Après la défaite française de Dien Bien Phu en 1954, nombre de familles franco-annamites furent rapatriées en France au titre de Français d'Indochine et furent installées dans un centre d'accueil, à Sainte-Livrade dans le Lot-et-Garonne. Maître de conférences à l'Inalco, l'auteur est parti sur les traces de ces familles et de leurs enfants. Portraits d'hommes et de femmes déracinés, blessés.
“La France, on en avait rêvé. Qu’y avait-il de plus désirable que la France ? Là-bas en Indochine, tout ce qui était beau, propre, enviable, riche, puissant s’appelait la France.