Beauté des mains

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CoquettesParure de fleursSe faire une Déco

Coquettes

De Hanoi à Ho Chi Minh Ville, les Vietnamiennes sont très coquettes! J’ai découvert avec étonnement leur passion pour la manucure. C’est la fantaisie qui prime: des coloramas qui flashent, de la paillette qui brille et même des ajouts de décors peints au pinceau très fin: fleurs stylisées, rayures, pois…

Le tout, c’est de ne pas jouer le “total look” mais plutôt de poser un décor sur un ou deux ongles par main seulement, pour un rendu moins kitsch et plus raffiné. Le “nail art” est très accessible: à Ho Chi Minh Ville, on peut simplement aller dans des petits salons ouverts, comme ceux dans une ruelle près du marché Ben Thanh. Pour quelques dollars, on choisit la couleur que l’on veut parmi un large colorama et on peut ainsi en changer aussi souvent qu’on le souhaite.

Je me suis essayée à la manucure à la vietnamienne. Moi qui suis d’ordinaire plutôt minimaliste, j’ai craqué pour un vernis pastel vert d’eau et une fleurette blanche finement esquissée. Me voilà fin prête pour sortir dans les rues du Vietnam!

Magaly

 

Parure de fleurs

 

Cela fait quatre jours que je suis à Hanoi, précisément à Cau Giay, un quartier excentré, afin de préparer tranquillement le début de mon voyage. Beaucoup d’étudiants vivent ici car il y a une grande université.

C’est drôle car j’ai l’impression qu’il y a un village secret dans la ville. En effet, parallèlement à la rue où se trouve l’hôtel, on peut apercevoir un chemin menant à ce qui semble être une ruelle. Seulement, si l’on décide de s’y aventurer, on découvre qu’il s’agit en réalité d’un gigantesque dédale composé d’habitations et de commerces.

La première fois que j’y suis entrée, j’ai ressenti la même sensation que si, en bougeant un livre dans une bibliothèque, j’avais découvert un passage secret.

J’aime bien passer mes journées ici car je trouve tout ce dont j’ai envie et qu’en plus de ca, tout a l’avantage d’être à taille humaine, ce qui change de la rue principale.

Hier par exemple, Thao, la fille au nez parfait, m’a emmenée faire une manucure dans une minuscule pièce ouverte sur la rue. Cuong, son petit ami qui nous y a conduites, était à moitié garé à l’intérieur.

J’adore cette façon de stationner partout même si, en y réfléchissant, je ne sais pas si j’apprécierais si un pote venait se garer dans mon hypothétique salon.

Trois personnes, celà fait beaucoup pour assister à une manucure, sans compter les deux filles qui s’occupaient de mes ongles. Et pourtant, ce n’était pas terminé. Hai et Dung (un autre ami arrivé le matin même de sa ville natale, Backan où vivent des Tay, des Dao et des Nung, trois des minorités ethniques du Vietnam) sont venus nous rejoindre.

Nous avons bien passé un quart d’heure à choisir la couleur et les motifs de mes ongles.  Hai voulait des spirales, moi des fleurs, Dung voulait du rouge, et Thao voulait du bleu car elle a récemment lu dans un magazine qu’en cette saison le bleu est tendance pour les ongles. Cuong, lui, jouait avec les poissons de l’aquarium.

Finalement, seul Hai n’a pas eu gain de cause puisque nous avons choisi des fleurs rouges pour les mains, et des fleurs bleues pour les ongles de pieds.

Je me dois de préciser que ce sont des motifs extrêmement fins et précis. Sur une base de vernis sont dessinés au mini pinceau biseauté et à la peinture, des dessins aux courbes totalement contrôlées avant d’être recouvertes de vernis transparent et de paillettes pour le fun. C’est vraiment un coup de main, et je n’ai jamais vu ça ailleurs. Mes ongles ressemblent désormais à des matryoschka habillées de délicates parures fleuries.

 

 Une bretonne 

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