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Sapa : au cœur des «Alpes vietnamiennes»Sapa Bleu IndigoDimanche c'est le jour du grand Marché à BAC HA....Une nuit chez l'habitantSeul à Sapa

2 Vidéos et chanson:  

Sapa           Les gens de Sapa

 

Sapa : au cœur des «Alpes vietnamiennes»

Nichée au creux des montagnes dans l’extrême nord du Vietnam, à seulement 40 kilomètres de la Chine, Sapa est perchée sur un plateau à 1500 mètres d’altitude. La ville bénéficie d’un climat tempéré qui a fait sa renommée à l’époque du protectorat où les colons français venaient y prendre le frais. Victime de l’histoire chahutée du pays, elle sera tour à tour occupée par des troupes japonaises, chinoises et Viêt-Minh, puis bombardée par les Français, avant de tomber en désuétude pendant deux décennies. Depuis 1993 et sa réouverture au public, la bourgade semble rattraper le temps perdu. Elle se développe à grand train, au rythme des pas des milliers de touristes qui foulent ses ruelles.

Ville miracle

Des sapins qui côtoient des bambous géants, des couvre-chefs colorés à la place des traditionnels chapeaux pointus, des chevaux qui broutent à côté des buffles…Sapa fait figure d’exception dans le paysage vietnamien.

Ici, les chambres d’hôtels ne sont pas munies de ventilateur mais de feux ouverts !

La région est spéciale, avec un climat nettement plus frais que dans le reste du pays, les températures hivernales pouvant flirter avec les zéro degrés, à la plus grande surprise des visiteurs de passage.

C’est d’ailleurs pour cette raison que les Français y installèrent dès 1913 un sanatorium pour les militaires fatigués par un trop long séjour en Indochine. A l’époque, on prête à l’air de Sapa des vertus miraculeuses. Un livre médical des années 20 recommande la station pour les personnes souffrant d’asthme, de phobie, de surmenage et même pour les femmes hypocondriaques.

La région était aussi exploitée pour la production d’opium, acheté aux montagnards. A cette époque pas si lointaine, l’État français via la «Régie générale de l’opium de l’Indochine» s’imposait comme seul trafiquant officiel d’un marché très lucratif !

La bourgade se développa autour du sanatorium et du poste militaire, jusqu’à devenir peu à peu la «capitale d’été» des officiels français, qui venaient y fuir la chaleur étouffante d’Hanoï.

Déjà à l’époque, Sapa était une station touristique qui attirait à son pic, dans les années 30, jusqu’à un millier de colons durant l’été.

Sapa, de haut en bas

Sapa est une ville à taille humaine. Elle se découvre en quelques heures, au hasard des ruelles et escaliers qui la traversent de part en part.

L’idéal est de commencer la visite par l’ascension de la colline, qui offre un superbe panorama sur les environs. Le sommet domine la «ville haute» où se concentrent les touristes vietnamiens. Entre le lac, les hôtels chics et les montagnes au loin, on pourrait se croire perdu quelque part en Suisse. Plus bas au cœur de la ville, trône l’église, vestige des années 30, devant laquelle est installé le «marché des minorités». Les ethnies montagnardes qui peuplent la région y vendent leurs récoltes ainsi que leurs produits d’artisanat.

En face se dresse l’office du tourisme, aménagé dans une ancienne villa rénovée. Il propose notamment une exposition photo inédite sur la vie de jeunes filles appartenant à différents groupes ethniques, qui tentent de trouver leur équilibre entre tradition et modernité.

Sur la place de l’église, de nombreuses gargotes proposent des brochettes ou le «Hot Pot», une soupe copieuse, spécialité régionale. A mesure que l’on descend dans la ville, les restaurants, les galeries d’art et les bars branchés se multiplient. Le quartier est devenu le repaire des voyageurs occidentaux, qui peuvent y trouver aussi bien des pizzerias italiennes que des boulangeries françaises.

Sapa offre désormais tout le confort d’une destination touristique majeure afin de séduire les visiteurs étrangers mais aussi vietnamiens qui restent encore aujourd’hui les plus nombreux.

Cité champignon

Depuis son ouverture au public, Sapa a vu déferler des vagues grandissantes de touristes, transformant peu à peu le hameau tranquille en une destination prisée.

Les établissements hôteliers ont poussé un peu partout, débordant du plateau pour coloniser les montagnes voisines, afin de proposer la meilleure vue possible aux visiteurs.

