Sept raisons de partir explorer le Vietnam (quand ce sera possible)

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Sept raisons de partir explorer le Vietnam (quand ce sera possible)

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 Avec sa silhouette en forme de dragon, emblème de force et de vertu, le pays a remarquablement résisté à l'épidémie de coronavirus. Sélection d’expériences et de sites incontournables pour prendre le pouls de cette Asie éternelle.

[Au 30 juin 2020] : 268 cas, 198 guérisons, zéro mort. Avec ce bilan, le Vietnam, pourtant frontalier de la Chine, est devenu un exemple dans la lutte contre le coronavirus. Depuis le 25 mars, il était impossible de s'y rendre, le pays ayant suspendu tous les vols internationaux dans le but d’endiguer la propagation de l'épidémie.

Mais la compagnie nationale, Vietnam Airlines (qui partage ses codes avec Air France), a annoncé qu’elle était prête à reprendre progressivement dès juillet. Les liaisons avec Paris reprendront au rythme d’un vol hebdomadaire. Voici nos suggestions pour partir à la découverte des nombreux trésors du pays, de la captivante capitale au nord à la bouillonnante Hồ Chí Minh-Ville au sud.

Rejouer les scènes d'Indochine à Tam Cốc


Plus secrète et préservée que sa grande sœur, la Baie d'Hạ Long terrestre est propice à une découverte au fil de l'eau.

Trésor du patrimoine mondial, classé par l'Unesco en 1993, la baie d'Hạ Long nourrit tous les fantasmes des voyageurs au Vietnam avec ses 1 600 pains de sucre, étonnants pics karstiques de toutes les formes et de toutes les tailles qui s'étendent sur des centaines de kilomètres. Mais à 160 km au sud se trouve une autre merveille de la nature et son paysage d'estampe : la Baie d'Hạ Long terrestre. Moins fréquentée que sa grande sœur, elle dévoile de superbes pitons couverts de végétation et des monts rocheux dominant rizières, temples et pagodes.

Depuis l'embarcadère du village de Tam Cốc, on part en excursion à bord d'une barque à rames pour explorer les grottes où ont été tournées des scènes du drame romantique français, Indochine. Réalisé par Régis Wargnier, il raconte l'Indochine des années 1920 à 1950 à travers la saga d'une famille de colons français exploitant des plantations et une incroyable histoire d'amour impossible.

Goûter à la street food à Hanoï


Aussi étonnant que cela puisse paraître, à Hanoï, les meilleurs mets se dégustent dans la rue.

Véritable laboratoire culinaire, la capitale vietnamienne n’a rien à envier à ses voisines du sud-est asiatique. Fine, équilibrée et très variée (près de 500 plats), la gastronomie locale se déguste une demi-fesse posée sur un tabouret en plastique à même le trottoir. Dès 11 heures, des cuisines sauvages éclosent peu à peu dans les ruelles de la vieille ville, jusqu’à former des marchés improvisés où bouillonnent et fument des marmites de toutes tailles. Pour trouver le meilleur endroit, on se fie à la longueur de la file d’attente. La réputation de ces bouis-bouis familiaux traverse les décennies et les générations.

Les gourmets opteront pour un phô, bouillon agrémenté de nouilles de riz, de viande et d’herbes fraîches, ou pour un bánh mì, sandwich star de la cuisine de rue garni de viande grillée de porc, de pâté de foie, de carottes râpées et de tranches de concombre. Pour le café, on s’essaye au cà phê trúng, à base de jaune d’œuf cru fouetté avec du lait concentré et déposé sur une tasse de café noir. Solide santé hépatique exigée !

Se hisser sur le toit de l’ancienne Indochine à Sapa


Ouvert en 2016, un téléphérique facilite désormais l'accès au sommet du Phan Xi Păng.

Seul lieu au Vietnam où quelques centimètres de neige viennent nimber le paysage en hiver, le mont Phan Xi Păng domine le pays à 3143 mètres d’altitude. C'est l'ancien point culminant de l'ancienne Indochine. Situé à 10 km du bourg de Sapa (6h de route depuis Hanoï), il sépare deux provinces du nord du pays à la frontière chinoise, Lao Cao et Lai Chau. Si l’ascension peut se faire en une journée, il est préférable de prévoir deux jours de trek pour franchir les 1 600 mètres de dénivelé jusqu’au sommet.

