Stevans a donné trois gros concerts au Vietnam dans un festival itinérant à Hô-Chi-Minh-Ville, Can Tho et Hanoï. Le chanteur genevois raconte. Yvan Franel est encore sur son nuage. Durant les Fêtes, il a joué avec son groupe Stevans dans des stades devant 18'000 personnes de moyenne et sur des scènes dignes des plus grands.

Comment avez-vous décroché ces trois live vietnamiens?

L’organisateur du festival Rock Storm a vu notre concert au Marché des Musiques Actuelles (MaMA) à Paris en octobre. Notre mélange rock-electro l’a séduit. C’est assez inédit pour les Vietnamiens.

Des appréhensions avant de jouer devant un public qui ne vous connaissait pas?
 
Oui. Surtout qu’il n’y avait que des groupes vietnamiens de hard rock! Nous avions donc tout à prouver. Et quand 20 000 personnes crient avant ton live, c’est très excitant!

Quelle est la particularité du public vietnamien? 

Il était beaucoup plus démonstratif et bien plus fou par rapport à chez nous.

Du coup, vous avez adapté votre set? 

On s’est donné encore plus à fond pour être à la hauteur du public. Sinon, musicalement, on a remarqué qu’on assumait mieux certains morceaux. Comme les titres mélancoliques qu’on joue ici toujours avec un peu plus de retenue.

Financièrement parlant, c’était une opération intéressante pour vous?

Mon groupe et moi avons touché un cachet et nous n’avons rien eu à payer. Attention: je ne suis pas rentré avec les poches pleines d’argent!

Que peuvent vous apporter ces dates pour le développement de Stevans en Asie?

De la crédibilité. Comme le MaMA, ça peut nous ouvrir certaines portes. L’avenir me dira si j’ai vu juste!

par Fabien Eckert

(Sources info: www.20min.ch  presse vietnamienne)