La ville s’est développée afin de répondre à la demande croissante d’hébergements mais sans réelle planification ni règles urbanistiques. Sapa souffre aujourd’hui de la pression foncière, les habitations se transforment en boutiques de souvenirs, la circulation se fait plus difficile, avec le risque de faire perdre à la ville ce qui fait justement son charme.

L’authenticité de Sapa se délite à mesure que l’afflux touristique s’intensifie. Devant cette manne inespérée de touristes aux poches pleine de dollars, de plus en plus de femmes des minorités montagnardes délaissent leurs champs pour s’occuper d’activités nettement plus rentables, telle que la vente de leur artisanat. Durant la journée, des essaims de colporteuses s’exprimant dans un anglais d’un niveau surprenant, proposent ainsi bijoux, sacs et chapeaux, dans un ballet incessant qui met parfois à l’épreuve les nerfs des visiteurs.

Une nature préservée

Si Sapa perd de son charme à mesure qu’elle se développe, elle sert avant tout de base à l’exploration de la région, son véritable atout majeur.

Aux portes de la ville, nulle trace d’urbanisme sauvage. La nature est intacte, offrant des panoramas tout simplement exceptionnels.

La station est dominée par le mont Fan Si Pan (3143 mètres-accessible en deux jours), point culminant de l’Indochine, dont les pics embrumés semblent se battre avec les nuages.

Sur ses flancs, les arrêtes rocheuses se transforment en des collines verdoyantes, recouvertes par une végétation dense. Plus bas, apparaissent les versants rabotés par la main de l’homme, les fameuses « rizières en terrasse » ou « rizières escaliers », les décors de carte postale qui ont fait la réputation de Sapa.

Au rythme des saisons, elles passent du jaune foin, au vert pale, avant d’atteindre juste avant la récolte un vert pur à couper le souffle, presque fluorescent.

Ces rizières sur plateaux témoignent du travail titanesque réalisé par les montagnards qui ont patiemment transformé un terrain accidenté en une région fertile.

Pour découvrir le véritable trésor de Sapa, il ne faut pas hésiter à se perdre loin dans la vallée, à traverser des ponts suspendus, des forêts de bambous et des villages escarpés.

A l’écart des sentiers battus, les panoramas sont toujours aussi magiques mais tellement plus authentiques.

Carnet de voyage

  • Hébergement : Plus au calme et possédant la meilleur vue, mieux vaut privilégier les établissements du sud de la ville. Les pensions sont nombreuses et proposent des randonnées dans la région.

«Family Ghesthouse» : Un coup de cœur. Accueil «familial », idéal pour les petits budgets (8 € pour une chambre double avec balcon, wifi et petit déjeuner inclus) et surtout la meilleure vue sur la vallée et les rizières sur plateaux

« Mountain View Hotel»: Chambres de 12 à 20€ , avec vue plongeante sur la vallée. Restaurant panoramique, local et occidental, avec terrasse. Chambres lumineuses tout confort ( wifi, TV, frigo, eau chaude et balcon )

« Bamboo Sapa hotel» : Chambres tout confort (wifi, TV satellite, frigo, eau chaude), boisées et décorées avec goût. Bar et restaurant attenant avec carte diversifiée. Possibilité de massage.

De 40 € à 60 € avec vue sur les montagnes.

  • Restauration : Vaste choix de cuisine locale et internationale. Des gargotes de rues aux restaurants les plus branchés.
  • Services : Internet, distributeurs automatiques, bureaux de change, location vélo, motos, voitures, et agences d’organisation de trekking dans la région.
  • Transport : Accès facile depuis Hanoï. En bus, pas cher mais lent et peu confortable. Mieux vaut privilégier le train couchette qui relie en une nuit la capitale à Sapa (8h de voyage, à partir de 20$/personne) ou sinon l’avion, le plus cher mais aussi le plus rapide.

 Benjamin Vokar

 