Le brouillard y est très fréquent, les pluies relativement fortes et les chemins souvent glissants et boueux. Les passionnés de botanique s'émerveilleront toutefois devant les 1 680 espèces de plantes, dont certaines très rares, qui s’épanouissent sur les pentes humides du Phan Xi Păng. Pour les moins sportifs, un téléphérique, ouvert en 2016, facilite désormais l’accès au sommet.

Se glisser dans la peau d’un empereur à Huế


Le tombeau de Tu Duc, empreint de douceur et de poésie, est l'un des préférés des visiteurs de la citadelle.

Ancienne capitale du pays, Huế occupe toujours une place à part dans l’esprit des Vietnamiens. Sa citadelle, protégée par des remparts, est le seul exemple d’une ville impériale existant encore aujourd’hui dans le pays. Construite de 1804 à 1833 à l’initiative du fondateur de la dynastie des Nguyễn (1802-1945), elle s’inspire de l’architecture de la Cité interdite de Pékin avec des plans conçus dans les règles de l’art Feng Shui.

C’est ici que vivaient les treize empereurs de la dernière dynastie féodale vietnamienne. Parmi eux, sept avaient conçu leurs propres tombeaux sur les collines au sud-ouest de la citadelle, reflétant leurs tempéraments et leurs philosophies, mais aussi l’unification nationale, la conquête militaire et l’impact culturel du colonialisme français. Celui de Minh Mang, le plus impressionnant ou celui de Tu Duc, le plus romantique, évoquent tous deux le sentiment d’un monde oublié, presque mythologique.

Refaire sa garde-robe à Hội An


Les boutiques de tailleurs peuplent les rues fréquentées du quartier historique.

Située à 135 km au sud de Huế, la ville connue pour ses lampions multicolores qui éclairent les visiteurs à la nuit tombée est aussi réputée pour la confection de vêtements. Rien de plus simple: pour changer de look, il suffit de montrer la photo d’un modèle pour obtenir une pièce sur mesure, réalisée dans des délais imbattables (un ou deux jours) et à des prix défiant toute concurrence.

Les boutiques de tailleurs sont majoritairement implantées dans les rues fréquentées du quartier historique, aux côtés des anciennes demeures bourgeoises dont l’architecture en bois des XVIIe et XVIIIe siècles a valu à Hội An d’être classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Buller sur les plages paradisiaques de Phú Quốc


La plage de Bai Sao, son sable fin et ses eaux translucides, a largement contribué à la renommée de l'île.

Ses collines boisées, ses plages sauvages bordées de palmiers et ses eaux transparentes propices au snorkeling confèrent à cette île des allures de carte postale. La plus grande du Vietnam par sa superficie (585 km2), elle est protégée au large des côtes du Cambodge et accessible depuis Hồ Chí Minh en 50 minutes de vol. Avec une large offre d’hébergements haut de gamme et de restaurants réputés, Phú Quốc est propice au luxe et au farniente.

Elle est aussi connue pour sa production de poivre noir, l’un des plus parfumés du pays, pour sa sauce nước mắm et pour ses perles de culture, directement vendues dans les fermes de Phú Quốc Pearls et Ngọc Hiển. S’il est possible de faire le tour de l’île en deux jours au guidon d’une moto, on pourrait avoir envie de s’y attarder…

Danser sur les toits à Hồ Chí Minh-Ville


Le Skyloft by Glow est l'un des rooftops plus select de la ville, avec une vue imprenable, une bonne programmation électro et d'excellents cocktails.

Capitale économique du pays, celle que tout le monde au Vietnam continue d’appeler Saïgon, son nom jusqu’en 1975, est une cité effervescente où les gratte-ciel poussent plus vite qu’il ne faut de temps pour le dire. Si elle ne dégage pas le même charme que sa voisine du Nord, côté ambiance, les Saïgonais sont bien plus fêtards que leurs lointains cousins.

Pour prendre le pouls de la vie nocturne trépidante, on finit la journée avec un cocktail sur l’un des nombreux rooftops, le Chill Sky Bar, le Skyloft by Glow et le Broma not a bar. Les noctambules finiront la soirée à l’Apocalypse Now, club implanté dans une ancienne maison coloniale devenue l’un des plus réputés d’Hồ Chí Minh-Ville, ou au Bar Eon, au 51e étage de la tour Bitexco (262 m) pour danser avec la ville à ses pieds.

(Source info: www.lefigaro.fr)

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