’HaLong, c’est vraiment quelque chose de sublime à voir au moins une fois dans sa vie, et c’est drôlement plus classe que la baie du Mont St-Michel. Si c’est vrai.

Pour ceux qui ne connaissent pas la petite histoire, HaLong signifie «la descente du Dragon» : un dragon qui vivait dans la montagne a voulu rejoindre la mer, et en frappant la terre avec sa queue, aurait formé vallées et crevasses. En se jetant dans la mer, il a fait déborder l’eau ce gros lourdeau, donnant ainsi naissance à ce paysage magnifique que nous connaissons tous au moins en photos.


Nous embarquons dans un joli bateau avec une dizaine de touristes et je suis agréablement surprise de constater que le fait d’être ici hors saison diminue considérablement l’affluence. Ce n’est pas insupportable comme les autres années en plein mois d’août : pas de foule, meilleure organisation aussi. Je suis contente car le circuit que nous allons emprunter est complètement différent de ceux que j’avais déjà fait.

Le bateau avance au milieu des îlots, il y a un peu de brume ce qui explique que les photos ne sont pas très dégagées, mais cela dit, ça donne une atmosphère un peu mystérieuse au site… C’est calme, c’est beau, on en prend plein les yeux, et on arrête pas de dire: «Tu te rends compte qu’on est en ce moment à la Baie d’HaLong en tee-shirt au mois de janvier, dans un paysage de carte postale! DINGUE!!!!!»
Du coup pour fêter ça, les garçons n’arrêtaient pas de trinquer en pensant à Séb, Edji et Giao qui devaient être en ce moment même sous la neige… (on est gentils hein…)
Et d’ailleurs, pendant que ce dimanche à 10h, au lieu d’être à la messe, bande de petits mécréants tous autant que vous êtes, vous étiez je ne sais pas où mais au froid, et bien nous, nous étions en train de faire les kékés dans des grottes où le guide nous montrait des roches en forme de méduses, de choux fleurs et de têtes de dragon. A mon avis, il devait se droguer un peu mais j’ai rien dit. Nous en tout cas on s’est bien marré dans les grottes, en plus celles là je les connaissais pas.



«C’est sûr que vous avez une belle hauteur sous plafond là!
-    Ouais c’est clair, mais pour le chauffage ça va pas être évident quand même… et pour faire les tapisseries non plus!»

 

Ensuite on a repris le bateau, et beaucoup plus loin, nous sommes arrivés à un village de pêcheurs.


Comme on pouvait acheter des poissons (dans les bacs carrés sur la photo) Jean-Michel a décidé de payer sa tournée d’écrevettes. En fait, les choses qu’il a achetées ressemblaient à des écrevisses croisées avec des crevettes, du coup on les a appelées comme ça.

Du coup le soir, sur le bateau, on nous a cuisiné nos écrevettes et c’était super bon. Certes ça valait peut-être pas le serpent, mais en même temps, si on commence à tout comparer à la viande de serpent, on sera malheureux toute notre vie tant qu’il n’y aura pas de K.F.S. en France…

Après on a continué à naviguer loin, loin, loin… jusqu’à l’Ile de Cat-Ba et même encore plus loin, d’ailleurs je sais même pas où on est ce soir tellement nous avancé. Le bateau a jeté l’ancre quelque part, et nous allons passer la nuit ici. Demain, réveil à 6h du matin pour aller faire du kayak au milieu des requins. Cela dit il vaut mieux pas pour eux qu’on en croise parce que Yann serait capable de les tuer avec les dents et de leur bouffer le cœur tout cru …


Ce matin, debout à 6h (c’était raide mais on avait bien dormi) pour aller faire du kayak. Vu qu’il faisait un peu frais, Alex et moi on s’est pas senti le courage d’aller se mouiller dans la mer de Chine, en plus, il s’est mis à pleuvoir…
Yann et Jean-Michel par contre… en même temps Yann a dit qu’il se faisait le ViêtNam hein!

La vérité c’est qu’en fait il pleuvait, que la flotte était froide, et qu’Alexandre n’est qu’un escroc de la retouche photo

A un moment il s’est mis à pleuvoir comme jamais, en plus il faisait tout froid, et les deux clowns étaient en dessous, même pas abrités sous un rocher! En rentrant de kayak, ils ont plongé dans l’eau histoire d’aller jusqu’au bout.