Sapa Bleu Indigo

Jeudi 21 juin

Il pleut sur Sapa, les nuages cachent les belles rizières en terrasses qui s’offraient hier à la vue de notre chambre. La vallée est mouillée. Alors, on joue aux cartes avec un anglais, Ben, et deux suédoises, Chrichtine et Ellen. A midi, on descend à Cat Cat, à travers de super chouettes paysages de rizières en terrasses. Village Hmong où jouent des mômes en habits bleu-marine traditionnels de tous les jours, champs où travaillent les paysans, rencontre avec la petite bergère des cochons chinois et avec le chevrier peu après la cascade. Des Hmongs très gentils nous font goûter leurs fruits, acides mais bons (genre pomme à cidre). Ils vivent dans les montagnes vertes et brumeuses, simplement, sans télé ni mob. Et ils ont l’air heureux. Pourvu qu’ils restent encore longtemps loin de notre fichue société de consommation qui creuse les écarts et fait les riches et les pauvres et beaucoup de malheureux. Bien sûr, ici le môme aide très tôt. Vers 7 ans, il trimballe les frères et sœurs sur le dos, ramène du bois ou du riz, c’est lourd. Et ils ne vont pas trop à l’école, quand on demande à leurs parents pourquoi ils ne mettent pas leurs enfants à l’école, ils répondent que c’est pour les paresseux. Mais s’ils poursuivent cette vie, en ont-ils vraiment besoin? Grande question. Lire et écrire, oui, découvrir et avoir envie de plein de produits manufacturés et d’un mode de vie citadin venant d’occident, est-ce bien?

Vendredi 22 juin

En voici des ethnies en osmose avec leur environnement! L’eau des montagnes est utilisée partout. Les rizières bien sûr, avec l’irrigation ingénieuse qui fait circuler l’eau constamment. Mais aussi l’électricité! Certains en produisent pour leur maison en utilisant la force hydraulique dans leur champ, très très simplement. Ou encore, pour creuser la montagne là où s’érigera une maison, des ruisselets sont déviés afin de creuser eux-mêmes l’espace, aidés tout de même un peu par les bêches de l’homme! Et enfin, ce système extra qui fait couler de l’eau dans une vaste auge creuse à l’extrémité d’un tronc couché à l’horizontal, lequel pivote sur un axe sous le poids de l’auge pleine qui se déverse alors d’un coup dans le ruisseau. Puis, vide et légère, elle se redresse promptement. Ce faisant, elle permet à l’autre extrémité du tronc armé d’un pilon de s’abattre avec force sur un récipient rempli de riz brut. C’est ainsi qu’il est décortiqué. L’eau, toujours l’eau pour aider et remplacer le travail de l’homme.

Mais qui donc est si fort? Les Black Hmongs bien sûr. Ethnie montagnarde fort sympathique qui peuple et exploite les montagnes, s’habille de bleu foncé et dont les femmes portent 3 ou 4 grands anneaux d’argent aux oreilles et des guêtres aux jambes. Mais aussi les Red Zao avec leurs jolies étoffes rouges autour de la tête, dont les femmes s’épilent complètement le visage et le haut du front, sourcils compris. Elles se marient entre 13 et 20 ans, sachant que les “vieilles” de 20 ans sont difficiles à marier. Et qu’une fille qui ne sait pas coudre est immariable!!! Quand elles sont en âge de se marier, 13 ans donc, les filles se font poser 2 couronnes en or sur les incisives extérieures du haut. Tout le monde vit dans la même maison (3 générations) et se lave dans la même eau, les plus âgés ayant le privilège de l’eau propre. Mieux vaut ne pas être le quinzième! Hommes et femmes mangent sur des tables séparées, hautes pour les premiers, basses pour les secondes. Ils cultivent (riz, maïs, indigo, etc) et élèvent buffles, canards, poules, cochons, chèvres. L’indigo est une plante genre buisson, on le coupe et le met tremper dans de grandes barriques pendant plusieurs jours, ça colore l’eau en bleu... indigo! C’est de cette façon qu’ils teignent leurs vêtements. Ca leur donne également les mains et avant-bras tout bleus à force de tremper dedans et de laver leurs vêtements... qui se décolorent!

Mais comment donc sommes-nous devenus si savants??? Hé bien en se fatiguant un peu. 16 kilomètres dans les montagnes à travers de magnifiques passages dans les rizières, dans les champs de maïs, sur le bord des rizières, à travers les villages, accompagnés par le glouglou des nombreux ruisseaux. Bref, une journée nature culturelle avec Eléna l’Allemande, Chrichtine, Ellen et Ben les joueurs de cartes et Mae la fille super sympa de l’hôtel qui nous a montré ces chemins perdus dans la vallée. Demain, courbatures... En attendant, on déguste une bonne bouteille de vin de Sapa (14 degrés) qui rappelle un peu le muscat de Rivesaltes, on va être bourré!

Lionel et Marion

 

 

Dimanche c'est le jour du grand Marché à BAC HA....

Le marché de Bac Ha à lieu chaque Dimanche matin, c'est le plus grand de la région..... Et ceux qui l'animent appartiennent à un peuple de montagnards solides et fiers. Mais d'une gentillesse à toute épreuve

«Bac ha 5 heures du matin la station de radio émet les infos pour tout le village a grand renfort de haut parleur, puis la relève est prise par une bonne centaine de coqs."

