Les résidents et les touristes doivent faire tout leur possible pour respecter les règles [NDLR - Sur le panneau en vietnamien :  "Portail d'entrée - Le stationnement des voitures et motos est interdit"]. Photo gracieuseté d'Alex Reeves

Mon premier article de la nouvelle année commence comme la plupart d’entre eux, par un retour à mes premiers souvenirs de vie au Việt Nam, notamment en étant absolument pétrifié à l’idée de conduire autour de Hà Nội. Je suis arrivé avec une certaine expérience automobile à mon actif, dont la majorité dans l'option à quatre roues de plus en plus populaire, une voiture.

Expatriés, voyageurs en année sabbatique, vacanciers et locaux auront tous lu avec plus ou moins de rire ou d'horreur les inquiétudes des nouveaux arrivants, effrayés à la simple idée de traverser une route. Aussi drôle que cela puisse paraître avec le recul, même le motard le plus aguerri de la ville conviendra que nous devons tous assumer la même responsabilité pour notre sécurité et celle des autres chaque fois que nous prenons le volant.

Depuis ces débuts nerveux, je suis passé de la commodité d'un scooter à la fiabilité d'un Honda Dream et aux royaumes huileux de la possession d'une moto manuelle. Au sein de laquelle se trouve toute une sous-culture de motorheads, qui se frayent un chemin et présentent leur magie mécanique à d’autres passionnés. Cependant, c’est une histoire pour un autre jour.

Le point au cœur de cet article est que le scénario actuel pour les étrangers entrant au Vietnam avec un profond désir de goûter à la beauté naturelle de ce pays magnifique est délicat. Les permis étrangers et même les IDP (International Drivers Permits [NDLR - Permis de conduire international]) ne suffisent pas techniquement à garantir que l’on conduit légalement. Cela crée des problèmes liés à la loi, à la sécurité et aux assurances.

Les conducteurs peuvent convertir leur permis de chez eux en équivalent ici, mais cela peut être un processus long, souvent inadapté à un touriste en visite, quelle que soit son expérience sur la route. Ceux d'entre nous qui sont ici plus longtemps passeront par le processus consistant à passer une évaluation numérique, théorique et pratique, au cours de laquelle nous présenterons nos compétences à des examinateurs agréés.

Tout va bien, n'est-ce pas ? Vous voulez conduire, vous passez l'examen requis et c'est parti ! En dehors de cela, l'examen numérique et théorique est entièrement en vietnamien, sans aucun moyen actuel d'accéder à une assistance ou à une traduction pendant le processus. Avec un nombre croissant de migrants entrant au Vietnam, dont la grande majorité avec un véritable désir de suivre les règles et de respecter la sécurité et les lois du pays, cela s'avère délicat.

Nos lecteurs, étant une publication de langue anglaise, ne se feront aucune illusion quant à la difficulté d'apprendre la langue de chacun, l'aspect tonal du vietnamien et la similitude de certains mots constituant un défi particulier pour la plupart.

Le Vietnam a fait preuve de fermeté en légiférant pour créer un environnement plus sûr, ouvert et évolutif ces dernières années, en garantissant des réglementations plus strictes concernant les personnes autorisées à séjourner au Vietnam pour des durées plus longues. La bonne gouvernance a amélioré un certain nombre de situations et je suis convaincu qu'avec le temps, c'est un domaine qui sera abordé.

D’ici là, pour les conducteurs sans permis, il y aura toujours un choix à faire. Des auto-écoles locales commencent à apparaître, proposant des cours sur mesure aux étrangers souhaitant apprendre la langue de la route. En attendant que quelque chose de plus rationalisé apparaisse, cela semble être la meilleure option et j’exhorte ceux qui envisagent leurs options à la prendre. Conduire au Việt Nam n’est pas une expérience que personne ne devrait manquer.

Meilleurs vœux pour une bonne et heureuse année en toute sécurité, à pied ou en moteur.

Alex Reeves - Le 04 janvier 2024

(Source info: vietnamnews.vn)