En sortant de l’eau, Yann s’est arraché la jambe avec un câble qui trainait, il saignait de partout… je vous mets pas la photo, on a déjà fait assez dans le gore, je veux pas vous effrayer…

Nous avons ensuite pris notre petit déj, et à un moment, comme il n’y avait plus de confiture, on en demande d’autre, et là, le guide nous dit :

« No more jam, but I will bring you nuoc-mam! »

Et le voilà qui nous ammène un bol de nuoc mam et il nous fait signe de tremper le pain de mie dedans puis de le manger avec le café! Mais c’est une excellente idée finalement!
Après un dernier tour dans le dédale des rochers d’HaLong, nous sommes rentrés sur Hanoi, vraiment heureux d’avoir fait cette petite excursion au calme.

Sur ce je vous laisse, on part à Hué ce soir en train, avant ça je veux aller voir la dame aux Banh Bao pour faire des provisions, et puis faut aussi que j’aille me dissolver les ongles, ya mon vernis Rouge Catin n°72 qui commence à s’écailler et ça fait un peu négligé.

Mai-Ly

 

L'Ile de CAT BAT

Sur les précieux conseils d'amis, nous avons organisé une croisière sur une petite jonque dans la baie d’Along. Après avoir traversé presque tout le nord du Vietnam en train, bus et bateau, nous arrivons sur l’ile de Cat Ba où nous attend Quan & Tan. C’est ainsi que notre capitaine et son second nous font découvrir le splendide bateau qui nous permettra de sillonner cette baie mythique.

Confortablement installés, nous partons en mer par l’entrée sud de la baie et nous passerons 3 jours inoubliables à contempler ses paysages. Nous sommes de suite séduits par toutes ces formations karstiques ou « pains de sucres », d’une hauteur et au nombre impressionnants, la plupart ne sont pas accessibles tant leurs falaises sont abruptes. Tous sont couverts d’une végétation d’un vert intense et au spectacle des yeux s’ajoute celui de l’oreille où les centaines de grillons et autres insectes chantent pour accueillir le doux clapot de la mer venant battre la mesure à la base de ces géants

 


C’est en kayak que nous approcherons de très prés les pains de sucres et parfois même nous les traverserons, la mer ayant érodé la roche laissant apparaitre des tunnels à marée basse. C’est de cette manière que nous découvrons des lacs intérieurs où l’écho de nos voix résonne puissamment. Loin du circuit classique emprunté par les gros bateaux, nous sillonnons au travers la baie jusque dans de petites criques où nous passons la première nuit. Après avoir dégusté la multitude de plats vietnamiens préparés par nos hôtes, nous nous endormons sous un ciel étoilé.

Les jours qui suivent ressemblent au précédent mais on ne s’en lasse pas. Nous alternons les positions sur les transats et nageons joyeusement dans une eau qui avoisine les 28 degrés. Le soir venu, nous nous rendons à l’un des très nombreuses maisons flottantes disséminées dans les recoins de la baie dont l’activité économique est axée sur la pisciculture. Nous nous exerçons à la pêche à la ligne (au pain) mais seul Eric parvient à pêcher un tout petit poisson qui finira grillé pour notre diner. Heureusement que Quan & Tan nous achètent poissons, coquillages et crustacés pour nos repas ! On ne peut que garder un souvenir émerveillé devant ces paysages, ce lieu qui respire la tranquillité.


Dimanche 23 aout – Ocean beach resort

Ayant une journée de répits après tant d’émotions sur le bateau, il nous fallait bien une bonne nuit dans un joli hôtel sur l’ile de Cat Bat avant de rejoindre le continent. Nous choisissons l’Ocean Beach Resort posé sur une petite privée au large de sa grande sœur, toujours entourés par les pains de sucre, dans la baie de Han Lan. Nous nous installons dans bungalows fait de bambous tressés au toit de feuilles de palmiers, et passons la fin de journée et la matinée à nous prélasser sur la plage et à faire des balades en kayaks aux alentours. Nous repartons le lundi midi pour choper un speed boat pour Haiphong et retrouver un chauffeur qui nous emmènera à Minh Bien

 

manu

 

Bai Tu Long, une alternative à la baie d’Halong

Sur la route, il y a toujours un vieux routard pour nous dire que tel l’endroit était mieux il y a 20 ans quand il n’y avait pas de touriste. Mais bon, je ne voyageais pas il y a 20 ans et je reste convaincue que, des endroits authentiques, ça existe encore. Il faut juste chercher un peu plus.

