Au Vietnam, la pénurie de chauffeurs de taxis complique beaucoup la vie des voyageurs et des expatriés

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Au Vietnam, la pénurie de chauffeurs de taxis complique beaucoup la vie des voyageurs et des expatriés

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L'aéroport de Tan Son Nhat, près de Ho Chi Minh-Ville, a fait face à une grave pénurie de taxis - (Photo : otosaigon)

La “grande démission” touche aussi les chauffeurs de taxis vietnamiens, victimes de la hausse du prix de l’essence. Un phénomène qui complique beaucoup la vie des voyageurs et des expatriés, explique le “Nikkei Asia”.

À Hanoï comme à Hô Chi Minh-Ville – notamment à l’aéroport international de Tan Son Nhat, le plus grand du pays –, les scènes de chaos sont devenues quotidiennes au niveau des stations de  taxis, rapporte le site du magazine Nikkei Asia. La faute au prix de l’essence, qui depuis plusieurs mois dissuade les chauffeurs de reprendre le travail alors que les restrictions sanitaires ont été levées et que la demande a explosé.

J’ai passé plus de trente minutes à chercher un taxi avec mon smartphone, mais il n’y a aucun véhicule disponible aux alentours”, expliquait le mois dernier un expatrié japonais qui travaille à Hô Chi Minh-Ville. Cette nuit-là, alors que des trombes de pluie s’abattaient sur la ville, il a dû patienter une bonne heure avant d’être pris en charge et de pouvoir rentrer chez lui, précise le correspondant sur place du journal.

Cette pénurie de taxis dans les deux plus grandes villes du pays commence à affecter sérieusement la qualité de vie du personnel international comme à compliquer les déplacements des voyageurs de passage – les Vietnamiens, quant à eux, ayant l’habitude de se déplacer à moto.

En cause : la flambée des prix de l’essence, précise le Nikkei Asia. Fin juin, le carburant coûtait environ 31 000 dongs (1,30 euro) le litre, soit environ 60 % de plus qu’à la fin de 2019. “Les prix ont un peu baissé ces derniers temps, mais ils devraient rester bien au-dessus de la moyenne.”

En général, au Vietnam, les chauffeurs paient eux-mêmes leur essence tandis que les compagnies de taxis mettent un certain temps avant d’ajuster leurs tarifs. “Ma marge est devenue si réduite que la vie est devenue difficile pour moi”, déclare un chauffeur qui exerce à Hanoï. D’où, ces derniers temps, le grand nombre de démissions parmi les professionnels qui préfèrent changer de métier.

(Sources info: asia.nikkei.com & courrierinternational.com)

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