De toute façon il fallait se lever car c est une grande journée.

Nous filons sur le balcon et ça n a pas tarde, ils arrivent, ils arrivent ils sont des dizaines, que dis je des entaines de Hmongs fleuris a converger vers le grand marché.

Beaucoup de femmes et de jeunes filles dans leurs belles tenues traditionnelles. Elles portent sur leur dos les légumes fruits et poulets qu elles vont vendre au marché. Les plus fortunées possèdent des chevaux. Nous sautons dans un pantalon il ne faut rien rater.

A l'entrée du village les Hmongs transportent dans de grands bidons de plastique des litres d alcool de mais patiemment élabores au cours de la semaine. Plus loin les étals multicolores.

Plus loin encore les brodeuses. Puis viennent les bouchers, les inévitables petits restaurants ou chacun viendra reprendre des forces dans le cours de la matinée.

Ici un grand tas de tabac, les hommes s accroupissent, saisissent une pipe a eau et testent la qualité du produit. Je ne résiste pas et j'essaie En vain rien n'y fait et ça les fait bien marrer !...

Enfin nous avons évité le marché aux chiens et le marché aux volailles. Chacun ses idées non?..... »  

Faut dire que cela dépasse tout ce que nous pouvions espérer, Je vous ajoute un max de photos ça vous permettra de vous faire une petite idée.

 Evelyne et Noel

 

Une nuit chez l'habitant

C'est à 1650m d'altitude et à 350 km de Hanoi, dans un beau cirque de montagne que nous avons passé ces trois derniers jours. Nous sommes arrivés au milieu du brouillard dans le village de Sapa après avoir passé la nuit dans le train. Et c'est avec beaucoup de plaisir que nous avons découvert les rizières en terrasses. Au programme deux jours de randonnée à travers les villages de minorités ethniques et une journée dans les alentours de Sapa.


C'est en compagnie de Lep notre guide francophone, que nous sommes parties à travers les rizières. Premier contact avec la population deux femmes Hmong nous ont suivi sur le chemin. Elles aident Anne-Sophie à parcourir les chemins boueux et glissants, ce qui n'a pas empeché qu'elle tombe dans l'eau. Premier village: Y linh ho et nous prenons rapidement conscience des conditions de vie des habitants. Des maisons très sommaires en bois avec de toutes petites ouvertures. Elles se composent d'une grande pièce avec, d'un côté une "cuisine"  c'est à dire un foyer à même le sol, et de l'autre des couchages. Parfois sur une mezzanine, les stocks de riz. Nous avons poursuivi notre randonnée jusqu'au village de Ta Van où nous avons passé la nuit chez l'habitant. Quelle expérience! Nous avons été très bien reçu. Dès le coucher du soleil, nous avons dinner avec la famille. Au menu: nems, poissons, poulet et champignons sans oublier l'alcool de riz. S'en est suivi une belle partie de carte (jeu vietnamien) avec bonne humeur et fou rire. 21h00, nous nous sommes glissés sous notre moustiquaire, sur un simple matelas posé au sol pour un repos bien mérité. Après une très bonne nuit nous sommes repartis pour trois heures de randonnée pour rejoindre Sapa. C'était un expérience unique qui nous a permis de voir d'un peu plus près la vie de ces minorités ethniques.

Anne Sophie et Vincent
 

Seul à Sapa

Sa Pa, une petite ville dans la montagne au nord de Ha Noi, par le train il faut a peu pres dix heures jusqu'a la gare la plus proche a Lao Cai, puis une heure et demie de bus jusqu'a Sa Pa.

pour le train j'ai choisi de partir a 6h10 du matin, pour pouvoir zieuter un peu la route, sieges en bois, c'etait un peu rude, je dois l'admettre. Et une viet, assise en face de moi, faisait mine de dormir en tirant ma sacoche avec ses pieds poses sur le siege a cote de moi, l'ayant autour de la taille j'aurais eu du mal a ne pas m'en rendre compte, mais elle continuait, meme lorsque je la regardais faire... Alors evidemment quand un autre viet (puis encore un autre) est venu s'asseoir a cote de moi et a commence a plaisanter en disant "ah tu n'es pas encore marie, mais ya une jolie jeune fille en face de toi, epouse la !!" hmm j'ai "riz jaune"