Ces efforts pour sortir des sentiers battus, j’ai consenti à les faire pour me rendre à Bai Tu long. Où? Justement. Si je vous dis la baie d’Halong, vous pensez à un décor tout droit sorti du film le Pirate des Caraibes : une mer bleu turquoise, des îlots rocheux. Un endroit magnifique… mais ce n’est pas exactement un secret pour personne.
Et pourtant, à 4 heures de bateau de la baie d’Halong dans le nord du Vietnam, on y trouve les mêmes rochers, la même mer, mais sans la grosse industrie touristique derrière. J’ai donc posé mon sac sur l’île de Quan Lan.
Quand on sort du chemin touristique, les autobus sont moins confortables, les hôtels ne sont pas aussi propres, personne ne parle anglais et la bouffe… ben on ne sait pas toujours ce qu’on mange et notre système digestif émet quelques réserves. C’est le prix à payer pour se sentir comme un grand explorateur (le scorbut et la gangrène en moins).

En arrivant à Quan Lan, j’ai été un peu déçue. Ça n’avait pas l’air extraordinaire. Une rue, des restos familiaux, des poules et des scooters. Je suis toujours déçu lors des premières minutes où je « découvre » une île, et je sais très bien que cela est dû aux films hollywoodiens/Walt Disney : j’espère des huttes en bambou, des palmiers, des colliers à fleurs. Si en plus, ladite hutte est équipée de wifi et de la clim et que les animaux chantent et dansent, l’image est parfaite.


Le café vietnamien se boit froid avec un peu de lait concentré.

Je suis donc allée boire un café avec une petite mine. Mais à ce moment, j’ai su que j’allais me plaire sur cette île, car c’était l’endroit parfait pour vivre des aventures. Le café vietnamien est délicieux, mais la meilleure partie a été d’expliquer au serveur que je voulais du lait dans mon café. Quand je vous dis qu’il ne parlait pas anglais, je veux dire pas du tout. Milk? Non? Cow? Meuh? Je me suis sentie super mal de ne pas savoir un traitre mot de vietnamien. Ce n’est pas tout a fait exact, je savais dire Pho, qui veut dire soupe. Et encore, personne ne me comprenait parce que j’ai appris trois jours plus tard que ça se prononce «feu».

Le lendemain, lorsque je suis retournée boire mon café, le serveur m’attendait avec un grand sourire et un café au lait. Il se souvenait de la folle qui imite les vaches!

Le troisième jour, un Vietnamien s’est installé à ma table en me tapant dans le dos comme si on était de vieux potes. Je venais de rencontrer le seul habitant de Quan Lan qui parle anglais! J’en ai profité pour me faire une liste de phrases clés et leur prononciation. « Où sont les toilettes, je ne mange pas de chien, merci, combien ça coûte, je peux vous emprunter votre parasol?


J'ai découvert ma plage déserte!

Pendant quelques jours, j’étais dans ma bulle vietnamienne, je mangeais de la soupe le matin, je souriais aux locaux sans rien comprendre, j’habitais dans un hôtel où il n’y avait que 4 heures d’électricité par jour, je regardais des soaps vietnamiens dans le salon-restaurant-chambre-à-coucher d’un petit vieux. Je n’ai pas très bien mangé, je n’ai pas eu de clim, mais j’ai adoré.

Épilogue
En quittant mon île, j’ai fait pas mal de bateau et de bus. Retour à la civilisation : TV avec câble dans ma chambre, wifi, clim. Et quelques jours plus tard, j’étais à Hoi An, où je me suis fait masser, exfolier, et fait faire des vêtements sur mesure pour vraiment pas cher (robes de soirée, manteau, pantalon, etc). Ça aussi, ça fait partie des plaisirs du voyage!

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