pour le bus, je suis monter dans un minibus, le prix demande au depart etait 100 000 VND au final j'ai paye 40 000 VND, hmm c'est chiant d'avoir toujours a se battre pour payer les prix normaux !! A tous les virages, le chauffeur faisait crisser les pneux, avec d'un cote la montagne et de l'autre le ravin vers la vallee... "mais non de toute facon ils ont l'habitude, pas de soucis a se faire, s'ils sont toujours la c'est que tout va bien"... "d'un autre cote si un minibus tombe dans le ravin, a priori personne pourra revenir pour en parler et un autre minibus le remplacera","mais non sinon ca ferait la une des journaux... hmm"
Sur le chemin, nous avons croise nombre de locaux en habits traditionnels, a un moment l'une d'entre eux a fait signe au bus pour l'avancer un peu sur son chemin. En la regardant je me suis dit que ce devait etre des gens qui vivaient de maniere tres simple, un peu eloigne de toute forme de modernite, par choix ou par manque d'argent difficile a dire, et puis un portable a sonne, "oh, a qui appartient ce portable qui sonne ?", elle a decroche, puis apres une breve discussion a demande au chauffeur de la laisser ici. Et non les ethnies locales de Sa Pa ne sont pas des Amish !

Petit bebe a la reception de mon hotel mangeant une gelee jaune avec des morceaux a l'interieurs



Petit trek de deux jours dans la montagne. Magnifique !!

 

Un moyen d'aller de villages en villages et de rencontrer les ethnies locales. Bon au final c'est plutot un moyen aux ethnies locales de croiser les touristes pour leur vendre un maximum de choses !
la premiere matinee une "black moon" (en viet ca serait "ong trang mau den", mais leur langue maternelle n'est pas le viet, donc ca a aucun interet ce que je dis), tres sympatique pendant tout le trajet et au moment du repas de midi, elle se tranforme subitement en vendeuse ambulante "buy something for me" "AAaaaAAAAAAAAAhhhhh !!!"
C'est elle sur la photo ci-dessous, elle peut aussi faire des coeurs avec des brindilles d'herbe

 



 

Le trek devait durer deux jours et une nuit, finalement c'etait plutot un jour et demi et une nuit, et le premier jour etait meme plus une grosse matinee qu'une journee entiere. On arrive dans une maison de locaux vers 15h et notre guide nous dit "Bon c'est ici que l'on va passer la nuit je vais vous montrer ou vous allez dormir", "pardon ? euh qu'est-ce qu'on fait d'ici ce soir ?"

Du coup je me suis echappe, et suis alle faire mon propre trek pendant deux heures de plus en haut de la montagne ou nous etions... wou j'ai bien fait !

 

 

 
Sur le chemin on rencontre plein de buffles d'eau en liberte, on fait pas le fier, "bien tranquille, tu bouges pas, je suis juste de passage, oui oui t'enerves pas, je vais pas te manger ton herbe ni boire ton eau, fais comme si j'etait pas la, hein ? bien gentil..."


Les enfants de Sa Pa
Pendant les trek on croise tres souvent des enfants venant des ethnies locales, la plupart du temps ils sont livres a eux meme (les parents etant trop occupes a travailler dans les rizieres ou a essayer de vendres quelque tissus et broderies), et quand il deviennent suffisamment habiles pour parler aux touristes, on leur donnes des choses a vendre. Ils sont habilles de la meme maniere, ete comme hiver (a Sa Pa les hivers peuvent etre vraiment frais), et meme certains n'ont pas suffisament d'argent pour acheter un pantalon ET un haut, donc ils se trimballent les fesses a l'air...

 

 

et visiblement on leur donne pas les meme jouets non plus
"OK OK OK je vais te donner un peu d'argent pour la photo, t'enerves pas..."



La photo suivante c'est un objet d'art en vente dans une des cabanes dans laquelle on a fait une pause rafraichissement, cet objet represente deux annees de travail a la main et est en vente au prix de 4000 USD !



La maison ou l'on a passe la nuit : "ce trek vous permet de passer une nuit chez des locaux pour les rencontrer, voir leur mode de vie, et manger leur cuisine" mouais...

 

 

une equipe de "black moon" sur les starting-block de la vente



 

Chemin du retour vers Sa Pa

 



Au final j'aurai achete 1 jupe, 2 bracelets en metal, 3 bracelets brodes, 1 sac a main, 1 pochette pour ranger ses papiers et... ben je crois que c'est tout, et j'ai fait de vraiment bonnes affaires, "very cheap"
"- bonnes affaires ? ouais ? et donc tu vas faire quoi de tout ca maintenant ?"
"- faire quoi ? ah... ben ca... oh ben... ben c'est que j'en sais rien !"

Cyril


 

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